CHRONIQUES DE CONCERTS

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WEEK- END OF HORROR - LYON
Avec : SKOX, NEPHREN-KA, DREAMFOOL DISEASE
Date du concert : 14-05-2011  
Lieu : Le Moko - [ 69 ]  
Affluence : 50  
Contact organisateur : http://fr.myspace.com/dreamfoolprod  
Interview :  
   
Date de la chronique : 18 mai 2011 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger  


Seconde soirée du Week End Of Horror à Lyon organisée par CHART, musicien et chroniqueur de webzine à ses heures, ce Samedi 14 Mai. Après la fermeture du mythique Lyon’s Hall de Vaise-City, les groupes métal de la région Lyonnaise et Stéphanoise s’éparpillent dans de petites soirées qui ont lieu soit dans des péniches soit dans les caves des bars de Lugdunum. Alors ce soir, nouvelle cave, nouveau bar appelé le Moko (avec un patron pas très coopératif soit dit en passant), situé au pied des pentes de la Croix-Rousse.


 


Dans ce lieux exigu aux lumières blafardes vont se succéder trois prestations avec au menu du lourd, du brutal, du sombre, du saignant pour les conduits auditifs, bref du métal extrême comme on l’aime, alors savourons avec tout d’abord les Stéphanois de DREAM FOOL DISEASE. Le concert a prit du retard (beaucoup) mais le quintette n’est pas venu jouer à Lyon pour faire du bal musette. Parti au départ d’un power/thrash de facture classique, le groupe s’est progressivement tourné vers du black, du death tout en conservant sa base thrashisante d’une efficacité redoutable, pour les amateurs d’étiquettes on peut donc parler de black/thrash pourquoi pas. Le son est relativement bon par rapport à la configuration des lieux où les groupes doivent se mêler au public, l’estrade ne pouvant accueillir que la batterie et un ou deux musiciens pas trop remuants. Les compositions de DREAM FOOL DISEASE sont intéressantes et les envois bien accrocheurs, avec deux guitares en façade la puissance de feu est renforcée. Le chant colle bien dans cette nouvelle voie et comme pour nous rappeler ses racines la formation nous gratifie d’une reprise de SEPULTURA toujours appréciée. Le groupe avance et avec de bonnes prestations comme ce soir, il devrait bien vite se faire mieux connaitre et reconnaitre.


 




 


Place maintenant au death sans compromis, pur et dur avec ceux de Clermont-Ferrand NEPHREN-KA pour un voyage au bord du NILE. Ce groupe à su se démarquer des bonnes influences de MORBID ANGEL et autre HATE ETERNAL pour nous envoyer des titres brutaux et techniques qui nous plongent au bord de la SUFFOCATION. Comme vous l’aurez comprit les Auvergnats ne sont pas novices en la matière et, une certaine sauvagerie pro, maitrisée et technique nous prend à la gorge. Et puis, il faut souligner l’apport d’une basse énorme dont les lignes propulsent ce métal extrême tel un turbo-réacteur sur le tarmac de Roissy. Leur set passe vite malgré une sono qui aurait pu être meilleure mais là, c’est une autre histoire car il devient difficile de trouver de petites salles de concert dignes de ce nom dans la région. En tous cas le show des death-métalleux Auvergnats fut quand même concluant et apprécié à sa juste valeur je pense, comme leur dernier opus « Revenge And Supremacy ».


 




 


Minuit bientôt, l’heure du crime. Mais non, l’heure pour les Lyonnais de SKOX d’envoyer la purée thrash/death pour nous coller aux murs de la cave des terreaux. A chaque fois que je vois SKOX en live, je me demande pourquoi ce groupe n’apparait pas plus au grand jour dans la scène brutale métallique. En effet si vous avez eu l’occasion d’écouter les titres monstrueux de leur dernier EP, comme « Internal Burns » et « Under God’s Illusions » et de les apprécier ensuite lors de concerts, vous penserez que ce quintette à toutes les cartes en main pour vous ramoner de bonne façon les « cages à miel » en vous donnant des fourmis dans les membres. Avec maintenant deux guitaristes, le groupe a encore accentué la force de ses prestations, c’est évident. Chaque titre est un direct « in your face » et les tricotages malsains des six cordistes vous laminent les neurones. Frontman acharné, musiciens déchainée, ont fait trembler la voûte et n’ont pas oublié eux aussi, le « Dead Embryonic Cells » de SEPULTURA cerise sur le gâteau. On vous revoit quand pour reprendre notre dose de thrash vitaminé ?


 




 


Au final, ce fut une soirée fort sympathique qui malgré certaines contraintes des lieux, nous a montré encore une fois que le métal-de-la-mort-qui-tue, est toujours bien vivant dans la capitale des Gaules, c.q.f.d.



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