CHRONIQUES DE CONCERTS

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COMBICHRIST - LYON
Avec : MORTIIS, COMBICHRIST
Date du concert : 25-01-2011  
Lieu : Ninkasi Kao - [ COMBICHRIST - LYON ]  
Affluence : 400  
Contact organisateur : http://www.myreferencevents.com/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 28 janvier 2011 - Chroniqueur : Chart - Photographe : CHART http://fr.myspace.com/chart333  


MY REFERENCE EVENTS a mis fin à la trêve hivernale en cette fin de mois de janvier en programmant au NINKASI KAO de Lyon deux pointures de la scène electro indus. Ce n’est pas moins de 400 personnes qui ont décidé de se retrouver afin de fêter cet évènement. Ce n’est cependant pas la première fois que COMBICHRIST fait un détour par Lyon. Le groupe avait été choisi par RAMMSTEIN en tant que groupe d’ouverture lors de sa dernière tournée. COMBICHRIST avait séduit par son énergie et sa puissance. Il était donc assez naturel de voir ce combo revenir un peu plus d’un an après en remettre une couche, accompagné cette fois de MORTIIS, relativement rare sur scène.

L’univers des norvégiens de MORTIIS est assez particulier. On y retrouve un mélange d’electro, d’indus et parfois d’autres influences assez commerciales. Malgré le fait que le leader du groupe ait eu l’occasion de travailler avec EMPEROR, la notoriété de ce projet est somme toute assez relative. Pourtant, le groupe a su évoluer musicalement. Sur scène, on compte sur cette tournée deux guitaristes, un batteur et un chanteur. Les samplers et l’électronique viennent compléter et enrichir la dimension sonore. Le set de ce soir est un peu long à démarrer. Les premiers morceaux sont un peu trop semblables pour être vraiment intéressants. Après quelques titres, on se sent embarqué dans cet univers et l’on fini par se laisser emporter. Finalement, MORTIIS se fait convaincant. On sent que le public est en grande partie conquis. Mortiis est un personnage tout de même assez étrange. Il s’exprime entre les morceaux sans que l’on puisse comprendre où il veut en venir ni même ce qu’il dit à certain moment. Malgré tout, il assure sa place de leader et de frontman sans que l’on y retrouve quoique ce soit à y redire. MORTIIS est une bonne surprise sur cette date.










COMBICHRIST utilise une configuration scénique particulière et visuellement très forte. On trouve au centre, au fond de la scène le claviériste et responsable de tout ce qui concerne les machines. Sur la gauche, un batteur et de l’autre côté un percussionniste aussi encombré que son collègue batteur. Ces deux formes de percussions colossales se font face en occupant une grande partie de l’espace scénique. Si le groupe utilise une scène visuellement très forte, le light show est à la limite du supportable. C’est à grands coups de fumigènes et de stroboscopes que l’ingénieur lumière illustre le show. Autant vous dire que les aspects les plus répétitifs de la musique de COMBICHRIST sont redoublés par cet habillage lumineux. La prestation dans son ensemble est bonne mais loin d’être transcendante. COMBICHRIST concentre un maximum de son énergie dans les percussions. De plus Andy LaPLEGUA, chanteur du groupe mais surtout tête pensante, est le seul à pouvoir se déplacer sur scène. Contrairement à un groupe plus classique, on n’a pas grand-chose à regarder sur scène quand on peut le voir. Parfois le percussionniste monte sur ses fûts et harangue autant que possible la foule. On est encore loin du clown de SLIPKNOT accompagné de sa légendaire batte de baseball et son comparse au long nez. Ces deux là savent s’occuper sur scène. Donc, si on résume ce set, on ne voie pas grand-chose à cause des lumières, le groupe est limité sur scène à cause de ses instruments et les percussions rendent cette musique répétitive au possible. Il s’agit donc d’un concert assez décevant. COMBICHRIST a pourtant de quoi faire et de quoi tenir un set beaucoup plus impressionnant. Leur première partie de RAMMSTEIN l’avait prouvé. Le moment fort du concert restera tout de même le final chaotique avec massacre de la pauvre batterie qui n’avait rien demandé à personne.
On restera malgré tout sur notre fin en se rappelant que finalement MORTIIS s’en est vraiment très bien sorti.










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