Ce vendredi soir 9 Mars, il pleut et ce n'est pas l'affluence devant le Lyon's Hall, il est 20h30.
A l'intérieur, le groupe Hackdown en est encore à effectuer sa balance. Et c'est donc une demi-heure plus tard environ que l'on ouvre les portes au public.

Après un bon moment encore, SPITTIN FLEA (de Bourgoin - nord Isère) monte sur scène, et dans la salle qui commence à bien se remplir, le public montre des signes d'impatience. En effet, il faut faire face à beaucoup d'ennuis techniques, il me semble.
Enfin, démarrage du premier morceau vers 21h30. Surprise, en dehors du classique guitare, basse, batterie, nous avons droit à une violoniste et des samples.
L'originalité est de mise avec ce violon insolite au milieu de sonorités tantôt thrash, tantôt hardcore, voire même folk.
On aime ou on aime pas, mais ceux des premiers rangs ne se font pas prier pour headbanguer dans les passages les plus intenses. Il y a encore du travail de cohésion pour que cela sonne un peu plus carré. Mais indéniablement, il en ressort une forte personnalité.
Tout ceci est très intéressant. A suivre donc !

Après quelques vidéos passées sur l'écran de la salle, le second combo de la soirée, HACKDOWN de Paris, démarre son set sur les chapeaux de roue.
Avec une attitude peut-être un peu trop hardcore déjà vue à maintes reprises avec d'autres groupes du genre ; ils n'arrivent pas à faire bouger les gens restés collés au bar. Et malgré un chant death et un second chanteur venu en renfort qui se donne à fond, rien n'y fait !
Nous avons même droit à un morceau purement rock n'roll.
Au final, leur prestation ne restera pas dans nos mémoires.

Pour la suite, l'on s'active avec le changement de batterie, beau matériel qui nous laisse présager d'une bonne rythmique.
Avec BRAINLESS, bien connu des Lyonnais, tous les amis et fans se massent devant la scène.
Si la musique de Brainless reste inclassable dans la mouvance métal, leur set fait mouche tout de suite. L'on ressent les influences de Will Haven et Dillinger Escape Plan. Le batteur tient ses promesse et martèle les fûts avec rage mais aussi avec une certaine facilité.
Les morceaux s'enchaînent. Le son n'est pas génial, alors l'on joue à l'énergie. Raphy le guitariste s'envole littéralement. Le chanteur se tord par terre et même le bassiste se repose le pied sur lui. Cette fois, tout le monde dans la salle est déchaîné. Stages diving à gogo, et la pression ne retombera pas avant la fin du set.

On en redemande, mais le groupe, épuisé, hésite et finalement débranche tout.
Une autre fois peut-être !

Encore une bonne soirée à l'actif du Lyon's Hall où l'on découvre beaucoupe de nouveaux talents.