CHRONIQUES CONCERTS

Vous avez aimé ce concert ?
BONECRUSHER FEST - PARIS
Avec : DYING FETUS + KEEP OF KALESSIN + CARNIFEX + FLESHGOD APOCALYPSE + BURNING THE MASSES + ANGELUS APATRIDA
  Date du concert : 07-03-2011
  Lieu : Trabendo - [ 75 ]
  Affluence : nc
  Contact organisateur : http://www.myspace.com/garmonboziainc
 
 
 
  Chronique : 14 mars 2011 , réalisée par Hellbangeuse - Photographe : Hellbangeuse
   
<p>En 2011, faites le plein de vitalit&eacute; avec un Bonecrusher Fest &agrave; l'affiche des plus fournies. Pas moins de six groupes se partagent ce soir la sc&egrave;ne et l'&eacute;ventail des styles propos&eacute;s n'est pas si r&eacute;ducteur qu'on voudrait bien le croire puisque pointures Brutal Death/Grindcore c&ocirc;toient sans encombre des formations aux influences plus nuanc&eacute;es, en t&eacute;moigne la pr&eacute;sence de KEEP OF KALESSIN mais &eacute;galement celle des thrasheux d'ANGELUS APATRIDA.</p>
<p>Ces derniers ouvrent d'ailleurs les hostilit&eacute;s peu avant dix-huit heures devant un Trabendo qui se remplit doucement. Les Espagnols d'ANGELUS APATRIDA distillent depuis maintenant quelques ann&eacute;es un Thrash aux accents techniques et &agrave; la vitalit&eacute; d&eacute;bordante. Ayant sorti l'ann&eacute;e derni&egrave;re son troisi&egrave;me album ("Clockwork"), la petite bande est d&eacute;j&agrave; sign&eacute;e chez Century Media m&ecirc;me si sa popularit&eacute; semble encore se restreindre &agrave; la fronti&egrave;re espagnole. Le Bonecrusher Fest est donc l'occasion r&ecirc;v&eacute;e de se tailler un nom dans la sc&egrave;ne europ&eacute;enne et c'est avec s&eacute;rieux que les musiciens s'y appliquent, encha&icirc;nant les morceaux comme si leur vie en d&eacute;pendait. De ce fait la communication n'est pas au top, mais les ambitieux solos de guitares et la belle expressivit&eacute; du chanteur ont bien vite fait de rattraper ce d&eacute;faut. Le public de son c&ocirc;t&eacute; semble appr&eacute;cier les compositions et r&eacute;agit avec entrain aux parties les plus enlev&eacute;es. Une prestation agr&eacute;able mais sans grande originalit&eacute; qui a le m&eacute;rite de ne pas nous assommer imm&eacute;diatement; le plus lourd restant effectivement &agrave; venir.</p>
<p><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_AngelusApatrida-01.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_AngelusApatrida-02.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_AngelusApatrida-03.jpg" border="0" alt="" width="25%" /></p>
<p>Apr&egrave;s des balances &eacute;clairs, c'est au tour de BURNING THE MASSES de faire ses preuves. Rempla&ccedil;ant au pied lev&eacute; les Britanniques d'ANNOTATION OF AN AUTOPSY, le groupe est bien d&eacute;cid&eacute; &agrave; se faire une place sur cette tourn&eacute;e et ce n'est pas leur chanteur Brian Kulikoff qui manque de volont&eacute; pour cela. Tel un fou &eacute;chapp&eacute; de l'asile, le jeune homme arpente la sc&egrave;ne avec un air d&eacute;ment, les yeux r&eacute;vuls&eacute;s et la voix criarde au possible. Malheureusement pour eux, le soundcheck a &eacute;t&eacute; si rapide que les instruments camouflent compl&egrave;tement le chant et cela jusqu'&agrave; la fin du set, malgr&eacute; les nombreuses demandes du chanteur pour de meilleurs r&eacute;glages. Il n'en reste pas moins que le tr&egrave;s am&eacute;ricain Death/Grind de BURNING THE MASSES se r&eacute;v&egrave;le diantrement efficace s'attirant les faveurs du public gr&acirc;ce &agrave; un savant m&eacute;lange entre des parties ultra rapides et d'autres sp&eacute;cialement con&ccedil;ues pour faire enfler le pit, v&eacute;ritables moshparts version Grind. Un groupe qui aura su s&eacute;duire une audience qui se fait d'ailleurs de plus en plus dense, signe que la soir&eacute;e est d&eacute;j&agrave; bien en place.</p>
<p><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_BurningTheMasses-01.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_BurningTheMasses-02.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_BurningTheMasses-03.jpg" border="0" alt="" width="25%" /></p>
