CHRONIQUES DE CONCERTS

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CHRISTICIDE - LYON
Avec : CHRISTICIDE, MALHKERBE, AORLHAC, NECROWRETCH
Date du concert : 21-11-2010  
Lieu : Lyon’s Hall - [ 69 ]  
Affluence : 55  
Contact organisateur : http://www.myspace.com/wintermoonproductions  
Interview :  
   
Date de la chronique : 24 novembre 2010 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger  


Le black-métal se manifeste à Lyon encore une fois ce Dimanche 21 Novembre et ce n’est pas fini, vu la programmation à venir de Wintermoon Production qui nous convie tout d’abord en cette sombre nuit froide à venir assister et participer à la grand-messe noir du Lyon’s Hall. Une assistance de fidèles va remplir assez correctement les lieux vers 20 heures 30, suffisamment pour créer une ambiance adéquate.


 


Pour débuter cette soirée black-métal, rien de mieux qu’un peu de death old-school certes, mais à forte connotation black dans les vocaux notamment. Devant nous un trio en provenance de Valence, NECROWTRETCH. Avec un chant morbide, guitare aux soli maladifs et abrasifs, vicieux quelque fois, blasts de haute tenue, avec basse omniprésente, le trio nous bouscule dans nos attentes.  Le trio est jeune, le trio en veut et réussit à nous emmener sur le terrain où l’impression de mort est palpable. C’est virulent, bien interprété, on se croirait revenu au temps des balbutiements du style dans les pays nordiques et c’est bon tout simplement, rageur, evil, vrai, jubilatoire, en un mot mortel.







 


Ce trio va laisser la place maintenant à un sextette, et oui trois guitaristes sur scène à part Maiden ce n’est pas courant. Ce sextette se nomme AORLHAC et emprunte les sentiers épiques d’un black aux tendances médiévales. Dès les premières compositions on sent que les musiciens Auvergnats font preuve de profondeur dans leurs morceaux aux tendances folk. « La Cité des Vents », leur dernier opus en date est bien représentatif de leur démarche et ce soir AORLHAC nous confirme en live la bonne tenue des titres. Qualité des compositions, qualité de leur interprétation, puissance scénique, murs de guitares, vocaux prenants, on s’y croirait. Le groupe nous offre un voyage très intéressant dans le temps et l’histoire. Le set de ceux d’Aurillac a conquis l’assistance, ce fut pour ma part une agréable surprise et leur prestation m’a convaincu, bonne découverte, groupe à revoir avec plaisir.







 


Changement de style, changement de décor maintenant. Place aux candélabres, aux bougies sur la scène pour accueillir dans les lumières rouge sang et au travers de la fumée épaisse, ceux de MALHKEBRE. Le rituel satanique peut commencer. L’entité Toulousaine va délivrer son message implacable de dévotion sans bornes au malin. La prestation est plutôt une série de déclamations des « Apôtres de l’Ignominie » dont fait partie MALHKEBRE.  L’assistance est fascinée par le rituel qui se déroule à grand renfort de mise en scène, de chants torturés, sur fond de guitare saturée et d’ultra-basses. Après avoir vomit ses litanies pendant un bon moment le quatuor quitte l’estrade comme il était venu dans un regard pour un public dans l’expectative, c’est fini, ite missa est.







 


CHRISTICIDE, ce nom vous est sûrement depuis peu devenu familier dans la mouvance française de black métal qui se veut innovant. C’est donc au tour de cette formation de monter sur les planches du Lyon’s Hall pour clore cette sombre nuit malsaine à Lyon. La musique de CHISTICIDE possède un atout qui ressort dès les premiers titres, c’est un son assez hypnotique avec  ces riffs incessants qui  vous érafle l’esprit avec une rythmique ébouriffante et implacable.  On nous met à bout de souffle avec des blasts permanents certes, mais avec une intrusion de mélodies déstabilisantes cachées au milieu de ce déferlement sauvage dans la plus pure tradition du black des 90’s. Et forcément à certains moments on pense à WATAIN, mais cela reste fugace car CHRISTICIDE a forgé depuis maintenant dix ans sa propre identité reconnaissable par tous les amateurs de « true » black. Ceux des premiers rangs vont manifester physiquement leur adhésion aux compositions du groupe et l’ambiance se révèle positive en cette fin de soirée. Le groupe, malgré un son un peu grésillant, a satisfait de belle façon nos attentes, excellent tout simplement.







 


 


Merci encore à Wintermoon productions pour cette affiche extrême, malsaine, occulte et profane qui vient combler un certain vide sur Lyon dans le style.



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