CHRONIQUES DE CONCERTS

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BLOODY SUNDAY FESTIVAL - LYON
Avec : LOUDBLAST, THE CNK, DESTINITY, STONEBURST, 314 PROJECT
Date du concert : 17-04-2011  
Lieu : CCO - Villeurbanne - [ 69 ]  
Affluence : 200  
Contact organisateur : http://www.myspace.com/myrefrencevents  
Interview :  
   
Date de la chronique : 23 avril 2011 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger  


Excellente idée de la part de My Référence Events d’avoir reprit le concept des « Bloody Sunday » qui sévissaient à Lyon il y a quelques années déjà. Ce soir donc le Bloody Sunday Festival nouveau nous propose une belle affiche de cinq formations métal avec en tête les vétérans du death/thrash Frenchie LOUDBLAST. Début des opérations à 17 heures, le pari est osé, le public sera-t-il présent à cette heure-ci, un Dimanche ensoleillé qui plus est, propice au « farniente » et apéros de toute sortes ?


 


Réponse illico avec le premier groupe qui démarre son set devant un public encore clairsemé certes, mais qui devient vite plus dense au fil des morceaux de 314 PROJECT de Lyon. Au menu, du lourd, du gras, du groove aussi avec un power-thrash à la PANTERA, DEVIL DRIVER et autre LAMB OF GOD. On reconnait des membres d’autres formations régionales qui oeuvrent déjà depuis pas mal de temps, alors c’est net, carré, précis, bien pro. L’originalité en fait c’est deux grogneurs en façade qui viennent nous interpeller sur fond de riffs décapants et de rythmique décoiffante avec un batteur très remarquè entre parenthèses. Trente minutes, c’est court mais suffisant pour satisfaire les connaisseurs et les découvreurs d’un public résolument métal qui apprécie le gig pour une bonne entrée en matière en cette fin d’après-midi dominicale.


 




 


Tiens, maintenant voici d’autres locaux, les fameux STONEBURST qui mine de rien font leur chemin sur la route des concerts, et ce soir retour à Lyon pour nous démontrer qu’ils ont bien progressé en live. C’est un fait, la chorégraphie sur scène s’est bien améliorée. Bonne présence musicale aussi avec toujours cette variété de style qui les caractérisent allant du Stoner au Thrash en passant par des moments calmes plus doom en voix claires. Chaud et froid donc, le frontman sait moduler ses cordes (vocales), ses acolytes assurent aux six cordes et autre basse/batterie, encore un bon batteur tiens ! Le groupe fait participer le public avec son fameux « Control/Hate » et termine avec un reprise intéressante de PRODIGY, pourquoi pas !


 




 


La nouvelle “idée” de la municipalité de Villeurbanne d’imposer une sono “bridée » à 98 décibels, déjà remarquée lors du dernier concert dans cette même salle deux jours auparavant (LE BAL DES ENRAGES), va ce soir s’avérer bien gênante pour les groupes, et le public évidemment. Les concerts de punk, métal et autres,dits « bruyants » pour certains vont en prendre un coup c’est certain au CCO. Il fallait le dire et vous informer, vous amateurs de certaines musiques dites « amplifiées », et au bout du compte « mal-aimées » par des gens « bien-pensants ». Ce coup de gueule passé, revenons-en au concert de ce soir. C’est donc DESTINITY, les thrasheurs que l’on ne présente plus qui vont faire les frais de la nouvelle réglementation. En effet on n’entend pas bien le chanteur/frontman et les guitares semblent lointaines. Et pourtant, le quintette Lyonnais connu hors de l’hexagone déborde d’énergie et de savoir –faire, il fait de son mieux et arrive tout de même à provoquer l’émoi dans les premiers rangs. C’est un show assurément efficace qui se déroule devant nous. DESTINITY reste un bon groupe de scène avec de bonnes compositions, c’est un fait indéniable. Set passionné aux accents volontaires et bien en place qui satisfait tout le monde, le groupe jouant « at home » pour une fois. Très bonne prestation malgré les ennuis cités plus haut.


 




 


Changement de style, changement d’ambiance après trois combos de la mouvance thrash, avec THE CNK. THE CNK fait son entrée sur les planches avec une musique indus au penchant martial avec uniformes à prendre au second degré, la « provoc » étant de mise pour les Parisiens emmenés par le chanteur Rose Hreidmarr (ex-ANOREXIA NERVOSA). Connus pour leur penchant black/indus, les musiciens vont évidemment nous présenter des titres issus de leur second album « Ode To Joy » inspiré de l’œuvre classique de Ludwig Van Beethoven. Rythmique cyber-heavy, projections en fond d’écran, intensité d’un métal se voulant révolutionnaire, on passe ici à du EMPEROR jusqu’à une reprise de Leonard Cohen. Curieux show, curieuse musique, énergique, criarde, frôlant les beat techno et une haine sous-jacente à prendre en dérision. Dérision, intensité, provocation, sont les maitre-mots de cet électro-métal se voulant avant-gardiste et qui fait de l’effet sur un public dont une partie à fait le déplacement pour eux visiblement.


 




 


Passons maintenant au métal-de-la-mort de la tête d’affiche en l’occurrence LOUDBLAST. LOUDBLAST qui avait écrit et composé des titres intemporels dans le début des années 90 en précurseurs de la scène brutal-métal Française. Après quelques années de « stand-by », de réflexion aussi, il a décidé depuis l’an dernier de repartir au combat, de remonter au créneau, par passion semble-t-il, et ce soir cela se ressent. Bien qu’étant sceptique sur ce retour, je sois avouer que ce soir les « Louds » nous ont accroché, nous ont collé au plafond avec des compositions du nouvel opus « Frozen Moments Between Life And Death » telles que « Emptines Crushes My Soul », « Frozen Moments Between Life And Death » » et « Nosce Te Ipsum », mais aussi avec des anciens titres «comme « Cross The Treshold » et « Taste Me ». Bien sûr il ne reste de la formation initiale que le guitariste/chanteur Stéphane Buriez à la voix abrasive et l’imposant batteur Hervé Coquerel, mais c’est en quelque sorte l’âme du groupe Lillois. On ne s’y trompe pas, les jeunes découvrent et apprécient, les anciens qui ont connu les 90’s redécouvrent et repartent en guerre avec les death-métalleux frenchies qui cette fois semblent réussir leur « come-back ». Leur prestation de ce soir remet en quelque sorte les « pendules à l’heure » et personnellement je me suis « réconcilié « avec LOUDBLAST, définitivement, excellent !


 





 


Conclusion : un “Bloody Sunday” qui aurait pu être meilleur quant à la participation, mais qui au bout du compte se révèle être une bonne expérience de l’avis de beaucoup, à renouveler pourquoi pas, les métalleux sont prévenus. Merci à My Référence Events et à tous pour ce Dimanche pas comme les autres bien sympathique de toutes façons.



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