CHRONIQUES DE CONCERTS

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THE ARRS - VALENCIENNES
Avec : The Arrs, Nobody’s Straight, Inayah
Date du concert : 14-01-2011  
Lieu : La Péniche IgelRock - [ THE ARRS - VALENCIENNES ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 20 janvier 2011 - Chroniqueur : borgir62 - Photographe : borgir62  


La dernière fois que je suis allé voir un concert à La Péniche de Valenciennes, c’était pour L’Esprit Du Clan. Il pleuvait et la température était basse. Le public, venu en masse,  avait alors,  mis une ambiance énorme, et j’en espérais autant pour ce concert, surtout que les conditions étaient sensiblement identiques. Bien qu’annoncé très tôt, le concert n’a pas vraiment bénéficié d’une grande publicité, et c’est avec beaucoup de déception que je me retrouve au sein d’une péniche assez vide. Est-ce parce que nous sommes vendredi soir ? Non, c’était le cas pour l’EdC. Une affiche moins intéressante ? Pas forcément, même si The Arrs s’était déjà produit à une heure de là…le même soir que l’EdC ! (1er octobre).


 


Enfin bref, parlons du concert en lui-même. Inayah débarque sur scène et je découvre complètement ce groupe. Jouant un metalcore assez classique, Inayah ne propose pas grand d’un point de vue originalité, mais on est en présence d’un groupe qui prend plaisir sur scène. Le public, timide au départ, se rapprochera au fur et à mesure du set, pour finir sur quelques pogos sur les derniers morceaux. Pour ma part, mention spéciale au titre “Bliss”, qui met en avant toutes les qualités que possède le groupe. Le groupe a d’ailleurs profité de ce concert pour proposer sa démo gratuitement au public qui s’est précipité dessus, symbole s’il en est d’un intérêt certain pour le groupe. Inayah donne l’impression d’aimer la scène, et pour une première partie, on assiste à un groupe qui bouge bien. Plutôt plaisant il faut le souligner.




 


 


Arrive alors un groupe de Normandy Hardcore : Nobody’s Straight. Le groupe officie dans la pure veine du hardcore. Et là, la sauce prend extrêmement bien. S’appuyant sur jeu de scène bien léché, le groupe originaire d’Alençon va se mettre le public dans la poche. Nobody’s Straight se prétend taillé pour la scène, ils étaient donc attendus au tournant, et ils nous ont parfaitement préparé pour The Arrs…surtout avec certains passages sonnant comme la tête d’affiche (“What The Fuck Up” me fait penser à “Cannibale”). La comparaison ne s’arrête pas là, puisque eux aussi nous proposent des textes et français et en anglais. Cette alternance n’a de cesse d’accentuer le rythme, et on ne se lasse pas une minute de la prestation au chant de  Thomas. Derrière, ça bouge aussi, avec Clément et Florian qui utilisent bien la petite scène de la Péniche. L’ambiance monte encore d’un cran et les pogos se retrouvent désormais accompagnés accompagnés de circle pits, avec un public qui répond à la moindre demande du groupe. Tout semble donc prêt pour accueillir The Arrs dans les meilleures conditions.







 


Et enfin, ils arrivent, The Alien’s Right Respect Sect se présente face à un public qui s’est considérablement rapproché de la scène ! Et la, le public va tout simplement exploser. Relativisons ces propos, ça ne tiendra pas du gros feu d’artifice, mais vu la modeste affluence, on peut être tout à fait satisfait de l’ambiance que mettront les fans ce soir. Le public attendait beaucoup de ce concert, et les parisiens leur en ont mis plein la vue, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le groupe va nous livrer un set qui, s’il ne constituera pas une surprise en soi, va mettre le public dans le bain directement ! “Cannibale” et “Sombre Univers” ouvrent le bal, et on s’aperçoit immédiatement que le concert portera principalement sur le dernier opus du groupe, « Héros/Assassin ». Et comme pour nous faire taire, c’est “Dieu Dans Leur Monde”, issu de « Et La Douleur Est La Même ». L’air de rien, ce morceau a déjà 5 ans, et il est très probable qu’une bonne partie du public ne connaissait pas le groupe à cette époque. Pourtant, beaucoup pousseront la chansonnette et se jetteront sur le micro dès que Nico leur offrira cette opportunité. Car là aussi, c’est une des raisons pour lesquelles ce concert sera mémorable. Combien de fois les parisiens communieront avec le public ? Bien sur, le fait de tendre le micro au public n’est pas une chose rare, mais d’autres faits viennent s’ajouter à cette fête. Nico qui nous fait un crowd surfing ou qui chante au milieu du public, ou Paskual qui  trouve la scène trop petite pour lui et qui va se mettre au milieu d’un wall of death. Tout ça vient s’ajouter à une setlist parfaitement maîtrisée, avec entre autres, “Heros/Assassin” (j’ai envie de dire : encore heureux !), “Passion” ou “Deliverance” en guise de rappel. Un peu plus d’une douzaine de morceaux et déjà il est temps de quitter la Péniche, qui vient d’être l’hôte d’une très bonne soirée metalcore ! L’année 2011 commence plutôt bien.

























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