<p>Place &agrave; pr&eacute;sent aux Italiens de FLESHGOD APOCALYPSE qui commencent depuis peu &agrave; se tailler une solide r&eacute;putation au sein la sc&egrave;ne Death europ&eacute;enne. Alliant une technique pouss&eacute;e &agrave; un sens aigu de la m&eacute;lodie, le groupe a su attirer l'attention des critiques depuis la sortie d'un premier album en 2008 ("Oracles"), suivi l'ann&eacute;e derni&egrave;re par l'EP "Mafia" qui a confirm&eacute; les talents d'un groupe qui fera encore parler de lui. Sc&eacute;niquement, FLESHGOD APOCALYPSE frappe tout aussi fort que sur CD gr&acirc;ce &agrave; un jeu sc&eacute;nique original (costumes de croque-mitaine tach&eacute;s ici et l&agrave; de sang et maquillage boueux) mais surtout gr&acirc;ce &agrave; une ma&icirc;trise &eacute;vidente des instruments. C'est propre, pr&eacute;cis et lourd, un v&eacute;ritable d&eacute;ferlement de violence servi par quelques samples et ajouts m&eacute;lodiques qui a&egrave;rent efficacement le tout. Quant &agrave; Francesco Paoli derri&egrave;re sa batterie, il est tout simplement &eacute;tonnant de dext&eacute;rit&eacute; : concentr&eacute; et droit comme un i derri&egrave;re son instrument, gracieux m&ecirc;me, il vous balance des blast-beats assommants et toujours bien cal&eacute;s, si naturellement qu'on finit par se demander s'il ne serait pas n&eacute; les baguettes &agrave; la main. Malgr&eacute; une voix qui a tendance &agrave; s'essouffler au fur et &agrave; mesure de la prestation, le public semble ravi de ce qui se passe sur sc&egrave;ne et le pit se fait de plus en plus mena&ccedil;ant. On ne se serait pas plaint si FLESHGOD APOCALYPSE avait jou&eacute; quelques morceaux de plus, mais il reste encore du monde &agrave; faire monter sur sc&egrave;ne et l'heure avance d&eacute;cid&eacute;ment &agrave; tout allure.</p>
<p><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_FleshgodApocalypse-01.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_FleshgodApocalypse-02.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_FleshgodApocalypse-03.jpg" border="0" alt="" width="25%" /></p>
<p>CARNIFEX, figure de proue du Deathcore am&eacute;ricain, a su rameuter nombre de ses fans ce soir et l'on remarque la pr&eacute;sence affirm&eacute;e de coreux dans le pit, tournoyant &agrave; folle allure et &eacute;crasant tout sur leur passage &agrave; peine les premi&egrave;res notes du set entam&eacute;es. Dans la fosse c'est la guerre et on n'en est d'ailleurs pas tr&egrave;s loin sur sc&egrave;ne. Mis &agrave; part un Cory Arford assez discret derri&egrave;re sa guitare, le reste du combo d&eacute;borde de vitalit&eacute; entre headbanging &agrave; r&eacute;p&eacute;tition (m&ecirc;me sans cheveux pour Scott Lewis) et &eacute;tirements en tous sens. Sur ce point, difficile d'&eacute;galer la prestance de Fred Calderon qui rempla&ccedil;ait une heure plus t&ocirc;t le bassiste de BURNING THE MASSES et se tortille dans tous les sens avec une souplesse digne des Tortues Ninja (croyez-moi ou pas). Niveau set-list, le dernier album de la formation "Hell Chose Me" est ce soir &agrave; l'honneur constituant une bonne moiti&eacute; des titres interpr&eacute;t&eacute;s, dont le tr&egrave;s efficace "Entombed Monarch" o&ugrave; Scott Lewis au chant manifeste sa fougue de taureau col&eacute;rique. Le show gardera la m&ecirc;me d&eacute;mence presque une heure durant malgr&eacute; une voix qui a tendance &agrave; perdre de sa vigueur au fil des morceaux, comme c'est tr&egrave;s souvent le cas au vu des lourdes exigences qu'impose un chant &agrave; la fois ultra caverneux et criard. Alors bien s&ucirc;r, il y a les fans et les d&eacute;tracteurs du groupe mais objectivement, c'est &agrave; une prestation globalement r&eacute;ussie que nous venons d'assister.</p>
<p><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_Carnifex-01.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_Carnifex-02.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_Carnifex-03.jpg" border="0" alt="" width="25%" /></p>
<p><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_Carnifex-04.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_Carnifex-05.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_Carnifex-06.jpg" border="0" alt="" width="25%" /></p>
<p>Changement de plateau pour accueillir &agrave; pr&eacute;sent les tr&egrave;s norv&eacute;giens KEEP OF KALESSIN. Dr&ocirc;le d'initiative que de faire jouer un groupe officiant dans un style plus orient&eacute; Black que Death mais vu les nombreux t-shirts &agrave; leur effigie qui pars&egrave;ment le public, ce choix ne semble pas avoir &eacute;t&eacute; une si mauvaise id&eacute;e que cela. Apr&egrave;s une arriv&eacute;e sur sc&egrave;ne pour ainsi dire triomphale, le set peut enfin commencer avec "Kolossus". N'en d&eacute;plaise d'ailleurs aux fans old-school du groupe puisque la quasi-totalit&eacute; du set se concentrera effectivement sur les deux derniers m&eacute;faits du quartet, mis &agrave; part le tr&egrave;s solitaire "Come Damnation", d'ailleurs brillamment interpr&eacute;t&eacute; au milieu d'un public ravi. Il n'en reste pas moins que le chant de Thebon se r&eacute;v&egrave;le par moments d&eacute;cevant, manquant de puissance et de variations malgr&eacute; les grands sourires irradiant son visage. Les autres musiciens b&eacute;n&eacute;ficient de leur c&ocirc;t&eacute; d'un jeu tr&egrave;s visuel et ma&icirc;tris&eacute; et on ne se lasse pas d'observer un Wizziac &agrave; la blondeur ang&eacute;lique qui para&icirc;t presque transcend&eacute; par son jeu m&ecirc;me s'il semble par instants tr&egrave;s distant du public. Le show se r&eacute;v&egrave;le ainsi appr&eacute;ciable et tout aussi efficace, servi par des samples aux ambiances &eacute;piques qui restituent sans exag&eacute;rer l'univers complexe et presque fantastique de KEEP OF KALESSIN. Un groupe qui tient toujours la route malgr&eacute; quelques faiblesses et tout le mal qu'on a pu en dire.</p>
