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Y.BLUES
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Mise en ligne le : 24 mars 2018  | Intervieweur : NegativeHate | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
Interview Y.Blues 1. Tout d’abord, comment vous est venu l’idée de mélanger blues et metal ? A la base il y a dix ans, Y.Blues c'était du “vrai” Blues, tres Robert Johnson. Puis, par pur accident, on avait surement un coup dans le nez, on a bourriné, on est quand même de gros métalleux à la base. Quand on a décuvé on avait ce son entre les pattes et ca nous faisait bien marrer de le creuser.

2. Pourquoi avoir choisi ce blues aux influences southern et pas un blues plus tardif à la Chicago blues ? On est parti de Johnson, donc le southern est dans nos gènes. Après on s’interdit pas de faire du sous Willie Dixon a l'occasion, ca plairait a Marmotte.

3. Pour continuer dans l’orientation stylistique, est-ce qu’une électrification de la guitare pour donner un effet crunch est prévu ? On nous pose la question régulièrement, on y réfléchit quelques secondes à chaque fois et on arrive toujours à la même conclusion: Jamais ! Plutôt crever ! Le Métal à la guitare acoustique est l’une de nos caractéristiques fondamentales. Si un jour on fait ca, soit c’est juste pour un gag, soit c’est un nouveau projet.

4. Avant Y.BLUES, il y avait Renegades et ZealoT. C’était comme une suite logique que de reformer un groupe sur les cendres de ces formations ? Pas vraiment. Y.Blues dans la formule actuelle est né avant la crémation de ces deux projets. Disons que leurs cendres ont nourri la croissance de Y.Blues.

5. En parlant de ça, vous avez d’autres projets musicaux ? Yaiba est dans un groupe qui s’annonce comme la nouvelle révélation intergalactique du Stoner sous LSD, Sereb fait du punk dans la montagne le week end et Marmotte fait des cover youtube de Métal d’adolescent des années 2000.

6. Votre diptyque musical est, à ma connaissance, le premier associant blues et metal avec une dominante blues. Qu’est ce que cela fait d’être les pères d’un projet aussi « avant-gardiste » ? Je pense pas qu’on puisse se dire véritablement avant gardiste. Le Métal est un descendant du Blues et il y a sans doute beaucoup de manières de mélanger ces deux genres, qui nous précèdent et qui nous suivront. Dans notre branche Bjørn Berge avait déjà bien déblayé le terrain, et nos potes de Bottle Next, qui se qualifient de “hard folk”, font quelque chose d’apparenté. On peut aussi penser à l’album Proteron de Nostromo, qui sans etre tres Blues avait aussi creusé sa tranchée du “Metal à l'acoustique”. Certes, on est peu sur ce créneau, mais restons modestes.

7. Comme je l’ai dit dans la chronique, Zeal&Ardor a eu à peu près la même idée que vous mais l’a concrétisé avec une dominante métal et avec un blues rappelant les chants de travail. Vous en aviez déjà entendu parler ou pas du tout ? Maintenant oui grâce à ta chronique. On a jeté une oreille et en effet on voit ce que tu veux dire. C’est pas mal du tout, ils ont un mélange entre le Black Metal et le Black Spiritual tout à fait jouissif. Encore une autre manière de faire du “Blues-Metal” qui ne nous serait probablement jamais venu.

8. Il y a bientôt cinq ans, vous avez organisé un festival acoustique nommé « Acousticator ». Des groupes aux influences folk voir traditionnelles étaient
programmés ainsi que deux formations Heavy. Pourquoi ne pas avoir reconduit ce fest qui pourtant paraissait bien alléchant ? Tu bosses tes sujets toi, ça fait vraiment plaisir. Ces formations heavy jouaient à aussi acoustique, certains avaient même travaillés un set de ce type pour l’occasion. Pour “Accousticator II” c’était dans notre intention de remettre le couvert, mais on s’est un peu fait dépasser par nos événement internes. Cela dit l’idée reste vive et on a l’intention de réorganiser un événement dans ce style quand on trouveras du temps pour le faire bien.

Votre prochaine sortie continuera sur cette même ligne de conduite ou pouvons-nous nous attendre à quelques petits changements ?

On va tâcher de creuser d’autres pistes avec plus ou moins les mêmes ingrédients, on a pas finis d’explorer le Jack Blues Metal. La prochaine sortie sera un truc mineur vraiment blues acoustique afin de présenter notre musique sous un autre angle, plus classique du coup. Par contre le suivant serait normalement encore plus brutal, mais toujours sans disto. A part ca on a trouvé ta chronique vraiment constructive, ca fait plaisir. En ce qui concernes l’aspect un peu lassant que tu soulèves, à vrai dire, l’une des grosses difficultés quelque soit le projet musical est de savoir apporter du neuf sans se dénaturer, ainsi que de trouver le fragile équilibre entre ne pas faire trop long et laisser l’auditeur un peu sur sa faim quand son disque s'arrête. C’est d’autant plus vrai pour nous qui nous posons la contrainte d’un accordage typé et d’une économie d’effets. Alors certes ca forme le gros de notre identité sonore mais ca peut être très contraignant, notamment en possibilités harmoniques. En gros, pour ne pas provoquer la lassitude que tu évoques à très juste titre, on a besoins de se surpasser et c’est plus ou moins réussis. En tout cas, on espère te faire tester ca en concert à l’occasion. ;)


Merci d’avoir prit le temps de répondre à ces questions, le dernier mot est pour vous, profitez-en !

Marm: Pantoufle Yaib: Whisky Sereb: Petit teaser, si vous aimez Ultra Vomit, abonnez vous a www.youtube.com/YBluesOfficial/

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