CHRONIQUES CONCERTS

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THRASHFEST - PARIS
Avec : KREATOR, EXODUS, DEATH ANGEL, SUICIDAL ANGELS
  Date du concert : 13-12-2010
  Lieu : Elysée Montmartre - [ 75 ]
  Affluence : 1000
  Contact organisateur : http://www.myspace.com/garmonboziainc
 
 
 
  Chronique : 19 décembre 2010 , réalisée par Hellbangeuse - Photographe : Hellbangeuse
   
<p class="Standard">Amenez la Californian Bay Area, une &acirc;me allemande et un peu de Gr&egrave;ce &agrave; Paris et vous obtenez le Thrashfest 2010. Initialement programm&eacute; au Z&eacute;nith, l'ambition aura &eacute;t&eacute; r&eacute;duite &agrave; celle de l'Elys&eacute;e Montmartre qui affiche presque complet en ce lundi soir, ce qui n'est pas toujours ais&eacute; &agrave; r&eacute;aliser d'autant plus que le mois de d&eacute;cembre a une f&acirc;cheuse pr&eacute;disposition pour ass&eacute;cher votre compte en banque.</p>
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<p class="Standard">Suicidal Angels et leur accent grec ouvrent la soir&eacute;e devant un parterre encore peu rempli puisqu'il n'est que 18h. Cela ne les emp&ecirc;che pas de se donner &agrave; fond devant le public, ce qui est logique vu l'occasion qui leur est offerte tout au long de cette belle tourn&eacute;e. Le groupe, qui poss&egrave;de trois albums &agrave; son actif depuis 2001, se concentre de mani&egrave;re presque exclusive &agrave; la pr&eacute;sentation de leur dernier "Dead Again", sorti cette ann&eacute;e. Serait-ce parce que le line-up de la formation est des plus mouvants? Ce qui est sur c'est que malgr&eacute; toute la bonne volont&eacute; d&eacute;ploy&eacute;e, le son souffre d'une disproportion &eacute;norme entre guitares et batterie. Cette derni&egrave;re est presque inaudible mis &agrave; part quelques coups de caisse claire. Dommage, car les guitares ne sont d'autre part pas tr&egrave;s carr&eacute;es et diff&eacute;rentiables ce soir, ce qui fait que le show est difficile &agrave; appr&eacute;cier pour ceux qui d&eacute;couvrent les morceaux pour la premi&egrave;re fois... Saluons n&eacute;anmoins le dernier titre jou&eacute;, "Apokathilosis", qui enflammera subitement la fosse et remettra, malheureusement un peu tard dans le set, les pendules &agrave; l'heure.</p>
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<p class="Standard">Les Californiens de Death Angel (entre suicide et mort, les anges sont au top ce soir) ont maintenant quartier libre sur une sc&egrave;ne qu'ils comptent bien marquer de leur passage. L'arriv&eacute;e sur sc&egrave;ne, presque th&eacute;&acirc;trale, sait faire monter la tension dans la fosse pour un show qui va nous faire sortir les&nbsp; mains des poches. Si le son n'est pas fondamentalement meilleur que les pr&eacute;c&eacute;dents Suicidal Angels, l'&acirc;me est&nbsp; tout &agrave; fait autre. Mark Osegueda et sa bande s'agitent suffisamment pour communiquer cette bougeotte &agrave; un public qui est en effet plus que r&eacute;actif. La prestation se r&eacute;v&egrave;le &ecirc;tre un v&eacute;ritable partage entre artistes et fans et une &acirc;me chaleureuse ressort du groupe pour ne le rendre que plus appr&eacute;ciable. La formation est certes active depuis 1982, mais un seul membre du line-up originel a pass&eacute; l'&eacute;preuve du temps : le guitariste Rob Caverstany. Pourtant, le groupe reste coh&eacute;rent bien que les derniers arrivants soient l&agrave; depuis &agrave; peine un an et le set est assur&eacute; avec brio, pr&eacute;f&eacute;rant n&eacute;anmoins se concentrer sur les morceaux les moins dat&eacute;s. Un passage remarqu&eacute; qui fait de l'ombre &agrave; ses succ&eacute;sseurs.</p>
