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PHOSPHEN
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Mise en ligne le : 31 mai 2021  | Intervieweur : IvanJack25 | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
Bonjour à tout le groupe. En premier lieu, félicitations pour cet album qui a
beaucoup de qualités et qui m’a réellement passionné. Pouvez-vous vous
présenter sommairement et quel est le parcours musical de chacun ?

Salut, tout d’abord, merci pour ce retour élogieux. Nous sommes donc 4,
Jade au chant, Théo à la guitare, l’autre Théo aux synthé et aux
séquences, et Antoine à la batterie et au pad.
(Jade): J’ai commencé le chant de manière concrète à l’âge de 13 ans, en
école de musique (à Volvic) avec un groupe de musiques actuelles. Plus
tard, à l’âge de 16 ans, j’ai rencontré Théo (guitare) et j’ai rejoint son
groupe de l’époque qui s’appelait Kill Clara. On a fait un bout de chemin
avec ce projet qui a pris fin en 2017. Ça a pour moi été une première
approche de la création, de la composition, j’ai pris de l’expérience par
rapport à la scène puisque j’étais en quelque sorte seule face au public.
Ça a été très formateur. Lorsque l’aventure Kill Clara s’est terminée nous
avons donc décidé de remonter un projet et nous voilà!
(Théo B.) : C’est à l’âge de 12 ans, pour Noël que j’ai reçu ma première
guitare. Après 2 ans de cours, j’ai continué ma formation en autodidacte,
je me suis tout de suite passionné pour des groupes comme les Red Hot
Chili Peppers, ou encore les Pink Floyd. Dès lors, je me suis lancé dans
l’apprentissage intégral de leurs discographies, forgeant ainsi mon son et
mon jeu. J’ai eu mon premier groupe à l’âge de 15 ans. On l’avait formé
avec deux amis d’enfance, il se nommait Kill Clara. Ce n’est que deux ans
après la formation de ce premier groupe, que Jade nous a rejoint en tant
que nouvelle chanteuse. Par la suite nous avons remonté un projet avec
Jade dans lequel Théo nous a rejoint. Après de nombreux changements
de batteurs, nous avons enfin Antoine et nous voilà enfin tel que vous
nous connaissez !
(Théo D.) : Ma première approche musicale s’est faite sur des
compositions uniquement produites sur ordinateur quand j’étais
adolescent.
Je me suis d’abord essayé à différents styles, comme l’EDM, la Techno
House ou encore la Trance Psychédélique grâce à des artistes tels que
Gesaffelstein, Stephan Bodzin ou encore Mandragora, ce qui nécessite
une maîtrise parfaite des sonorités si singulières propres à ce registre.
Puis, de par mes influences de styles musicaux variés et mon expérience
sur les logiciels de musique assistée par ordinateur (MAO), je m’oriente
alors vers le Beatmaking. Je produis différentes instrumentales allant du
Hip-Hop à la Trap, en passant aussi par la Future Bass. Ayant déjà un pied
dans le domaine musical grâce à la MAO, c’est au lancement du groupe ●

Phosphen que je me suis m’intéressé à un registre différent mais tout
aussi enrichissant : le Rock. Je mets donc en œuvre mes connaissances
dans la composition pour passer de mes instruments virtuels à de
véritables synthétiseurs, de façon à donner corps à un son beaucoup plus
incarné, tant dans la création musicale que sur scène.
Aujourd’hui, j’apporte un côté électronique et moderne caractérisant la
musique de Phosphen.
(Antoine) : Je suis le dernier à être arrivé dans la formation. Plus
exactement, début d’année dernière, je suis arrivé à la fin de la conception
de l’album ou j’ai pu apporter ma pierre à l’édifice en composant les
parties de batterie. J’ai démarré la batterie en école de musique et ensuite
j’ai créé mon premier groupe avec trois potes d’enfance. On a eu la
chance d’être très vite repéré et bien entouré ce qui nous a permis de faire
quelques concerts à l’étranger et en France dont notamment une première
partie de The Last Shadow Puppets à la Coopérative de Mai. On a
également pu enregistrer un EP de quatre titres en studio ce qui a été une
première expérience très enrichissante.
Vous êtes très jeunes et avez réussi à produire un album passionnant, en
proposant des compositions abouties et très professionnelles, dotées
d’un univers bien à vous en distillant beaucoup d’émotions. Avez- vous
déjà fait partie d’un groupe avant Phosphen ?
Merci ! Comme dit précédemment, Jade et Théo (guitare) ont fait partie
d’un même groupe pendant environ 2 ans, et cette expérience commune
leur a permis d’avoir des bases pour la suite. Antoine a également eu un
projet avant celui-là, d’abord The Lanz puis Youth Disorder, qui a
beaucoup tourné pendant quelques années. Théo (synthé) quant à lui
s’est construit seul avant de rejoindre Théo et Jade. Finalement on peut
dire que cet album, ce son, dont nous commençons à définir les formes
est un univers à la croisée de nos quatre identités musicales.
Comment composez-vous ? Y a-t-il un ou deux compositeurs
principaux ou faites-vous un travail de groupe ?
Il n’y a pas vraiment de recette. Parfois c’est le texte qui arrive en premier
et inversement avec l’instru, mais il est vrai que le texte arrive souvent
après le reste. Souvent ce sont les deux Théo qui posent les bases
mélodiques, le reste se construit autour et le morceau s’étoffe et se
peaufine de cette façon, tout simplement!
Quelles sont vos influences ?
On peut dire qu’elles sont multiples, en parfait accord avec nos
personnalités. Puisque nous sommes 4 et que nous venons tous ●


