CHRONIQUES DE CONCERTS

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THE BELLRAYS - LYON
Avec : THE BELLRAYS, DETROIT 7, CAUSE
Date du concert : 29-11-2010  
Lieu : CCO Villeurbanne - [ THE BELLRAYS - LYON ]  
Affluence : 120  
Contact organisateur : http://www.myspace.com/myreferencevents  
Interview :  
   
Date de la chronique : 02 décembre 2010 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger  


Pour varier les plaisirs, My Référence Events de Lyon organise ce soir un concert de rock tout simplement, pas de métal à l’horizon, avec du punk-rock, du rock garage, du rock-soul, bref du rock n’ roll dans toute sa splendeur avec la tournée de THE BELLRAYS accompagnés de DETROIT 7 et du groupe local CAUSE pour ouvrir les débats. Nous sommes un Lundi, il fait froid et l’assistance ne sera pas au rendez-vous, dommage car l’affiche semblait alléchante avec les Californiens et les Japonais qui parait-il envoient sévère sur scène.


 


A vingt heures précises, CAUSE investit les planches devant donc un public clairsemé. CAUSE défend sa « cause », cause de tout et de rien, de beaucoup de choses en fait avec des textes en français qui interpellent. Sa force vient surtout du frontman qui vit ses textes soutenu par la combinaison classique guitare, basse, batterie qui envoie du rock accrocheur avec un soupçon de  claviers et de samples pour souligner les parties mélodiques. Sur scène les compositions du groupe prennent toute leur ampleur avec des envois binaires costauds, des dérives instrumentales bien senties et la présence charismatique du frontman. CAUSE développe une particularité étonnante dans le monde du rock Français et ce soir il l’a encore prouvé de belle façon.







 


Tout le monde, ou presque, attends maintenant avec curiosité la prestation du trio de Tokyo DETROIT 7, car sa jeune réputation semble l’avoir précédée. Les fans de rock bien burné et fans de « visual kei » auraient dû être plus nombreux au bord de la scène, mais bon. Avant tout pourquoi ce combo Nippon se fait-il appeler DETROIT ? Et bien tout simplement parce qu’il  veut rendre hommage à la scène de Detroit aux Etats-Unis des 70’s avec notamment le MC 5 et puis il rend hommage aux STOOGES qui ont laissé une empreinte indélébile dans le paysage rock, le vrai, celui qui décoiffe, qui se veut sale et rebelle avant tout.






Ce soir devant nous, Tomomi la chanteuse/guitariste aux pieds nus (cf la pochette de leur dernier album n »Nude »), va faire chauffer sa « fender », guitare de légende (utilisée notamment par le guitariste J Mascis de DINOSAUR Jr). A la batterie un petit démon féminin aussi qui se prend pour Dave Grohl et puis pour accompagner  nos deux jeunes filles, un jeune bassiste qui envoie des lignes de basse renversantes. Il se permettra même en milieu de set un petit solo de basse fait assez rare.






Après avoir été déclaré révélation rock l’an dernier au Printemps de Bourges, DETROIT 7 va nous donner ce soir une bonne baffe (la « quecla dans la chetron » comme dirait mon ami le punk dérangé). Ici pas de fioriture on envoie la purée punk/rock en ne faisant pas de quartier, guitare saturée et « dirty » bien souvent, Tumomi possède une voix qui égratigne nos préjugés entre voix grave et voix claires éraillées, cette voix passe très bien dans le style. Sur les planches tout bouge, tout déménage, tout arrache forcément et certains groupes de métal pourrait « aller se rhabiller » après avoir vu le trio en scène. L’énergie déployée est tout simplement époustouflante. Inutile de vous dire qu’à la fin de leur show leur stand merchandising fut dévalisé c.q.f.d.





 


 


Après cette tornade venant du pays du soleil levant, les premiers titres des rockers Californiens THE BELLRAYS nous ont paru un peu fade, d’autant plus que ces premiers morceaux étaient assez calmes et orientés dans une veine plutôt soul. Normal me direz vous avec le chant de la frontwoman taillée pour le style. Mais progressivement THE BELLRAYS va dévoiler ses batteries, c’est un set avec montée en puissance de titre en titre qu’il va nous être donné de participer. Le côté Punk, le côté rock explosif est de plus en plus présent au fil des minutes.








Voilà, on retrouve l’énergie, la puissance, le charisme des Bellrays. Le guitariste s’envoie en l’air, le bassiste le suit, le batteur fait voler ses baguettes et sa chevelure sur des rythmiques plus plombées. Maintenant les premiers rangs commencent à bourriner comme dans un concert de métal, tous les potets sont dans le rouge. La chanteuse se roule par terre comme au bon vieux temps du rock des sixties, les riffs assassinent, la rythmique enfle. Tout s’accentue, tout remue, l’ambiance arrive tout de même à s’installer, ambiance rock classique certes, mais ambiance généreuse et déjantée à souhait, rappel réclamé, rappel obtenu et bouquet final de ce feu d’artifice rock n’ roll, merci THE BELLRAYS.








 


Set-List:


You’re Sorry Now


The Fire Next Time


One Big Party


That’s Not The Way It Should Be


Maniac Blues


Close Your Eyes


Sun Comes Down


Anymore


The Way


Power To Burn


Coming Down


Living A Lie


Everybody Set Up


Infection


Snake City


Hell On Earth


Sister Disaster


On Top


Black Lightening


Voodoo Train.


 


Trois groupes, trios façons de découvrir, ou de redécouvrir une certaine scène rock, tout fut bon à écouter et voir ce soir, merci encore My Référence Events, merci aux musiciens pour cette soirée agitée.



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