CHRONIQUES DE CONCERTS

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FINNTROLL – LYON
Avec : FINNTROLL, SAMAEL, ROTTING CHRIST, METSATOLL, NOTHNEGAL
Date du concert : 13-12-2010  
Lieu : Ninkasi Kao - [ 69 ]  
Affluence : 400  
Contact organisateur : http://www.myspace.com/myreferencevents  
Interview :  
   
Date de la chronique : 15 décembre 2010 - Chroniqueur : Chart - Photographe : CHART http://www.myspace.com/chart333  


Grosse affiche en perspective pour commencer la semaine avant Noël. C’est déjà un beau cadeau que nous fait MY REFERENCE EVENTS en faisant venir une telle affiche juste avant les fêtes de fin d’année. Qui dit grosse affiche dit aussi diversité dans le choix des artistes, des styles et de la notoriété des formations présentes ce soir. Cela inclut aussi des sets plus réduits pour certains groupes et un travail pour les roadies, efficaces à tout point de vue. C’est avec une dextérité impressionnante que ceux-ci s’occuperont de plateau ce soir. Il est bien rare de saluer leur travail dans une chronique mais lorsque cinq groupes sont présents sur une affiche et que la durée entre chaque formation est limitée à dix minutes pour les changements de plateau. On ne peut que féliciter ces ouvriers de l’ombre qui parfois ont leur minute de gloire lorsque sur de grosses scènes, certains fans en ébullition hurlent lorsqu’ils les entendent tester une guitare.


 


Vous saviez qu’il y avait de très bons groupes de metal extrêmes dans les Maldives ? Et bien, c’était le moment de découvrir un extrait de ce qui se fait là-bas avec NOTHNEGAL. En fait, vous n’allez pas vraiment être dépaysés à l’écoute de leur musique. Le groupe a une démarche musicale tout à fait commune, façon Europe du Nord. Il s’agit d’un bon mélange de black et de death metal avec tout ce que cela inclut en termes de mélodies. NOTHENGAL n’est certes pas très novateur mais sa prestation est à la hauteur de cette affiche. Le groupe est une bonne découverte pour ceux qui sont arrivés un peu en avance. En effet les hostilités ont commencé un peu plus tôt que d’habitude et malheureusement, il y a encore très peu de monde lorsque le groupe débute son set. Espérons que ce ne soit pas une occasion unique de les voir jouer en France.






 


On traverse la moitié de la planète pour un deuxième groupe venu des Etats-Unis, METSATÖLL. Etonnant de voir qu’une formation américaine puisse se lancer dans une sorte de pagan metal original. Finalement, le metal n’a aucune frontière, cela devient de plus en plus évident. METSATÖLL est ravi de venir faire partager sa musique et ça se voit incontestablement à la manière d’être de son frontman. Le pagan metal est très en vogue en ce moment et pourtant cette formation arrive encore à nous surprendre de part son originalité. METSATÖLL compte aussi un membre multi instrumentiste capable de passer de différentes flûtes à la cornemuse ou à des instruments beaucoup plus surprenants. La richesse du son de ce groupe est un atout à la fois musical et visuel qui rend ce set fort intéressant. Malheureusement, le groupe aura à peine le temps de saluer le public car l’heure tourne et il est déjà temps de changer de plateau.






 


Première grosse pointure de la soirée, ROTTING CHRIST. Ces grecs là écument les scènes européennes depuis prêt de 20 ans et une telle longévité, c’est déjà une preuve de qualité. Le groupe ne semble pas avoir encore dépassé le stade qui les ferrait arrivé en tête d’affiche et doit se contenter d’une place moins prestigieuse. Peut-être est-ce du à des albums parfois discutables dans certains choix artistiques mais en aucun cas cela ne peut être mis sur le dos des prestations scéniques du combo. Celui qui n’a jamais vu ROTTING CHRIST sur scène ne sait pas ce qu’il rate et celui qui les a déjà vus ne peut qu’en redemander. La tournée promotionnelle pour l’album « Aealo » suit son court mais le groupe n’hésite pas à piocher dans ses précédents opus et interpréter des morceaux tels que « King Of A Stellar War » ou « The Sign Of Prime Creation ». Mais ce qui fait toute la force de ce groupe hormis de très bons titres, c’est le dévouement absolu de Sakis à ce qu’il fait. Son énergie et son charisme sur scène est vraiment impressionnants. On n’a pas d’autre choix que de rentrer à 200% dans sa musique. Mettez n’importe qui d’autre à sa place et le groupe perdrait une grande partie son intérêt. C’est lui qui fait ROTTING CHRIST, certainement modestement mais dévoué jusqu’au bout. On ne peut que se satisfaire et apprécier ce que cet homme à apporter. Dommage que le groupe n’est pas disposé d’un peu plus de temps…








