CHRONIQUES CONCERTS

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ENSLAVED - PARIS
Avec : enslaved, negura bunget, vulture industries
  Date du concert : 25-04-2011
  Lieu : Nouveau Casino - [ 75 ]
  Affluence : NC
  Contact organisateur : http://www.myspace.com/garmonboziainc
 
 
 
  Chronique : 10 mai 2011 , réalisée par Hellbangeuse - Photographe : Hellbangeuse http://www.flickr.com/photos/hellbangeuse
   
<p>Difficile de dire qu&rsquo;il ne se passe jamais rien dans les salles parisiennes lorsque Kamelot, Atheist et Enslaved posent le m&ecirc;me jour leurs bagages dans la capitale. Et contre toute attente, cette offre pl&eacute;thorique n&rsquo;a visiblement pas emp&ecirc;ch&eacute; le Nouveau Casino de se la jouer sold-out, rassemblant ainsi un parterre de fans dont il faut bien reconna&icirc;tre que certains attendent la date depuis octobre dernier, report de tourn&eacute;e oblige.</p>
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<p>Pour commencer la soir&eacute;e, les norv&eacute;giens de VULTURE INDUSTRIES prennent place sur une sc&egrave;ne ridiculement petite, encombr&eacute;e par tout le mat&eacute;riel des groupes. Difficile donc de cr&eacute;er un jeu de sc&egrave;ne efficace. Pourtant, le quintette est bien r&eacute;solu &agrave; offrir le meilleur de soi et plonger le public dans un univers malsain o&ugrave; le perp&eacute;tuel conflit d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t entre influences Black, aspect m&eacute;lodique et sonorit&eacute;s grasses se montre tout &agrave; fait concluant. Le set, court mais intense est men&eacute; d&rsquo;une poigne de fer par un chanteur (Bj&oslash;rnar Erevik Nilsen) dont les expressions ne sont pas sans &eacute;voquer l&rsquo;attitude d&rsquo;un fou &eacute;chapp&eacute; de l&rsquo;asile. Ce charisme porte v&eacute;ritablement le groupe tout au long de la prestation et les musiciens, visuels et intrigants &agrave; leur mani&egrave;re, permettent &agrave; VULTURE INDUSTRIES de d&eacute;montrer &agrave; une audience conquise la maturit&eacute; et l&rsquo;efficacit&eacute; de ses compositions.</p>
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<p><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/25-04-2011_Paris_VultureIndustries-01.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/25-04-2011_Paris_VultureIndustries-02.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/25-04-2011_Paris_VultureIndustries-03.jpg" border="0" alt="" width="25%" /></p>
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<p>Apr&egrave;s une petite pause o&ugrave; la fosse commence &agrave; se compacter, les romains de NEGURA BUNGET entrent en sc&egrave;ne. V&eacute;ritable ovni musical que cette formation dont l&rsquo;univers majestueux int&egrave;gre &agrave; ses compositions quantit&eacute; d&rsquo;instruments dont personne ne conna&icirc;t vraiment le nom. L&rsquo;encombrement de l&rsquo;espace par tous ces &laquo; objets &raquo; devient d&rsquo;ailleurs g&ecirc;nant lorsque l&rsquo;on s&rsquo;aper&ccedil;oit que le chanteur/percussionniste est rel&eacute;gu&eacute; &agrave; l&rsquo;extr&ecirc;me fond de la sc&egrave;ne. Et l&rsquo;on ne peut pas dire que le groupe accorde de l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &agrave; la communication : cet aspect du show est en effet compl&egrave;tement inexistant. Mais l&agrave; o&ugrave; NEGURA BUNGET se r&eacute;v&egrave;le bluffant, c&rsquo;est dans la force d&rsquo;une musique complexe aux atmosph&egrave;res indescriptibles, reflet de compositions de toute beaut&eacute;. Bien s&ucirc;r, il faut pour cela oublier le manque flagrant d&rsquo;assurance de chacun des musiciens et le ridicule de certaines situations o&ugrave; la bizarrerie des instruments utilis&eacute;s interpelle. N&eacute;anmoins, NEGURA BUNGET parvient &agrave; transmettre en live son univers personnel si envoutant sur CD, ce qui n&rsquo;est pas chose ais&eacute;e &agrave; la vue du mal que se donnent chacun des artistes. Une prestation pleine d&rsquo;&eacute;motion qui pourrait &ecirc;tre am&eacute;lior&eacute;e par une meilleure confiance en soi du groupe.</p>
