CHRONIQUES DE CONCERTS

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SELENITES, TOULOUSE
Avec : SELENITES, YOSHI TONKU, CHEVAL
Date du concert : 16-02-2011  
Lieu : Le Saint des Seins - [ SELENITES, TOULOUSE ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 22 février 2011 - Chroniqueur : Bloody - Photographe : Bloody  


C'est après avoir bravé la panne temporaire du métro que je me dépechais de rejoindre le saint des seins afin de ne rien rater de la soirée. Mais toujours fidèle a eux meme avec leur quart d'heure de retard, les toulousains n'auront commencé leur soirée qu'une bonne heure après...


 


La soirée commença donc avec Cheval, inconnu au bataillon pour ma part je découvrais leur musique en même temps que certains spectateurs dans la salle. L'intro humoristique passée, le combo ne vas pas passer par quatre chemins pour nous présenter son metal mélodique/atmosphérique plutôt bien structuré. A la croisée de Year of No Light et The Devil Wears Prada, la musique pratiqué par ces quatres chevaux (je vous l'accorde, elle était facile celle-là...) est savament dosée et ce soir nous avons de la chance, la sono est au rendez-vous ! Par conséquent, nous n'aurons pas de mal à capter toutes les sonorités de leur musique. De son coté, le frontman va se démener comme un chef et nous assèner des lignes de chant qui rappelleront un certain Mike Hranica ! Tout simplement époustoufflant ! Mais arrivé au terme du set, et surtout à la grande surprise du public, Cheval venait de donner les dernières notes de son tout premier concert ! En voilà une belle prestation pour un premier concert ! Ce n'est que prometteur pour la suite mais moi, mon petit doigt me dit que l'avenir de Cheval sera radieux.


 




 


Deuxième sur la liste avec un nom ô combien imprononcable j'ai nommé Yoshi Tonku! Pareil que pour Cheval, je préfère découvrir en live les groupes. La musique c'est fait pour être vécu sur scène non ? Et avec Yoshi Tonku je crois que le public entier a vécu quelque chose de fort ! Pratiquant une musique aussi indéfinisable que leur nom, Yoshi Tonku est un groupe instrumentaliste qui regorge de musiciens virtuoses (vous savez, ceux qui ont plein d'arthrose dans les doigt à à peine 30 ans !) Le combo se compose donc d'un guitariste aussi rapide que l'éclair adepte du tapping, d'un bassiste qui malmène sa basse à coups de slap et d'un batteur épileptique qui joue tout, du registre metal jusqu'au jazz ! Au menu ce soir, le combo va nous proposer un mélange de metal, funk, jazz, fusion et le tout brillament executé (Ihner Mher). Il ne faudra pas longtemps pour qu'ils rallient le public à leur cause. Etant donné que leurs morceaux donnent l'impression d'être interminable grace à leur ligne destructurée le set aura été massif et un peu d'air entre les morceaux aurait été le bienvenu. Mais qu'importe, ce soir Yoshi Tonku a laissé forte impression à l'audience, lui qui est resté omnibulé par la magie qui réside dans leur musique. Experience à renouveler le plus vite possible !


 




 


On arrive au dessert ! On ne les présente plus... Ces vieux briscards de Selenites qui nous ont gratifiés d'un excellent premier album chez antiheroes collective sont là ce soir pour nous jouer l'integralité de leur premier album et voir cette violence passer l'épreuve du live. Niveau éclairage seulement deux spots au ras du sol éclairent les murs arrières. Autant vous dire que pour les photos c'est l'enfer mais cette disposition dessert bien l'univers post-hardcore de la musique du combo. Dire que Selenites est une des nombreuses fiertés toulousaines est un doux euphémisme, le public se presse en masse sur le devant de la scène pour ne pas perdre une miette du set des Toulousains. Il y avait moins d'empressement pour Cheval et Yoshi Tonku... En l'espace de quelques secondes l'atmosphère devient lourde, étouffante : Selenites entre en jeu : mariant à merveille le pur hardcore et les plans plus aériens dans la veine de Rosetta, le combo se met aisement le public dans la poche. Faut dire qu'avec un frontman comme Michel, le combo n'a pas à s'inquièter. Ce mec vit les paroles qu'il éructe et il transmet tout ça au public avec une force indescriptible. A ses côtés les guitaristes ne tiennent pas en place et malmenent leur guitares comme si leur vie en dépendaient. A l'arrière, Mäel donne un véritable spectacle pour tout amateur de l'instrument. Selenites vient de jouer son album en entier...ou autrement dit, il frappe où ça fait mal et il le sait. Il peut être fier de l'énergie et l'état de transe qu'il a répandus dans tout le public. Les sourires sur les visages ne mentent pas...


 




 


Au final ce soir fût une soirée très agréable de bout en bout. Riche en découverte grâce à Cheval et Yoshi Tonku et en émotion grace à Selenites on ne peut-être que ravi par la qualité de nos groupes locaux.



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