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Mise en ligne le : 01 avril 2017  | Intervieweur : ceresdenis | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
01 / Bonjour.
On est au Hard Rock Café de Paris pour la sortie du nouvel album « La partition » d’Uneven Structure qui sortira le 21 avril. Peux-tu te présenter aux lecteurs de Pavillon 666 ?

Bonjour, je suis Arnaud, batteur du groupe depuis l’été 2015. Avant ça, j’ai joué dans d’autres groupes comme Zuul Fx et Kadinja. J’ai 5 autres copains dans le groupe. Il y a Matthieu au chant, Igor le guitariste, Benoit à la bass, Jérôme à la deuxième guitare et tout dernièrement Steeves à la troisième guitare.


02 / Quand le groupe a-t-il été formé et comment a-t-il évolué ?

Le groupe a été formé en 2008 avec différents changements de musiciens. Je suis l’avant dernier arrivé juste avant Steeves qui est venu remplacer Aurélien qui a dû prendre un peu de recul pour se consacrer plus particulièrement à sa carrière de production.


03 / Au niveau situation géographique, vous êtes tous dans la même région ?

Non pas vraiment. On est un peu éclaté. Igor, Ben et Matthieu sont à Montpellier. Moi je suis au nord-ouest de Paris, Steeve était à Londres jusqu’à pas très longtemps et Jérôme est à Lyon.


04 / Du coup le processus de composition et de répétition n’a-t-il pas été plus dur à cause de cette situation ?

Non du tout. On travaille beaucoup à distance pour tout ce qui est enregistrement, feedback, création et organisation. Pour tout ce qui est travail qui doit se faire ensemble comme des répétitions ou tournages de clip, on se retrouve dans des points stratégiques comme Montpellier, Metz ou Lyon. C’est un gros travail logistique mais on fait les choses efficacement.


05 / Au niveau de ce deuxième album, quels sont les évolutions majeures présentes sur cet opus par rapport au premier ?

On a voulu garder le même esprit, la même trame et la même dynamique de travail dans la mesure où nous avons tout fait nous-même. On n’a pas voulu faire appel à un producteur ou quelqu’un pour mixer ou masteriser l’album. Tout cela de façon, à arriver au produit que l’on souhaitait sans subir de transformations liées à des intermédiaires. Du coup on a eu zéro limite dans le processus créatif comme sur l’enregistrement. Il y a des trucs complètement insolites qui se sont passés comme des percussions sur des dossiers de chaises, des fûts de bière, des interludes et micro passage à la batterie qui ont été enregistrés avec le micro d’un téléphone. On a vraiment tout exploré. On a tout enregistré chez nous avec nos matériels, nos compétences. Au niveau du concept et de l’univers, on est dans le même univers que le premier album « Februus ».


06 / Et au niveau de la composition ? Comment cela s’est passé ?

Alors c’est le noyau dur du groupe, Igor, Ben et Matthieu qui ont été impliqués dans le processus créatif depuis le début. Ils ont posé une base de squelette. Moi je suis arrivé au milieu du processus de composition ce qui est très bien car je suis plus à affiner les idées déjà posées. On a fait un gros travail sur la batterie. C’est un travail progressif sur les idées de tout le monde. Chacun a pu y mettre sa patte. Il s’est passé 4 ans entre le début de l’album et maintenant.
Alors que retrouve-t-on comme thème dans cet album ?
On est parti sur une approche un peu plus organique. Sans filtre, décomplexé. On a fait tomber tous les murs. Pas de limitation musicale. On s’est tout permis. On a travaillé sur des larsens, des percussions, des cris, des voix processés. On voulait vraiment quelque chose de brut, plus sur la mise en musique d’émotion et de ressenti. Un travail personnel et naturel. On a laissé les émotions s’exprimer en composant.


07 / Du coup on est en présence de 11 morceaux qui évoluent ?

Oui c’est ça. Un concept d’album mais qu’il faut prendre comme une seule pièce de musique divisée en 3 triptyques de 3 morceaux chacun. Au milieu il y a 2 transitions entre chaque triptyque, un interlude musical. C’est un concept album qui se déroule autour d’une seule trame.


08 / Au niveau des textes, qui s’y colle ? Le chanteur ?

C’est Matthieu et Igor qui ont fait un bilan de leur expérience et qui l’ont métamorphosé sous la forme de l’histoire de l’album.


09 / Et cette jaquette, comment a-t-elle était décidée ?

Sur la jaquette, tu retrouves le protagoniste de « La Partition » qui est un marin attiré et piégé par des sirènes qui ont perdu leurs voix et qui dans un ultime souffle l’ont appelé à elles afin qu’il aille chercher « La partition » pour qu’elles puissent retrouver leur voix. Là c’est représentatif de sa chute, au moment où il tombe inexorablement sous leur emprise. Dessous c’est le protagoniste de « Februus » qui joue un rôle paternel, de tuteur, qui essaie de l’aider en lui montrant la voie et de le rassurer. La pochette d’album a été réalisée par Igor, encore une fois par un membre du groupe.


10 / Alors maintenant, des concerts en prévision ? Une tournée ?

Alors déjà, avant même la sortie de l’album, on sera présent au Heart Sound Métal Fest à Sucy en Brie le 1er avril avec The Arrs, Betraying the Martyrs et où l’intégralité des bénéfices seront reversés à une association qui s’appelle « Ensemble contre la leucémie ». Après nous seront avec Textures le 5 avril à Savigny-le-Temple, le 6 à Bordeaux puis le 7 aux Pennes-Mirabeau. Puis nous allons accompagner Twelve Foot Ninja dans une tournée européenne qui va malheureusement snober la France. On sera également au Tech-Fest en Juillet et à l’Euroblast en Septembre.


11 / Sinon hormis les groupes déjà cités, avec quels groupes aimeriez-vous tourner ?

On a un peu un trio ultime au sein du groupe : Deftones, The Dillinger Escape Plan et Nine Inch Nails. Il y a Korn aussi même si c’est un autre truc. Travailler avec ces groupes se serait un accomplissement pour nous.


12 / Avec qui vous bossez pour les concerts ?

On marche avec une agence de booking Atery Globale qui est une grosse agence en Europe avec des bureaux aux USA.


13 / Le 21 avril sortira donc « La Partition ». Sur quel support est-il prévu de sortir ?

Il y a déjà une précommande disponible. Après on retrouvera l’album au format numérique sur toutes les plateformes en ligne comme Itunes, Google Play, Amazon, etc… Il sera disponible au format CD Digipack. On a fait également un joli double vinyle rouge avec le CD en plus à l’intérieur. Le collector quoi. Tout sortira à la même date.


14 / Un dernier mot pour les lecteurs de Pavillon 666 ?
On vous donne rendez-vous à Sucy en Brie le 1er avril au Heart Sound Metal Fest.

Merci à toi pour cet accueil au Hard Rock et à Réplica pour son invitation. A très bientôt sur la scène.

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