 


Changement radical d’atmosphère avec l’arrivée de SAMAEL. L’ambiance à tendance à se refroidir légèrement après la claque donnée par ROTTING CHRIST. La musique de SAMAEL est nettement moins organique et la transition a un peu du mal à passer. De plus, le peu de temps entre les groupes jouent cette fois en la défaveur de l’affiche. Il faudra un peu de temps avant de s’immerger totalement dans ce set. Une fois la froideur apparente vaincue, La musique de SAMAEL s’impose à vous. On est pris dans ces sonorités qui mélangent à la fois metal extrême et musique électronique complexe. On compte quelques classiques dans cette set-list tels que l’incontournable « Rain » mais aussi le dernier paru « Antigod » qui prend une toute autre dimension en live. SAMAEL est actuellement sur l’écriture d’un nouvel album qui devrait voir le jour courant 2011. Le groupe en profite pour nous présenter un nouveau venu qui confirme le fait que l’album « Above » était bien un retour temporaire aux sources et au black metal en particulier. A l’instar de ROTTING CHRIST, SAMAEL est lui aussi doté d’un frontman hors paire. La présence scénique de Vorph est indéniable. Même Xy bien caché derrière ses claviers dégage un charisme incontestable. Dommage que celui-ci n’utilise pas un peu plus ses percussions car cela apporte un énorme plus sur les morceaux, un son acoustique qui manque parfois au groupe. On n’évoque à peine le plus visuel qu’apporte ce musicien lorsqu’il se met à frapper comme un forcené ses percussions. Là encore, le set est un peu court et on a l’impression que cela passe à la vitesse d’un TGV. Cela fera donc partie des groupes à revoir sur une prochaine tournée.








 


Arrive l’heure fatidique du dernier groupe de la soirée qui n’est autre que FINNTROLL. Le groupe était déjà présent en Mars à Lyon lors du Paganfest et officiait déjà en tête d’affiche. Il est bon de le rappeler car cela explique peut-être pourquoi la soirée de ce soir n’affichait pas complet. Les finnois sont actuellement en tournée pour leur album « Nifelvind ». Avec leur précédent opus « Ur Jordens Djup », le groupe s’est légèrement détaché du pagan metal pour se recentrer sur quelque chose de plus black metal. Le titre d’ouverture du concert « Solsagan » est un bon compromis entre ces deux aspects du groupe. Néanmoins, lorsque le groupe passe d’un style à l’autre lors du concert, c’est comme passer d’un univers à l’autre sans être prévenu et malheureusement ce n’est pas forcément agréable. Certains titres du groupe possède un aspect « festif » qui n’est pas des moindres. On citera pour exemple  « Den Frusna Munnen », « Skogens Hämnd » sans oublier l’incontournable « Trollhammaren ». Ces morceaux s’imposent d’eux-mêmes comme des classiques du groupe, voir même du genre. Il ne faut pas oublier que FINNTROLL a majoritairement contribué à populariser le style pagan. Il est maintenant assez  déroutant de voir ce groupe se tourner vers le black metal un peu plus classique. On a parfois l’impression d’être assis entre deux chaises. Néanmoins, la prestation est solide et les musiciens sont impeccables. Petit bémol pour Vreth qui n’a pas une présence remarquable au chant. Son attitude est un peu froide comparée à celle d’autres frontmen tels que Sakis ou Varph.









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