CHRONIQUES DE CONCERTS

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THE ARRS - LUYNES
Avec : THE ARRS + Mechanical Decay + Theory Of Silence
Date du concert : 08-01-2011  
Lieu : Le korigan - [ 13 ]  
Affluence : 200  
Contact organisateur : http://fhmc.fr/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 11 janvier 2011 - Chroniqueur : AVALON - Photographe : AVALON http://all-e-bee.com/portfolio  


Une soirée hardcore, ce n’est pas forcement courant sur Marseille, même si c’est surement le style en vogue et spécifiquement sur la région. Et bien qu’à cela ne tienne, la toujours sympathique association French heavy metal connection revient sur les planches de la petite salle du Korigan, pour une soirée explosive, avec en tête d’affiche les parisiens de The arrs. Fight en vue !


 


Première bonne nouvelle, la bonne influence avec un sold out de 200 personnes qui ont répondu présents, rare pour être cité. Chemises, baskets, tenues colorées, nous sommes assez loin des dress codes typiques « metal », où le noir n’est plus la « couleur » principale en cette soirée que je qualifierai de violente.
Nous entamons la soirée avec un THEORY OF SILENCE et leur intro carrément ridicule et dispensable. Puis une musique typée metalcore, du moins sur le fond. Car de ce que l’on voit et entend, nous ne sommes pas au début de nos surprises. Le chanteur ne se défend pas trop mal, malgré un manque de souffle à certains moments, et pour cause : il essaie de recracher ses tripes et se donne bien à son micro. Coté guitare, une rythmique un peu basique, redondante et pas forcement à son avantage coté son, car sonnant très brouillon. Brouillon sera d’ailleurs le qualificatif exact pour ce groupe qui a confondu concert et espace de répétition, puisque leur set n’était carrément pas au point, allants jusqu’à oublier leurs titres en nous demandant gentiment de patienter qu’ils retrouvent leur marques, une première en concert ! Un batteur malheureusement aux fraises, et une bassiste qui tente de jouer…mais on se demande si elle fait du playback (basse inaudible) pour ne pas user son beau vernis à ongle. Bref, une prestation vraiment limite, le groupe n’étant pas du tout mur pour la scène, à l’heure actuelle. Espérons que ce jeune groupe persévère et répète, encore et encore !





 


Après ce court divertissement, nous enchainons sur MECHANICAL DECAY, groupe local et qui aura retenu toutes les attentions ce soir, avec une musique racée et « en place ». Le chanteur hurle sa rage, les rythmiques sont implacables avec un très bon duo dans les guitares et un bassiste qui sera sur tous les fronts avec un très bon jeu de basse, expressif à souhait. Entre thrash/hardcore, on assistera à une sorte de rouleau compresseur qui laissera- je pense – tout le monde d’accord sur le fort potentiel du groupe, avec quelques petits passages « hors hardcore » pour aérer les compos, mais vu l’intensité des titres, les passages plus « soft » auront fait du bien. Gros riffs, gros chant, grosse intensité, voilà une belle prestation et un groupe à soutenir !







 


Passons maintenant au groupe parisien THE ARRS qui saluera le public « de Provence », histoire de rappeler qu’hors Paris, la « France profonde » peut elle aussi aimer le metalcore…Evidement, après avoir visionné leur terrible Dvd  Live, il ne manquait plus que voir leur prestation pour comparer, et on ne se trompe pas, nous avons à faire à du très lourd et un groupe qui reste complètement débridé musicalement, avec tout de même un hardcore en filigrane tout au long de leur set, évidement. Le chanteur imposant assurera le show en haranguant le public carrément survolté, avec pogo et autres coups « in your face », collant à la musique proposée. Le duo de guitare est impressionnant avec une précision millimétrée, un batteur également carré, bref, nous avons à faire à des titres puissants, incisifs, pour présenter leur dernier album en date »heros/assassin » et rendre hommage à leur label Season of mist, toujours dans les bons coups.







 


 


Attention cependant, car si la soirée était globalement réussie, il fallait venir ici pour se dépenser, perdre des kilos et donner quelques coups, les personnes restant sur le coté pour juste « regarder le concert » auront - pour certains - trouvé le temps long, avec des titres hardcore dont les rythmiques restent tout de même très redondantes, malgré le coté technique indéniable des deux derniers groupes. Peut-être que deux groupes auraient suffit pour cette soirée, quoi qu’il en soit, une bonne dose d’adrénaline pour tous ceux qui se dépensent sans compter, et mission gagnée pour l’association qui aura une fois de plus réussi son pari de voir un public répondre présent et qui aura été assez participatif



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