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Mise en ligne le : 06 février 2018  | Intervieweur : Maulny77 | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
Holispark revient sur la formation du groupe, les étapes de construction de "Sonic Bloom" avant de partir pour quelques dates dans l'hexagone.


1 / Peux tu nous présenter le groupe et vos parcours respectifs ?

- (Max) : Dans le groupe il y a Manon (chant), Roch (batterie), Kévin & Nico (guitares) et moi (basse). Nous sommes un groupe de rock alternatif du Nord de la France où il fait un froid extrême en ce moment ! Au début, c'était un trio, transformé en quintet grâce à de solides relations qui se sont développées au fur et à mesure des concerts jusqu'à la composition de 'Sonic Bloom'. Tu vois, maintenant on s'aime bien ! Nous venons tous d'univers musicaux différents allant du pop rock en passant par le punk rock jusqu'à des styles plus extrêmes. Après avoir joué dans différentes formations locales, Kévin, Nico, Roch et moi nous sommes rencontrés en étudiant dans la même école de musique. Manon, nous l'avons trouvée par hasard ! Roch et Kévin étaient en studio pour un projet antérieur et à l'époque ils étaient à la recherche d'une chanteuse. Clément, l'ingénieur du son du studio, leur a dit : « Les mecs, j'en connais une qui déchire ! ». C'était sa meuf, Manon. A la fin c'est devenu le Holispark que tu connais aujourd'hui.


2 / La première version était au format de trio, pourquoi avoir évolué vers une formule à cinq?

- (Manon) : On ne peut pas dire que nous avions déjà pour idée d'agrandir le groupe. Seulement, sur scène, pour jouer 'The Harvest' (EP) être trois ne suffisait pas. Nous connaissions Nico et Max d'amis communs, nous les avons auditionnés et tout se passait bien. Nous sommes partis en tournée pour défendre notre EP de début d'année jusqu'à la fin de lété 2016. Nous avons vécu des choses merveilleuses, inoubliables. Beaucoup de galères, des tensions mais ça a renforcé ce sentiment de confiance et de soutien entre nous. Il n'y a pas de leader dans notre groupe. Nous faisons en sorte de prendre les décisions ensemble. Au retour de notre tournée, il nous a semblé évident de continuer l'aventure à cinq. Nous en avions besoin et envie. L'enregistrement de l'album s'est très bien passé même si parfois il y avait un peu d'appréhension du côté de Nico et Max qui nous connaissent un peu moins que nous pouvions nous connaître Roch, Kévin et moi-même. Nous sommes très fiers de cet album qui sonne différemment. C'est le son de l'épanouissement et de l'évolution du groupe dans son entièreté.


3 / Comment ceux sont organisés la création des compositions ?

- (Nico) : Nous nous sommes réunis pour répéter deux à trois fois par semaine entre novembre 2016 et mai 2017 afin de composer et de préparer au mieux l'enregistrement au studio. Nous voulions avoir une idée des morceaux la plus précise possible avant l'enregistrement, même si on se laisse toujours une marge de manœuvre au niveau des arrangements. L'un de nous ramène un riff, une ébauche de structure et on jamme pour que tout le monde trouve sa partie ou une idée qui fera évoluer le riff ou le morceau. Pour résumer, une recette universelle … Un riff, un peu de mojo, de la positivité et de la bonne humeur, des instruments de musique et paf, ça fait un album dont nous sommes très fiers !


4 / Vos nouveaux membres ont ils pu prendre part au travail d'écriture ?

- (Kévin) Evidemment, c'était le but lorsque nous avons décidé de les intégrer à part entière au projet ! La difficulté pour eux était surtout de réussir à bien s'adapter à notre mode de fonctionnement, de parvenir à composer dans l'esprit et la continuité de ce qui avait été fait par le passé dans notre EP 'The Harvest'. L'avantage c'est que nous avions la volonté d'affirmer notre identité à travers les nouveaux morceaux sans se mettre de limites et sans respecter de codes pré-établis ; de ce fait nous avions beaucoup de liberté pour l'écriture et ça a grandement facilité le processus les concernant. Et puis, ça faisait déjà un moment que nous nous connaissions et que nous jouions ensemble... Tout s'est fait très naturellement.


5 / Dans quelles conditions a été enregistré "Sonic Bloom", quel producteur avez vous sollicité ?

- (Nico) : Nous avons choisi d'enregistrer 'Sonic Bloom' au même endroit que 'The Harvest', au Boss Hog Studio, chez le très talentueux Clément DECROCK à Ham-En-Artois. C'est un très beau studio moderne et bien équipé dans le Nord de la France. Nous avons été très bien accueillis. Peut-être même trop, à tel point que nous avons eu du mal à repartir (rires). Clément est un ingénieur du son très compétent, à l'écoute, bon musicien également. Il nous a mis dans les conditions idéales pour que nous puissions donner le meilleur de nous-mêmes à chaque prise. Il a été de bons conseils sur la production et a su comprendre exactement ce que nous voulions en termes de son, d'énergie. Chaque morceau est le résultat de nombreuses heures de mixage. Clément est un homme formidable et si tu ne savais pas où enregistrer ton prochain disque, maintenant tu sais ! (Rires)


6 / Votre pochette est emblématique, inspirant une certaine continuité avec celle de votre précédent album, êtes vous dans une démarche conceptuelle ? Qui est à l'origine de sa création ?

