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ASARU |
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Mise en ligne le : 27 mai 2012 | Intervieweur :
Chart
| Traducteur : CHART |
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01. Salut et merci d’avoir accepté de répondre à cette interview, est-ce que vous pourriez en guise d’introduction nous présenter le groupe et son histoire ? Frank NORDMANN (Guitare/chant) : J’ai formé ASARU en 1995 avec Dorian KREMER. Après 2 démos, 1 EP et plusieurs changements de line up, nous avons enregistré l’album « Dead Eyes Still See » puis je suis parti m’installer en Norvège en 2007. Bien entendu, cela fut un choc pour le reste du groupe mais je parlais de quitter l’Allemagne depuis le début du groupe. Alors, il était quasiment certain depuis le premier jour qu’ASARU serait à moitié norvégien un jour. 2 ans plus tard, en 2009, j’étais suffisamment installé en Norvège pour savoir que je resterai longtemps dans ce pays, peut-être jusqu’à la fin de ma putain de vie. J’ai alors décidé de reformer le groupe avec Sebastian WILKINS à la batterie. Nous avons à nous deux enregistrer l’album « From The Chasms Of Oblivion » durant l’été 2011. Peu après Petter MYRVOLD nous a rejoints à la basse et nous avons continué en trio. 02. Comment s’est passée l’écriture de cet album ? Le morceau « At Night They Fly » était déjà terminé. Nous en avons une version de travail sur MySpace. Nous l’avons juste ré enregistré pour l’album. « Blind Obedience » était aussi terminé avant mon déménagement. J’ai juste changé un riff et écrit un nouveau texte. Pal mal de riffs de l’album sont assez vieux. Depuis 2007, j’ai gardé quelques riffs à l’esprit que j’ai utilisés lorsque je me suis mis à travailler sur les 7 autres morceaux de cet album. La musique de cet album était entièrement écrite en novembre 2010. Ensuite, je me suis concentré sur le reste des paroles. C’est un travail énorme. Lorsque la musique a été terminée, je me suis mis à repenser les lignes de chant. Cela signifie que j’ai écrit les textes à partir des lignes de chant que j’avais en tête. Chaque phrase doit tomber dans le rythme et chaque texte doit être une unité. Cela n’a pas été facile. 03. Comment s’est passé l’enregistrement ? L’enregistrement n’a pas du tout été stressant. Grâce à la pré-production que j’avais faite à la maison avec une batterie programmée, nous étions bien préparés à l’entrée en studio. Et j’ai dit à Kohle, le producteur, que cet album ne devait pas être poli comme le précédent. Nous n’avons donc pas coupé tant que ça et utiliser beaucoup de premières prises. 04. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur vos textes ? Je pense qu’il est assez typique d’écrire à ce propos. Mes sujets préférés sont la mort et une possible vie après la mort. C’est une des choses les plus intéressantes, puisque personne ne sait rien à ce propos. C’est pour ça que nous avons inventé une religion sur cette planète. Les gens ont peur de la mort car ils ont peur de l’inconnu. Pour rendre la vie plus simple face à cette peur, ils ont créé un dieu créateur. C’est aussi l’un de mes sujets de prédilection, la religion. Je ne peux pas dire que je suis athée car il y a beaucoup de pouvoirs et d’énergies que nous ne pouvons pas comprendre. Mais je ne prie pas une entité qui est apparue dans l’esprit de quelqu’un il y a des millénaires. S’il y a vraiment une sorte de « dieu » alors il s’agirait plutôt de l’énergie qui tient l’univers. D’autres textes traitent simplement de la nature ou d’autres sujets spirituels. 05. Quelles sont vos principales sources d’inspiration ? J’ai grandi avec le Thrash et le speed metal. Ces styles de musique restent mes favoris et le seront toujours. Au début des années 90, j’écoutais beaucoup de black metal brésilien et scandinave. Cela m’a très certainement beaucoup influencé. Mais je peux aussi être inspiré par la musique classique, un film de fantaisie épique ou simplement une promenade en forêt ou prêt des fjords. Je ne peux pas contrôler ma créativité. Parfois, j’ai beaucoup d’idées en tête. Je ne peux pas toutes les garder en tête et je les oublie le lendemain. Parfois je ne touche pas une guitare pendant 2 mois ou plus. Le temps a aussi beaucoup d’impact sur la composition. Mes meilleurs moments pour composer sont souvent durant le printemps lorsque tout revient à la vie et en automne lorsque tout se met à mourir. Le processus de naissance et de mort est simplement fascinant. 06. Quels sont vos autres projets pour cette année ? Nous avons l’intention de donner des concerts et commencer le travail de composition pour un nouvel album. 07. Merci d’avoir répondu à cette interview, je vous laisse le mot de la fin : Salutations à tous les anciens membres d’ASARU et merci pour votre soutien en nous permettant de nous exprimé dans votre webzine ! Cheers ! |
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