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ENTER SHIKARI
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Mise en ligne le : 21 mars 2016  | Intervieweur : inglewood | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
En préambule à leur concert Parisien au Trabendo, le groupe Enter Shikari représenté par le guitariste Liam « Rory C » Clewlow et le batteur Rob Rolfe nous a accordé une interview.

Propos recueillis par Laura et Jean­Philippe.


01: Salut et merci de nous recevoir, vous parlez Français ?

Non, pas vraiment. On a étudié le Français à l'école mais c'était il y a plus de 15 ans donc ...


02: Vous êtes au milieu du Mindsweeper tour, comment ça va jusqu'à maintenant ? Pas trop fatigué ?

Ça va. Nous avons eu 10 jours de pause avant de démarrer la tournée Française, ça nous a permis de nous reposer un peu.
La vie dans le tour bus n'est pas des plus facile mais on a des lits corrects et un chauffeur donc ça nous permet de dormir relativement bien. Par contre, il n'y a pas douche. Du coup, on est toujours assez content d'arriver dans les loges pour pouvoir faire un brin de toilette.
On évite d'emmener des filles en tournée avec nous parce que souvent c'est pas génial pour elles.
Ceci dit l’accueil est fantastique partout, surtout ici en France. Nous avons déjà eu l'occasion de le constater, vous les français, vous êtes particulièrement cinglés.


03: La tournée Française se déroule dans des salles de petite ou moyenne capacité alors qu'en Angleterre vous jouez dans des salles plus grandes avec un gros light show et le système de son quadriphonique, pourquoi ?

Et bien, écoute, la raison est plutot simple, nous ne pourrions malheureusement pas remplir des salles aussi grandes ici qu'en Angleterre et par conséquent, il nous était complètement impossible d'emmener tout le light show et le système quadriphonique avec nous.
Toutefois, nous tenons à dire que l'ambiance dans ces endroits plus petits est vraiment énergisante et nous donne beaucoup de plaisir. Nous aimons le contact avec le public et ressentir de près les émotions des fans. Quand tu es sur scène, c'est assez cool aussi de pouvoir voir les tronches que font les fans pendant le concert.


04: Dans votre dernier album The Mindsweep, il y a un titre: Slipshod, que j'aime beaucoup. Quelle est l'histoire de ce titre ? Il se déroule dans un restaurant peu acceuillant, il y a­t­il un fond de vérité ? J'espère que ce n'était pas en France !

Oh, non (rires), tu sais, ça fait partit de ces chansons écritent après quelques bières, c'est juste un gros délire. Il ne faut pas toujours nous prendre au sérieux.
Au passage, le catering en France est toujours excellent, nous aimons beaucoup la cuisine ici. Je pense pouvoir dire que ce que c'est en Allemagne et en France qu'on nous sert les meilleurs repas.


05: En début d'année vous avez sorti le single Redshift. Cela veut­il dire que le futur album est déjà en cours d'écriture? Redshift préfigure­t­il l'avenir d'Enter Shikari ?

Oui et non, tu sais, Rou est constament entrain d'écrire des trucs et c'est tout naturellement que nous avons sortis ce single, sans plus de prétentions. Pour l'instant, nous avons déjà 3 ou 4 titres en enregistrés en démo mais rien d'officiel encore.


06: J'ai étudié attentivement vos statistiques de concert via le site setlistfm (je leur tend un dossier imprimé avec différents graphiques) afin de trouver la chanson que vous jouez à chaque concert. Il s'agit de Mothership, y a­ t­il une raison ? Un débat chez les fans existe sur la signification de ce titre, vous nous éclairez ?

(rires !) J'adore ce site, c'est vraiment cool de regarder ça !
Ça date du premier album Take to the skies, au rique de te décevoir, il y a du sens mais en fait, c'est comme une poésie, un assemblage de mots qui fonctionnent bien ensemble.
Je ne peux t'en dire plus, mais c'était une super période, c'est plus tout jeune.


07: Nous arrivons au terme de cette interview et ma dernière question sera en rapport avec les évènement de novembre dernier à Paris et notamment la tuerie du Bataclan. Ces évènements ont-­ils eu un impact sur votre décision de revenir jouer en France ? Certains groupes, notamment américains n'ont pas reprogrammés de date à Paris.

Pas du tout, ça ne nous a pas traversé l'esprit une seule seconde. Ce sont des psychopathes qui ne doivent pas nous faire peur, il faut continuer à vivre et faire ce qui nous plait comme aller à des concerts. C'est assez drôle que les groupes américains soient effrayés de jouer en France alors qu'il y a une tuerie par jour chez eux.


08: Merci pour ça, on compte sur vous pour faire le show et être au moins aussi cinglés que nous.

Mention spéciale à l'équipe de tournée qui a été très disponible avec nous et évidement au groupe pour sa gentillesse.

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