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<p><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/25-04-2011_Paris_NeguraBunget-01.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/25-04-2011_Paris_NeguraBunget-02.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/25-04-2011_Paris_NeguraBunget-03.jpg" border="0" alt="" width="25%" /></p>
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<p>On ne va tout de m&ecirc;me pas mentir : ce que tout le monde attend ce soir, c&rsquo;est qu&rsquo;ENSLAVED commence son show. Et cela peine &agrave; arriver &agrave; cause d&rsquo;un changement de plateau qui para&icirc;t interminable malgr&eacute; les efforts d&rsquo;une manager hyper professionnelle mettant carr&eacute;ment la main &agrave; la p&acirc;te. Au bout d&rsquo;un certain temps tout de m&ecirc;me, le groupe peut enfin arriver sous les acclamations d&rsquo;une foule qui n&rsquo;en peut plus d&rsquo;attendre. Le set commence sur l&rsquo;angoissant &laquo; Axioma &raquo; afin que la troupe puisse s&rsquo;installer tranquillement et que le public respire une derni&egrave;re fois avant que tout ne s&rsquo;enflamme. Puis arrive le majestueux &laquo; Ethica Odini &raquo; aussi m&eacute;lancolique que violent et la fosse perd litt&eacute;ralement la t&ecirc;te. &Ccedil;a se bouscule dans tous les sens, les premiers rangs s&rsquo;&eacute;touffent presque mais le plaisir est au rendez-vous. Les Norv&eacute;giens assurent le show avec une certaine &eacute;nergie, &agrave; l&rsquo;image d&rsquo;Ice Dale qui selon Grutle (chant/guitare) &laquo; joue comme s&rsquo;il n&rsquo;y avait pas de lendemain &raquo;. L&rsquo;ambiance est plaisante au possible avec un groupe qui reste proche de son public gr&acirc;ce notamment &agrave; un certain penchant de Grutle pour la plaisanterie et les blagues sur les emos. Malgr&eacute; ces interm&egrave;des qui permettent &agrave; l&rsquo;audience de ne pas suffoquer, le show reste intens&eacute;ment &eacute;puisant, presque sans r&eacute;pit et d&rsquo;une qualit&eacute; musicale &eacute;vidente. Seule la voix du clavieriste Herbrand Larsen semble absente, pour le reste il n&rsquo;y a pas vraiment grand-chose &agrave; critiquer. Les morceaux s&rsquo;&eacute;gr&egrave;nent ainsi les uns apr&egrave;s les autres dans la folie ambiante et la part belle est laiss&eacute;e aux compositions les plus r&eacute;centes : &laquo; Raidho &raquo;, &laquo; Giant &raquo;, &laquo; Lightening &raquo; ou encore &laquo; Ground &raquo;. Mais ENSLAVED conna&icirc;t bien ses fans et n&rsquo;oublie pas non plus ses morceaux phares. Le public profite donc &eacute;galement de l&rsquo;occasion pour se r&eacute;jouir sur &laquo; Isa &raquo;, &laquo; Ruun &raquo; et m&ecirc;me sur le rarissime &laquo; Allfa&eth;r O&eth;inn &raquo; datant tout de m&ecirc;me de 1992. Lorsque l&rsquo;heure vient de se dire au revoir et de serrer quelques mains, on ressent la m&eacute;lancolie d&rsquo;une salle qui en voudrait encore plus. Un set aussi humain qu&rsquo;impressionnant qui aura une fois de plus prouv&eacute; qu&rsquo;ENSLAVED ne se laisse absolument pas vieillir.</p>
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<p><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/25-04-2011_Paris_Ensalved-01.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/25-04-2011_Paris_Ensalved-02.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/25-04-2011_Paris_Ensalved-03.jpg" border="0" alt="" width="25%" /></p>
<p><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/25-04-2011_Paris_Ensalved-04.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/25-04-2011_Paris_Ensalved-05.jpg" border="0" alt="" width="25%" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/25-04-2011_Paris_Ensalved-06.jpg" border="0" alt="" width="25%" /></p>
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<p>Belle soir&eacute;e au Nouveau Casino o&ugrave; vari&eacute;t&eacute; et richesse musicale ont domin&eacute; les sets de trois groupes pourtant bien diff&eacute;rents. On rentre chez soi en sueur mais heureux d&rsquo;en avoir une fois de plus pris plein les oreilles.</p>

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