CHRONIQUES DE CONCERTS

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OBITUARY - MONTPELLIER (ST JEAN DE VEDAS)
Avec : OBITUARY, GRAVE, PATHOLOGY
Date du concert : 20-04-2011  
Lieu : Secret Place - [ 34 ]  
Affluence : N.C  
Contact organisateur : http://www.toutafond.com/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 28 avril 2011 - Chroniqueur : MazaK - Photographe : Mazak  


Avec quelques jours d’avance, l’association « TOUT A FOND » en partenariat avec la troupe de la KICK ASS prod, à défaut de nous offrir quelques chocolats pour fêter dignement la résurrection du Christ, nous propose une affiche 100% death-metal ! Personne ne va s’en plaindre, bien au contraire ! Trois groupes, trois visions différentes du death-metooooool, un endroit à taille humaine… Autant dire que la soirée se présente comme ultime, festive et surtout torride. L’annonce d’un tel programme a rameuté une jolie foule de chevelus, de nostalgiques, de jeunes débutants « es-headbanging » et autres bouffeurs de sonorités morbides. La SECRET PLACE annonce complet ! La configuration des lieux en rebuterait plus d’un mais l’endroit possède tous les avantages d’un club où le mot « convivialité » prend tout son sens (certains profitent pleinement du bar, du patio, des stands merchandising, du bonheur de croiser les groupes, de l’odeur des grillades…)


 


L’heure c’est l’heure et les grindeux de PATHOLOGY viennent perturber le côté bucolique de ce début de soirée. Ce qui frappe de prime abord dans la performance de ces jeunes ricains, c’est cet entrain communicatif : le groupe est là pour en démordre et cela se sent. Apparemment, le combo est aux anges et la prestation est hyper énergique, à la limite du challenge. L’attitude du vocaliste est impressionnante, la hargne au rendez-vous, la technique indéniable. Même si PATHOLOGY n’apporte rien de bien nouveau musicalement et qu’il se cantonne à ne proposer qu’un death-brutal classique entrecoupé de grind « prévisible », il reste néanmoins une bête de scène.


 




 


Changement de plateau rapide pour pouvoir accueillir les suédois de GRAVE. Le groupe s’est souvent comporté en « canard boiteux » de la scène death scandinave. Effectivement, le combo a, pour la plupart du temps, évolué dans l’ombre de DISMEMBER et ENTOMBED. Line-up instable et autres circonstances n’ont jamais arrangé la situation. Qu’à cela ne tienne, GRAVE reste une valeur sûre et peut compter sur une fan-base solide. Aucun doute, ce soir le groupe est attendu comme le messie. Etonnant de constater à quel point leur death-metal traditionnel reste dans l’air du temps ! Devant un auditoire conquis dès le premier titre, GRAVE nous donne une petite leçon de violence. Un plaisir non dissimulé s’affiche tout au long de la prestation. Pas de chichi ! Des musiciens au taquet, des attitudes sincères et une exécution irréprochable. Le public ne s’y trompe pas en rendant coup pour coup, et éviter l’assaut du public relève du challenge. Cerise sur le gâteau : un son clair et puissant. Une belle claque dans les gencives (au propre comme au figuré) !


 




 


La SECRET PLACE s’est transformée en sauna, les murs suintent et les déplacements deviennent improbables et risqués. Les membres d’OBITUARY auront quelques difficultés à accéder à la scène. Les backstages sont à l’extérieur et il faudra aux floridiens plusieurs minutes pour traverser la cohue. Le plaisir est immense de pouvoir assister à un set du groupe dans un tel contexte. Il est tout de suite évident que le professionnalisme du groupe n’est plus à démontrer, et le plus surprenant réside dans un aplomb « mode sourire et décontraction » à mille lieux de la musique ici proposée. Loin des grandes scènes souvent impersonnelles, les zouaves se régalent. Le « Redneck Stomp » du départ mettra tout le monde au parfum ! L’endroit devient irrespirable et la suite ne sera qu’un enchainement de « classiques ». Les moments de bravoure, et ils seront nombreux, se succèdent sans aucun temps mort : « Threatening Skies », « The End Complete », « Evil Ways » et un « Slowy We Rot » d’anthologie ! Le son est de bonne facture même si parfois l’on pourra reprocher une batterie un peu trop présente, étouffant légèrement les guitares. Hormis ce petit détail, OBITUARY prouve qu’il en a toujours dans le pantalon et qu’il mérite encore son statut de pionnier !


 





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