<p><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_KeepOfKalessin-01.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_KeepOfKalessin-02.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_KeepOfKalessin-03.jpg" border="0" alt="" width="25%" /></p>
<p><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_KeepOfKalessin-04.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_KeepOfKalessin-05.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_KeepOfKalessin-06.jpg" border="0" alt="" width="25%" /></p>
<p>Il est maintenant temps d'accueillir les tr&egrave;s attendus DYING FETUS et c'est avec la plus grande simplicit&eacute; que le trio s'installe et d&eacute;bute son set par "Justifiable Homicide". Clairement, ce n'est pas sur sc&egrave;ne que vous verrez du mouvement puisque les musiciens resteront d&eacute;sesp&eacute;r&eacute;ment statiques tout le long de la prestation hormis un Trey Williams derri&egrave;re sa batterie qui se l&egrave;vera de temps &agrave; autre afin de mieux haranguer la foule. Pour du spectacle, c'est donc vers la fosse qu'il faudra se tourner. Et en effet, elle bouge plut&ocirc;t fort cette fosse et les pauvres slammeurs s'y aventurant un peu trop s'&eacute;crasent bien souvent sur le sol quand ils n'atterrissent pas lamentablement sur sc&egrave;ne, bousculant par la m&ecirc;me occasion le pied de micro de John Gallagher &agrave; plusieurs reprises. De l'agitation donc. Mais une qualit&eacute; sonore irr&eacute;prochable &agrave; un tel point qu'on ne voit plus trop d'int&eacute;r&ecirc;t &agrave; se plaindre du statisme des musiciens tant chaque instrument est ma&icirc;tris&eacute; &agrave; la perfection, rapide et pr&eacute;cis comme une incision chirurgicale avec pour r&eacute;sultat une puissance assez terrifiante quand on voit les trois gars inoffensifs qu'ils ont l'air d'&ecirc;tre. Les voix de John Gallagher et Sean Beasley sont pos&eacute;es, presque calmes mais parvenant n&eacute;anmoins &agrave; transmettre toute la haine et la violence qu'elles contiennent. Les classiques de la formation sont &eacute;videmment au programme avec, parmi tant d'autres, "One Shot, One Kill", "Descend Into Depravity", "Homicidal Retribution" ou encore "Kill Your Mother, Rape Your Dog". DYING FETUS ratisse donc large ce soir, du deuxi&egrave;me au dernier de ses albums avec toujours autant de ma&icirc;trise &agrave; l'ouvrage. Les innombrables changements de line-up que John Gallagher avait d&ucirc; r&eacute;soudre bien souvent seul semblent maintenant n'&ecirc;tre plus qu'un vilain souvenir. On regrette tout de m&ecirc;me que le combo ne communique pas un peu plus avec son public, mais les volontaires pourront se rattraper &agrave; la fin du concert en prenant quelques photos avec Trey Williams. Le show s'ach&egrave;ve sans rappel au bout d'une petite heure aussi simplement qu'il avait commenc&eacute;, ayant largement satisfait et impressionn&eacute; toute l'audience du Trabendo.</p>
<p><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_DyingFetus-01.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_DyingFetus-02.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_DyingFetus-03.jpg" border="0" alt="" width="25%" /></p>
<p><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_DyingFetus-04.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_DyingFetus-05.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/07-03-2011_ParisTrabendo_DyingFetus-06.jpg" border="0" alt="" width="25%" /></p>
<p>Le Bonecrusher Fest 2011 se r&eacute;v&egrave;le tout simplement une belle r&eacute;ussite, permettant &agrave; des groupes somme toute assez diff&eacute;rents de se produire en m&ecirc;me temps. Tout cela pour le plus grand plaisir d'un public tr&egrave;s vari&eacute; qui a manifestement appr&eacute;ci&eacute; cette prise de risque. On esp&egrave;re avoir le plaisir de retrouver une affiche aussi prometteuse l'ann&eacute;e prochaine et d'avoir ainsi de quoi se remplir &agrave; nouveau les oreilles de d&eacute;cibels enrag&eacute;s.</p>

no images were found




   
Partager sur Facebook