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<p class="Standard">Exodus est en effet le suivant sur la liste et va para&icirc;tre relativement p&acirc;le par rapport &agrave; ses concitoyens californiens. C'est &agrave; peine si la voix de Rob Dukes est audible lors des premiers morceaux interpr&eacute;t&eacute;s (bien qu'elle reprendra du poil de la b&ecirc;te ensuite). Heureusement, un son plus ma&icirc;tris&eacute; permet au groupe de ne pas trop d&eacute;cevoir un public exigeant de fans de longue date. La distance des musiciens, l'aust&eacute;rit&eacute; serait-on presque tent&eacute; de dire, n'est pas pour jouer en leur faveur, mais voil&agrave;, Exodus a mieux &agrave; nous proposer et cela se passe uniquement dans leur musique. Car les gars ont un bon paquet de tubes en r&eacute;serve pour nous faire headbanguer ce soir et c'est ainsi que des titres anthologiques comme "A lesson in violence", "Bounded by blood" ou encore "Strike of the Beast" et "The Toxic Waltz" se succ&egrave;dent accompagn&eacute;s de quelques compositions plus r&eacute;centes extraites des "Exhibit A" et B qui ne sont visiblement pas &agrave; l'honneur ce soir. Exodus est donc d'humeur nostalgique, ce qui n'est pas pour d&eacute;plaire &agrave; la plupart des fans pr&eacute;sents, m&ecirc;me si un peu plus de pr&eacute;sence sc&eacute;nique n'aurait pas &eacute;t&eacute; un luxe inatteignable.</p>
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<p class="Standard">La salle est plus que chaude pour enfin accueillir les allemands de Kreator. Savourez l'instant, rare et donc pr&eacute;cieux d'un groupe europ&eacute;en dominant all&egrave;grement ses coll&egrave;gues du Nouveau Monde. Les Teutons ont d'ailleurs vu les choses en grand puisque c'est un d&eacute;cors personnalis&eacute; qui est maintenant pr&ecirc;t &agrave; voir les musiciens se produire apr&egrave;s la projection d'une longue vid&eacute;o montrant les coulisses du jour m&ecirc;me. Une id&eacute;e tr&egrave;s sympathique mais un peu longuette dans son application qui fait que l'on est presque soulag&eacute; de voir finalement appara&icirc;tre au milieu d'un esth&eacute;tique nuage de fum&eacute;e le d&eacute;sormais culte Miland Petrozza. L'espace offert par la sc&egrave;ne de l'Elys&eacute;e Montmartre est amplement utilis&eacute; pour les d&eacute;placements de chaque musicien, m&ecirc;me Marco Minnemann (musicien live) et sa batterie sont visibles et comtemplables de loin. Sur ce point l&agrave;, le combo frappe fort. Kreator f&ecirc;te ses vingt-cinq ann&eacute;es d'existence avec faste et plaisir, en essayant au maximum de le faire partager &agrave; une foule qui ex&eacute;cute les nombreuses demandes de "French circle pit" d'un Marco friand de spectacle lui aussi. Reste toutefois &agrave; d&eacute;terminer ce que les circle-pit fran&ccedil;ais ont de particulier... Voil&agrave; bien le paradoxe du groupe : il est visiblement enjou&eacute; et servi par un son ma&icirc;tris&eacute;, mais pourtant, la prestation semble fade et parfois forc&eacute;e. Difficile de saisir ce qui peut bien &ecirc;tre &agrave; la source de cette sensation, mais ce qui est s&ucirc;r c'est que l'on ne se sent pas de communier avec sinc&eacute;rit&eacute; durant le set. Celui-ci est pourtant tr&egrave;s &eacute;quilibr&eacute; entre anciens titres et plus r&eacute;cents, peut-&ecirc;tre m&ecirc;me trop, dans le but affich&eacute; de contenter tous les fans pr&eacute;sents. L'impression devient obs&eacute;dante d'un Kreator qui a du mal &agrave; se positionner, tiraill&eacute; entre nostalgie et modernit&eacute;, anglais et allemand quand il parle avec le public. Le groupe ne sait d'ailleurs plus dire au revoir, &agrave; l'image des interminables quatre rappels qui feront trouver le temps long &agrave; certains. Une prestation qui passe &agrave; c&ocirc;t&eacute; du qualificatif d'exceptionnel par le manque de confiance en soi et de d&eacute;termination d'un groupe qui ne devrait pourtant plus avoir &agrave; se sentir en danger.</p>
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<p class="Standard">Ce Thrashfest 2010, semble &ecirc;tre un cas complexe de soir&eacute;e qui sans &ecirc;tre tout &agrave; fait d&eacute;cevante n'aura pas pu r&eacute;jouir de mani&egrave;re assur&eacute;e tout le public pr&eacute;sent. Mis &agrave; part un Death Angel en tr&egrave;s grande forme, le reste des groupes semble un peu &agrave; la tra&icirc;ne, soit d'un point de vue humain ou comportemental, soit d'un point de vue de ma&icirc;trise musicale. Reste que ces diff&eacute;rentes formations nous ont n&eacute;anmoins permis de passer un agr&eacute;able moment m&ecirc;me s'il n'&eacute;tait pas parfait et cela fait partie de la vie.</p>

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