CHRONIQUES DE CONCERTS

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MASS HYSTERIA - SAINT-ETIENNE
Avec : BLACK POPPERS, THE ARRS, MASS HYSTERIA
Date du concert : 19-02-2011  
Lieu : Le Fil - [ 42 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.le-fil.com/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 25 février 2011 - Chroniqueur : Chart - Photographe : Chart http://fr.myspace.com/chart333  


Le Fil reçoit ce soir à Saint-Etienne une affiche uniquement faite de groupes bien de chez nous. C’est l’occasion de redécouvrir MASS HYSTERIA en live car cela fait un moment que le groupe n’est pas venu jouer du côté de Saint-Etienne. On regrette toutefois que la programmation ne s’ouvre pas un peu plus vers des groupes venus du reste de l’Europe et un peu plus souvent. Le metal se porte bien et localement, il semblerait qu’il y ait une bonne demande. Peut-être pouvons nous encore espérer que cette situation évolue…


L’entrée se fait avec BLACK POPPERS, le groupe local de l’affiche. On peut compter dans ses rangs deux membres de SHAMAN TRIBU à la batterie et à la guitare ainsi que Mat, ancien chanteur de DREAM FOOL DISEASE. BLACK POPPERS joue du gros rock imprégné des années 1970 agrémenté d’une petite touche grunge. Leur musique est solide et énergique. Néanmoins, malgré une interprétation impeccable, on aimerait sentir le groupe un plus à l’aise sur cette scène et se donner un peu plus. Mat semble réservé et communique relativement peu. On aimerait sentir un peu plus d’enthousiasme partagé. Cela dit, pour une première dans cette salle, le groupe s’est bien défendu et encore une fois l’interprétation était suffisamment bonne pour qu’on les en félicite chaleureusement.


 





 


Cela fait déjà 10 ans que THE ARRS cumule les concerts à travers la France. Il était temps que le groupe pose ses valises le temps d’une soirée du côté de Saint-Etienne. Le public semble d’ailleurs ravi comme en témoigne son soudain réveil, une preuve incontestable de son attente. Le groupe est accueilli à grands coups de stage diving et mosh-pit. Visiblement, le hardcore prend vite sur ce public. En effet, même s’il n’y pas non plus la foule des grands soirs, on constate qu’un nombre assez conséquent de personne s’est déplacé mais pas non plus suffisamment pour obtenir une foule compacte qui éviterait à bien de jeunes excités de se retrouver sans cesse par terre à chaque lancement de pogos. Le public metal est tout de même assez intelligent pour ramasser rapidement les accidentés du mosh-pit. Malgré tout, THE ARRS se donne à 100% mais il manque un lien avec ce public effervescent. On sent comme une distance entre ce qui se passe sur scène et dans la fosse, peut-être est-ce du à cette hauteur dont les scènes sont par nature ainsi faites… Le contact existe mais manque de chaleur. Pour une première à Saint-Etienne et un accueil tel que celui-ci, on aurait souhaité un petit quelque chose de plus que les gimmicks habituels et un peu trop prévisibles.


 





 


Mais où était donc passé MASS HYSTERIA ces dix dernières années ? On me signale qua le groupe a continué à sortir des albums et qu’ils auraient même fait la première partie de LIMP BIZKIT au Zénith de Paris et de METALLICA aux arènes de Nîmes. Le groupe avait pourtant connu un assez gros succès à la fin des années 1990 mais il semblerait que celui-ci se soit quelque peu estompé au fil du temps. Pourtant ces deux évènements auraient du permettre au groupe de reprendre le chemin des grosses scènes. Peut-être que les derniers albums en date ne sont pas montrés assez convaincants. En effet, ce soir, on remarque que la set list est composée des morceaux des différents moments de la carrière du groupe et ce sont bien sur les morceaux les plus anciens, « Donnez vous la Peine », « Knowledge is Power », ceux imprégnés de ces sonorités techno qui semblent le plus dynamiser le public. Les membres du groupe ont subi le passage du temps mais leur énergie est encore intacte. L’heure de ce set ne manque de morceaux dynamiques. L’interprétation scénique est à l’image des morceaux. Le groupe occupe totalement l’espace et donne tout ce qu’il a à donner sans sourciller. Le son n’est tout de même pas à la hauteur du groupe. Les basses résonnent et vous prennent l’estomac. Les parties de double pédale deviennent redoutables et du coup l’ensemble en pâti considérablement. Dommage, vraiment. Le set se termine avec l’invitation sur scène d’une partie du public. Celui-ci ne se fait pas prier et vient danser sur le titre « Respect To The Dance Floor ».


 




 


Le concert se termine à minuit et le public semble satisfait de sa soirée. Il faut dire que ce genre de soirée dans cette salle apparaîtrait presque comme un évènement.



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