CHRONIQUES DE CONCERTS

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STONER RISE - PARIS
Avec : THE ELDERBERRIES + 7WEEKS + MUDWEISER
Date du concert : 09-03-2011  
Lieu : Le Glaz’art - [ 75 ]  
Affluence : nc  
Contact organisateur : http://www.sophiane.net/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 20 mars 2011 - Chroniqueur : GOHR - Photographe : GOHR  


Le Stoner Rise 2011 est, comme son nom l’indique, une tournée orientée Rock’n’roll bien gras, de quoi satisfaire les amateurs de groove et de lourdeur. Hélas, même au sein de la capitale, un mercredi soir du mois de mars, le « sex drugs and rock’n’roll » est détrôné par « métro, boulot, dodo ». De souvenir, jamais le Glaz’art n’a été aussi peu rempli, ce qui est d’autant plus compréhensible qu’aucune formation étrangère n’est là pour attirer le peuple en lui apportant une touche d’exotisme.


Quoiqu’il en soit, la soirée débute sur les chapeaux de roues avec THE ELDERBERRIES, formation qui, à défaut d’être complètement étrangère, comporte en ses rangs des musiciens britanniques et canadiens. Formé en 2002, le groupe se distingue par sa familiarité avec la scène et donc sa capacité de produire un show sans répit. Le Rock’n’roll des musiciens est un subtil mélange de Rock, de blues et de pop, complété par une légitime touche de Glam. Malgré un show bien carré, on déplore que la voix de Chris Boulton soit quelque peu poussive, à croire que la tournée, qui pourtant ne fait que commencer, l’a un peu fatigué. Une question reste néanmoins, en effet, puisqu’il s’agit du groupe dont la discographie est la plus fournie de la soirée, pourquoi est-ce à lui d’ouvrir ?



Viennent ensuite les limogeais 7WEEKS qui, depuis un an, ont fait couler beaucoup d’encre avec l’excellent « All channels off », un premier album acclamé par l’ensemble de la presse Rock-Métal pour son efficacité et son caractère dérangeant. Devenu depuis peu un trio, la formation n’en est pas pour autant affaiblie musicalement, ce qui hélas n’est pas le cas de ses prestations scéniques. Certes, sa musique reste écrasante, entre VOLBEAT, MUSTASCH et METALLICA, mais l’absence d’un second guitariste donne une cruelle impression de vide. Le bassiste et le guitariste se partagent le chant, plantés devant leur micro et sont, en fin de compte, assez statiques. C’est là où l’intervention d’un quatrième larron serait nécessaire, afin de remplir le vide laissé sur la scène, qui, soit dit en passant, n’est pas des plus grande. Bref, les amateurs de Stoner en ont pour leur argent, mais il manque cette petite étincelle, ce grain de folie qui ferrait de 7WEEKS une référence française du genre.




Autant nous pouvions comparer 7WEEKS à plusieurs formations célèbres, autant MUDWEISER, lui, ne ressemble qu’à l’une d’entre elle : MOTORHEAD. A l’instar de la bande à Lemmy, nos français proposent un Rock extrêmement gras aux relents Punk, lorgnant allégrement sur le terrain du Thrash. A l’inverse de 7WEEKS, notre quatuor se distingue par une présence à faire pâlir de nombreux groupes professionnels. Entre un chanteur extravaguant, du type Redneck sous cocaïne et un bassiste surexcité, sorti tout droit d’une formation Hardcore, MUDWEIZER semble mené par de joyeux lurons qui pourtant ne vous donnent pas envie d’être leurs copains, comme s’ils pouvaient à tout moment vous placer un couteau sous la gorge. Finalement, le groupe mérite amplement sa position en tête d’affiche tant il parvient dès la première chanson à mettre la barre très haut et à ne jamais laisser retomber la pression. Un groupe à suivre, mais qui gagnerait à se détacher un peu de son influence principale.





En conclusion, malgré la présence de trois groupes intéressant ce Stoner Rise Tour 2011 fut quelque peu gâché par l’absence de public. Que l’on n’accuse pas le prix du billet, douze euros pour trois groupes dans un sympathique club parisien, ça n’a rien d’excessif ! Un groupe étranger était par contre plus que nécessaire.



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