INTERVIEWS

Bonjour à vous ! Vous venez de sortir votre second EP 6 titres. Pouvez-vous
vous présenter pour nos lecteurs : membres du groupe, genèse…

Ravens Crew, c’est Arno au chant, Paul et Chris aux guitares, Fred à la batterie et Seb à la
basse.
Le groupe a vu le jour en 2015 à l’initiative de Chris, d’abord comme cover band. En 2018,
avec l’arrivée d’Arno, tout a changé : nouveau line-up, nouvelle énergie, et surtout, le début
d’un passage à 100 % compositions originales.
Depuis, on trace notre route entre rock et métal, en français, avec l’envie de faire passer
quelque chose de vrai.


C’est votre deuxième production. Comment composez-vous ? Y a-t-il un
compositeur principal ou est-ce un travail commun ?

En général, tout part d’une idée de Paul — un riff, une structure, une ambiance. Ensuite, on
construit ensemble en répète : chacun apporte sa touche, son grain de folie, jusqu’à trouver le
bon équilibre. Et quand la base est posée, Arno vient y greffer ses textes.
C’est vraiment un travail collectif, où tout le monde s’implique. On aime ce côté organique,
où chaque morceau évolue au fil des échanges et des émotions.


Vous avez l’air de ne pas en être à vos premiers essais musicaux. Avez-vous
d’autres formations, ou venez-vous d’autres groupes passés ?

Oui, on a tous un peu roulé notre bosse avant Ravens Crew. Certains ont joué dans des
groupes de rock, d’autres de métal ou même de funk. Ces expériences passées nous ont
permis d’élargir nos horizons et d’apporter des influences variées au projet.
Mais aujourd’hui, Ravens Crew est clairement notre priorité — c’est le groupe où tout se
rassemble.
Groupes passés ou formations existantes pour chacun :
• Fred (batterie) : anciens projets :Morituri, The Cube, Argh
• Arno (chant) : anciens projets : Bloody Ange, Da’Wa
• Paul (guitare) : anciens projets : Azalena, Antoine Beaumont & Væ Soli
• Seb (basse) : anciens projets : Tarantism, The Deaf People, TAHC — et actuellement
LZ129
• Chris (guitare) : anciens projets : Plaxmol Blues Band


Niveau concerts, arrivez-vous à jouer sur la France entière et peut-être à
l’étranger ? D’ailleurs, quelles sont vos prochaines dates ?

Pour l’instant, on joue surtout dans les Hauts-de-France, mais on ne ferme aucune porte. Au
contraire, on aimerait bouger partout en France… et même jouer à l’étranger ! Si l’occasion se
présente, on saute dans le van direct.
Prochainement, on sera :
• le 6 décembre pour le Téléthon Rock à Moreuil.
Et d’autres dates sont en préparation pour 2025, toujours dans l’idée de défendre l’EP sur
scène.


Quelles sont vos influences à chacun ?

Elles sont multiples, et c’est ce qui fait notre son. On retrouve chez nous des influences
comme Rage Against The Machine, Mass Hysteria, Lofofora, Korn, Deftones, Primus,
Assassin, Wu-Tang Clan, ou encore AC/DC.
Chacun a ses préférences : certains tirent vers le métal ou le rock des 90’s, d’autres vers le
hip-hop ou le funk. On aime mixer les genres, sans se mettre de barrière.


Comme je le dis dans ma chronique, vos textes parlent des maux de notre
société actuelle sans pour autant donner de leçon de morale, plutôt comme un
constat afin de faire réfléchir les gens. Est-ce bien comme cela que vous le
concevez ?

Exactement. Arno écrit les textes avec cette idée de constat, pas de morale. On ne veut pas
se poser en donneurs de leçons — juste partager un regard, une réflexion sur ce qu’on vit, sur
notre époque.
Si ça pousse les gens à se questionner ou à ressentir quelque chose, c’est gagné. L’important,
c’est d’être sincère.


Quel est votre dernier coup de cœur musical à chacun d’entre vous ?

• Arno : le retour d’ASSASSIN
• Paul : Vower, Giant Walker, Turnstile, Yorushika, John Butler Trio
• Chris : Novelists, Landmvrks, Rise of the Northstar, Shaka Ponk
• Seb : l’album ASURA de Breed Machine


Un album en vue bientôt ?

Pour l’instant, on défend à fond l’EP Demain c’est loin, mais on compose déjà la suite.
Notre priorité, c’est d’enchaîner les dates et de faire vivre les nouveaux titres sur scène avant
d’envisager un format plus long.
Donc oui, l’album est dans un coin de nos têtes — tout comme l’idée de rester dans un format
EP… mais on veut le faire au bon moment, avec la maturité et le son qu’il mérite.


Merci pour ce fabuleux “Demain c’est loin” que j’ai vraiment beaucoup
apprécié. Le dernier mot est pour vous : coup de cœur, coup de gueule,
annonce…

Merci à toi pour le soutien et la chronique !
Notre coup de cœur, c’est de voir que le public accroche à nos morceaux et que la scène
rock/métal française reste bien vivante.
Le coup de gueule, c’est pour tous les lieux de concerts qui ferment les uns après les autres
— on a besoin de ces espaces pour exister.
Et pour l’annonce : on prépare de nouveaux clips ! Restez connectés, et surtout, venez vibrer avec nous sur scène !