INTERVIEWS

pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES INTERVIEWS
>
DROIT DIVIN
Chronique liée
Lien du Groupe https://www.facebook.com/droitdivinmusic/
Audio / Video
Mise en ligne le : 22 février 2019  | Intervieweur : guiyomm | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
Intw DROIT DIVIN
Label : M&O Music
Promotion : M&O Office



1) Pour celles et ceux qui ne vous connaîtraient pas, pouvez-vous présenter la formation et votre parcours musical ?

« Droit Divin » c’est un power trio composé d’une guitare/chant, d’une batterie et d’une basse/backings. On joue un gros rock poilu se situant quelque part entre stoner, sludge et psyché tout en gardant une touche 70s rafraichissante.

2) Quelles sont vos principales influences ?

Difficile de piocher dans tout ce qu’on écoute mais c’esst un bon challenge ! S’il fallait n’en sélectionner qu’une poignée, on dirait : Black Sabbath, Mastodon, Clutch, Pink Floyd, Russian Circles, Gojira et Led Zeppelin.

3) Vous vous êtes baptisés « Droit divin », pouvez-vous nous en dire plus sur ce nom, pour le moins original ?

Quand on a créé le groupe, on avait la volonté de mettre en avant un aspect visuel qui serait étroitement lié à la musique et ce qui ressortait le plus des concepts et histoires imaginés étaient les symboles religieux et l’Église catholique en particulier. Du coup, c’est assez naturellement qu’on s’est dirigés vers des noms qui rappelleraient ces éléments. Et, un jour, c’est sorti comme une évidence : « Droit Divin ». Ça sonnait bien, ça suggérait notre univers et, petite originalité bienvenue, c’était en français.

4) « Our Sins » est un album concept particulièrement réussi, d'où vous est venue l'idée ?

Merci ! Le concept de « Our Sins » et du premier EP vient principalement du constat que ce qui nous fait vibrer en tant que spectateurs c’est de voir des groupes qui ont un univers musical mais aussi visuel bien à eux et qui, parfois seulement via des petits détails, arrivent à le partager avec le public. Pas besoin de construire une pièce de théâtre comme le fait Ghost mais on voulait donner plus aux gens que trois mecs qui montent sur scène dans les mêmes fringues que dans la vie de tous les jours pour « bêtement » jouer leurs morceaux. Via ce qu’on porte, une intro en voix-off et d’autres petits détails, on développe une histoire et une ambiance lors de nos concerts.

5) Concernant votre processus créatif, vos morceaux sont-ils vraiment guidés par l'amour des séries B ? Comment avez-vous composé les titres de « Our sins » ?

Au niveau visuel, on est très fortement influencés par ce qui claque tout en restant un peu décalé. C’est important de pas trop se prendre au sérieux. Du coup, les prods de grosses pointures comme Tarantino ou Rodriguez ça nous parle beaucoup par exemple. À ça, tu rajoutes une pincée de Lorenzo Lamas dans Le Rebelle, un peu de Walker Texas Ranger, tu enrobes le tout avec la colorimétrie de Sin City et ça te donne un aperçu de notre univers. Au niveau composition, on commence toujours avec un ou deux riffs qui se développent en morceau complet. Et puis, très souvent, une idée ce que nous inspire le morceau survient. Cette idée nous donne alors déjà le titre ou le concept général de ce qu’on voudra raconter dans les paroles.

6) Vos visuels, que ce soit votre artwork concernant la pochette, votre typographie ou bien le clip « Spoke in my wheels » destiné à promouvoir l'EP sont déjà très pros, simples et efficaces. C'est vous qui les avez conçus ?

Malheureusement on n’est pas assez doués que pour tout faire nous-mêmes mais on a su choisir les bonnes personnes pour traduire visuellement ce qu’on s’image dans nos têtes. Pour la typo et l’artwork du premier EP on a travaillé étroitement avec Dominic Sohor, bien connu dans le milieu en UK (il a notamment fait des réalisations pour Orange Goblin, les Melvins, Ufomammut et le Deserfest de Londres) et l’artwork du deuxième EP a été fait par Paul Maria, graphiste à Paris, avec une approche plus minimaliste. On a aussi fait deux clips pour promouvoir « Our Sins ». Le premier, « All the ****** », a été réalisé par Nicolas Scamardi, musicien et réalisateur de clips ici en Belgique, à qui notre univers parlait bien. Pour le deuxième, « Spokes in my Wheels », on a choisi une approche plus DIY. On a fait appel à Damien Lefebvre pour filmer uniquement et, sur base des super plans qu’il nous a faits, c’est Amaury, notre bassiste, qui ai fait l’edit et le montage.

7) On attend votre premier LP avec impatience, j'imagine que ce n'est qu'une affaire de temps ?

C’est l’objectif, oui. On est assez convaincus de la formule du deuxième EP et des différents intervenants (Blackout studio pour le tracking, Bérenger Stasse au mixage et Sean Magee d’Abbey Road au mastering) donc on risque de la décliner de nouveau pour le premier LP. Par contre, on est assez exigeants avec nous-mêmes donc ça va sûrement nous prendre un peu de temps.

8) Je m'avance déjà : vous imaginez que le prochain album sera encore construit autour d'un même thème ?

Rien n’est encore décidé mais il y a de fortes chances oui. On est curieux de voir ce qu’on va imaginer comme décors et histoires pour ces nouvelles chansons.

9) Dernière question concernant le prochain album à venir : prévoyez-vous une sortie « physique » ou pensez-vous rester sur un format numérique comme pour « Our sins » ?

On a toujours eu envie de sortir un vinyle mais le coût est trop important pour un EP. Notre premier LP sera enfin l’occasion d’un pressage physique.

10) Pour l'instant, quelle est votre actu ? Un peu de promo ? Une tournée peut-être ?

On a quelques concerts en vue et quelques belles dates qui devraient tomber mais on va principalement se concentrer sur la construction de notre premier LP. On espère pouvoir construire une petite tournée pour la sortie de cet LP.

Pour suivre toutes nos actus : https://www.facebook.com/droitdivinmusic/

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock


 




Aller en haut