d’horizons plus ou moins différents nous avons chacun nos références.
Mais pour n’en citer que quelques-unes : Pink Floyd, Queens of the Stone
Age, Jeanne Added, Daft Punk, Saint Dx, Linkin Park, Aaron, Adele… Des
influences extrêmement variées, vous pourrez en convenir!
Question pour Jade : ta voix est très touchante et remplie de belles
émotions. As-tu une technique particulière et quelles sont tes idoles
comme chanteurs ou chanteuses ?
Merci beaucoup pour ce compliment qui me va droit au coeur. En réalité je
n’ai jamais réellement eu d’idole, je me suis toujours nourrie de plusieurs
influences à la fois. Il y a énormément de voix que j’admire comme celles
de Liam McKahey (Cousteau), Adele, Miley Cyrus, Bruno Mars,
Anastacia… Certains de ces artistes m’accompagnent depuis de
nombreuses années et m’ont aidée à me construire, mais je n’ai jamais eu
de modèle à proprement parler. C’est la diversité de mes références qui
ont fait de moi ce que je suis. Et en ce qui concerne la technique, j’ai
simplement appris à chanter en autodidacte, lorsque j’ai rejoint l’école de
musique je me suis retrouvée dans une situation où je n’avais pas d’autre
choix que d’apprendre à poser ma voix, à chanter « avec le ventre » et à
travailler mon souffle si je voulais être entendue par dessus les
instruments. J’ai ensuite pris quelques cours de chant pour apprendre
quelques « tips » supplémentaires, débloquer certains mécanismes. Et le
reste du travail je le poursuis encore aujourd’hui!
Si la situation sanitaire le permet, pensez-vous faire un peu de scène
dans les mois qui viennent ?
Oui évidemment. On a déjà deux dates en juillet, une à l’occasion des
Vol’Zic (2 juillet), et une autre pour un évènement privé dans la Loire (17
juillet). Pour le moment c’est à peu près tout, mais on espère trouver
quelques dates supplémentaires, pourquoi pas pour la fête de la musique
parce que pour l’instant rien n’est fixé nous concernant.
Un deuxième album est-il déjà en préparation ?
En réflexion plutôt. Nous savons quel thème sera abordé, quelle direction
artistique nous voulons prendre, etc… Mais le processus créatif, donc la
phase de composition n’a pas encore débuté.
- Comment voyez-vous le groupe évoluer ? Désirez-vous garder ce côté
introspectif et atmosphérique ou avez-vous l’ambition de découvrir
d’autres chemins musicaux ?
Notre son et notre identité sont en construction. Nous avons pour objectif
de resserrer plus encore notre univers, l’amener vers quelque chose
d’encore plus unitaire. Autrement dit, approfondir ce côté atmosphérique
et réduire nos accents bruts issus du rock en les incorporants et les ●
mélangeant avec d’autres influences.
Chacun de vous a-t-il d’autres projets artistiques en cours ?
Théo (synthé) compose des instru (type lo-fi, underground, etc) sous le
nom d’ « OMA » mais c’est plutôt un projet secondaire. Il aime créer en
solo, c’est aussi très formateur.
- Le mot de la fin est pour vous…
Merci de nous avoir accordé cette interview ! On tient à remercier les gens
pour leur soutien et leurs retours sur notre univers. Nous sommes touchés
de voir que ce premier album arrive à toucher un auditoire et à susciter de
l’engouement autour de nous.

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock


 




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