- (Manon) : A la base nous ne voulions pas particulièrement de l'idée de verdure ou « d'épanouissement », comme nous l'avions fait pour 'The Harvest'. Mais finalement, cet album 'Sonic Bloom' n'est autre que l'évolution du groupe, le nouveau chapitre. C'est notre histoire. Cette année à défendre notre EP et à composer l'album nous l'avons vécue tous les cinq. C'était presque évident de revenir au même sujet : La Nature et ce qu'elle nous offre, dans son plus simple appareil. Elle est capable, après n'importe quel problème ou drame, de reprendre le dessus, de renaître et de s'épanouir à nouveau. C'est complètement nous. Dans cette histoire, même si on garde pour nous ce genre de « bâtons dans les roues », nous avons eu des épreuves à traverser et des choix à faire. Mais nous sommes restés soudés, bien au chaud tous ensemble sous notre serre (comme la pochette de l'album).
Pour les couleurs noir et doré, c'est simplement le contraste visuel qui nous plaît. L'or ressort beaucoup sur le noir. C'est simple et efficace, il est donc facile de jouer avec ces couleurs. Même scéniquement on y travaille et ça promet de belles choses. L'artiste qui a réalisé l'artwork s'appelle Jakub Krzyszkowski. Un polonais que nous avons contacté sur le web. Il a été très à l'écoute de nos idées et de nos envies. Nous lui avons envoyé les morceaux de l'album et quelques photos pour qu'il se fasse une idée puis nous l'avons laissé se faire plaisir. A part quelques retouches concernant le texte, le visuel a été validé très rapidement et nous en sommes très fiers !


7 / Quels retours avez vous eu pour "The Harvest" ?

- (Kévin) : L'EP a été plutôt bien reçu par notre public et les critiques, même si nous avons conscience qu'il a ses faiblesses en tant que premier fruit de notre collaboration au sein d'Holispark. On a pu lire qu'il manquait parfois d'une identité propre, d'un univers plus développé/étayé … Ca s'explique facilement puisque nous avions pris à l'époque un peu moins le temps de définir au préalable et précisément ce que l'on cherchait à exprimer dans notre musique et notre projet : on avançait beaucoup plus à l'aveugle, on se cherchait comme doivent le faire tous les jeunes groupes finalement. Nous jouions ce qui nous passait par la tête et nous gardions le meilleur. Cela n'enlève rien au fait que nous avons donné le maximum, que nous avons essayé de transmettre nos émotions dans nos chansons ! Plus fréquemment, il en est ressorti du positif : l'énergie, la fraîcheur, la puissance du son, les riffs de guitare tranchants et efficaces, tout cela mis au service de la divine voix de Manon (*halo de lumière*) !


8 / Quels évènements ou scènes avez partagé grâce à cet ouvrage ?

- (Nico) : Pour la promotion de 'The Harvest' nous avons donné pas loin de cinquante concerts. Nous avons notamment joué au festival Les Gens d'Ere en première partie de Louis BERTIGNAC, et une seconde fois en 2016 dans ce même festival en première partie d'Axelle Red. Nous avons ouvert pour Mat Bastard sur la Fanzone de Lille. Nous avons été invités sur le plateau du NRJ Live Music. Nous sommes partis en tournée en Corse et nous avons joué dans la majorité des clubs de chez nous. La promotion de cet EP a été très formatrice pour nous et nous sommes plus prêts que jamais à défendre 'Sonic Bloom'.


9 / La promotion de "Sonic Bloom" débute, quels sont les premiers avis des médias à son sujet ?

- (Roch) : L'album vient juste de sortir : jusqu'ici c'est très encourageant et nous en sommes ravis. D'ailleurs hier, Raphaël DUPREZ chroniqueur pour IndieMusic.fr nous a beaucoup touchés quand dans son article il a évoqué toute la dimension émotionnelle qui tapisse notre album. La plupart du temps les analyses musicales portent sur la technique et la production. Au delà de ça, nous mettons tout notre coeur dans notre musique alors quand quelqu'un nous dit qu'il est ému en l'écoutant, c'est merveilleux pour nous. Ca veut dire que ça fonctionne ! Nous avons hâte d'avoir les prochains retours ! Quoi qu'il en soit, nous n'avons jamais été aussi (bien) entourés et accueillis que depuis que nous démarchons avec Sonic Bloom. Ca me semble assez révélateur quand à la qualité de notre album. Je viens justement de recevoir un message de mon pote Enzo Gabert, le batteur de Mat Bastard qui me dit : « J'ai écouté Sonic Bloom, ça tue ! » (rires) ...


10 / Suite à ces premières dates, envisagez vous de prolonger votre tour de france, au travers quelques concerts en prévision ?

- (Roch) : Oui bien sûr. Le Golden Garden Tour nous fait surtout parcourir le Nord de la France. Nous voulons jouer dans les autres régions, partir à la rencontre de notre public. En fait nous comptons même tourner à l'étranger. D'ailleurs, info exclusive : nous avons été invités à jouer à Amsterdam en début avril ! Le booking de tournées est un gros travail, mais nous sommes sur le coup … !


11 / Pour conclure, je vous laisse le soin de porter les derniers mots "vendeurs" pour attirer le public vers Holispark, quel message avez vous envie de partager ?

- (Max) : Nous essayons de faire une musique qui soit la plus sincère possible, au moins pour nous. Nous nous investissons énormément en y insufflant toutes nos ressources qu'elles soient matérielles, financières ou temporelles. J'espère que tout ce que nous avons dit vous donnera envie d'aller écouter l'album et surtout de venir aux concerts car c'est là qu'on peut voir la taille des gouttes que nous sommes prêts à suer !

Merci

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock


 




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