Il fallait bien un livre pour retracer les dix ans du Hellfest Open Air. C’est chose faite avec ce gros grimoire de 336 pages, ses 140 artistes et pas

loin de 500 photos. Un gros travail de recherche donc pour retrouver les crédits photos, interviews, divers articles etc…qui ont fait l’histoire du

festival.

Il faut dire qu’il en impose le pavé. Sa couverture reprend certains codes ésotériques voire black metal avec des enluminures qui passent par

toutes les nuances de gris. Le logo du fest est en relief de couleur métallisée, le tout sur fond noir. Il pèse lourd aussi et pour trente-cinq euros

(hors frais de port) vous en aurez pour votre argent. Les matières sont également de qualité que cela soit la couverture et le papier photo.

L’ouvrage est articulé ainsi : Du Fury Fest au Hellfest – Derrière la scène – Devant la scène – Autour de la scène – Sur scène

Chapitres suffisamment évocateurs et simples, intelligemment pensés, pour ne pas se perdre dans tout ce qui gravite autour du festival.

Alors non je ne vais pas vous détailler tous les chapitres, vous pensez bien. Je suis là pour vous mettre l’eau à la bouche (et non je n’ai pas

d’actions chez Hellfest Productions…). Oui vous aurez droit à un petit mot dithyrambique de Phil H.Anselmo en guise d’introduction, des

anecdotes croustillantes sur les galères du début. Des récits sur l’envers du décor. C’est une véritable bible où, scène par scène, tous les groupes

sont listés (nom du groupe avec textes ou interviews, dates des différents passages). Quelques grincheux pourront néanmoins s’appesantir sur le

fait que l’on ne parle pas assez des débuts quand cela s’appelait le Fury Fest. C’est un point de vue qui se défend.

Pour ce qui concerne les photos, nul doute que ceux qui possèdent déjà « le précieux » ont dévoré le livre pour voir si leurs trognes figurent sur

un des clichés. Personne n’est oublié : Les bénévoles, festivaliers, Hellfest Cult, la sécurité et j’en passe… Pour terminer le livre, une avalanche

de statistiques et toutes les affiches depuis 2006. Ben Barbaud ne voulait pas quelque chose d’ennuyeux. Pari gagné donc sous la plume de Lelo

et Ronan Thenadey pour le travail sur les photographies. Un ouvrage que vous devez classer dans votre bibliothèque dans la partie « beaux

livres ». Pour terminer, les fêtes de noël approchent à grands pas et je vais paraphraser Sandrine ma charmante belle-sœur par ces mots : « Moi je

dis ça, je dis rien… ».