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KLOGR |
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Mise en ligne le : 19 février 2013 | Intervieweur :
Mary.Scary
| Traducteur : Pitite-X |
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P666 : Bonjour KLOGR et bienvenue chez Pavillon 666 ! Pouvez-vous présenter votre groupe aux lecteurs français ? Klogr est un groupe de rock formé en 2011. Beaucoup de choses se sont produites depuis : une tournée aux États-Unis, une sortie d’album, une tournée en France en 2012 et plusieurs festivals en Italie. La formation a un peu changé et nous sortons un nouvel album, comme ça on est prêts pour une nouvelle tournée en France ! P666 : Nous sommes ici aujourd’hui en promotion de votre dernier album, Till You Decay. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ? Ses origines, sa production ? C’est tout naturellement que s’est passée la composition de ce disque, même si le groupe se compose d’artistes et de musiciens issus de projets différents. Le groupe se contentait au départ de sessions en studio, et puis on a commencé à travailler sur quelques chansons. Chacun a apporté sa contribution ; c’est par ce mélange dans les arrangements qu’est né le son du groupe qui fait sa particularité. Tous nos titres ont été enregistrés dans notre propre studio, en Italie. Personnellement (Rusty), j’ai enregistré et mixé l’album, puis masterisé à Los Angeles. P666 : Que signifie le nom de votre groupe ? Quelles raisons vous ont fait le choisir ? Quel est le rapport entre le nom du groupe et votre musique ? Le nom, KLOGR, est une référence à la loi de Weber-Fechner développée durant la seconde moitié du 19ème siècle, connue pour être le lien fondamental entre psychique et physique (S = K log R). Les rapports entre ce nom et la musique de Klogr constituent le thème du premier album. Comment la société affecte la manière de penser des gens et les empêche d’être réellement libres. Les autorités savent manipuler les populations, et plus aucune liberté de pensée n’est possible. P666 : De quoi traitent vos paroles ? Transmettent-elles un message ? Comment composez-vous, dans quelles conditions ? Pour les paroles, Todd (ancien bassiste de California) m’a aidé (Rusty) pendant quelques mois à sortir un concept que je gardais dans un tiroir depuis longtemps. On a passé beaucoup de temps ensemble à comparer les différences de points de vue entre les États-Unis et l’Europe, et nous en sommes arrivés à la conclusion que la plupart des problèmes sont les mêmes, malgré des habitudes différentes. P666 : Vos influences sont diverses et variées, c’est évident quand on écoute votre album. Êtes-vous naturellement ouverts à tous les genres de musique ou était-ce une volonté délibérée de mélanger vos goûts particuliers pour en faire une seule et même musique ? Les membres des deux formations (l’ancienne et l’actuelle) écoutent des styles très différents. Ce qu’on a en commun, c’est d’y être accro ; jamais on ne se passerait de musique ! Ce que je préfère (Rusty), ce sont les groupes de rock alternatif, mais je ne me limite pas à ça. Bien sûr, nous partageons tous un même amour pour le rock ; le rock des origines, de celui des années 60, jusqu’à d’aujourd’hui, en particulier le grunge, le rock alternatif et le metal alternatif. Faire de la musique, c’est comme parler une langue étrangère, quelle qu’elle soit ; le tout est de savoir de quoi vous parlez ! P666 : Si vous deviez employer un adjectif pour décrire votre musique, lequel choisiriez-vous ? Et pourquoi ? Authentiques ! Tout ce que nous faisons vient du cœur ; c’est indispensable, si l’on veut partager son état d’esprit avec le public. P666 : Vous avez donné plusieurs concerts en France l’été dernier. Comment s’est passée l’expérience ? Connaissez-vous un peu la scène metal française ? J’aime la France, la réponse du public est toujours positive ; chaque fois, on reçoit un accueil très chaleureux ! Le public français nous donne de grandes satisfactions, et nous serons toujours heureux de nous produire ici. La musique réunit les gens mieux que tout. Quand on est en tournée, on n’a pas l’impression d’être un groupe italien mais simplement un groupe de rock... et c’est tout ! P666 : Abordons maintenant des sujets plus généraux. Que pensez-vous du téléchargement ? Pensez-vous que cela peut aider les nouveaux groupes à faire connaître leur musique, ou, au contraire, nuire à leur carrière naissante ? Je suis auteur, compositeur et producteur et j’avais mon propre label pour le premier album, alors vous comprendrez facilement que le téléchargement illégal nous fait le plus grand mal. Malheureusement, notre album a été téléchargé des milliers de fois. Ce manque à gagner empêche les groupes de s’investir dans leurs projets et tue peu à peu toute l’industrie du disque (les artistes comme les techniciens). D’un autre côté, si l’on veut que notre musique se répande et que le public entende parler de nous, c’est beaucoup plus pratique. Le téléchargement payant fait partie de l’évolution technologique, et j’achète personnellement beaucoup de musique avec mon smart phone ; c’est rapide et facile ! Mais, pour la musique qui me tient vraiment à cœur, j’aime posséder l’objet, feuilleter le livret qui accompagne le disque et même en sentir l’odeur, voire le goûter... P666 : Je vous laisse maintenant la possibilité de dire tout ce qui vous chante ; exprimez-vous, nous serons ravis de vous entendre ! Très bien ! Comme nous sommes des musiciens, le plus important pour nous est de nous exprimer et de vous faire savoir qui nous sommes et ce que la musique signifie pour nous. Le profit et l’égoïsme sont en train de détruire notre monde (et pas seulement celui de la musique), c’est pourquoi nous soutenons activement SEA SHEPHERD (www.seashepherd.org). Je vous invite à vous rendre sur ce site afin d’améliorer vos connaissances et de constater les ravages commis sur nos merveilleux océans ces dernières années, et les saloperies qui continuent à se produire... P666 : Qu’envisagez-vous, dans un avenir proche ? Et comment imaginez-vous Klogr dans dix ans ? Nous avons une tournée en Europe bientôt : un concert en Belgique, cinq en France, quatre en Allemagne, et dix concerts à travers la Lettonie, la Lituanie, l’Estonie, la Pologne et la Finlande. Comme nous voulons assurer la promotion du disque, nous avons quatre nouvelles chansons pour nos fans. Et, cet été, nous envisageons de nous atteler à un nouvel album... et à une nouvelle tournée ! Dans dix ans... ? Ça dépend... Nous verrons bien comment ça tourne. J’espère juste que Klogr sera toujours un groupe de rock capable de voyager à travers le monde et d’offrir sa musique aux fans. Surtout en France ! P666 : Nous arrivons maintenant au terme de notre entretien. Merci beaucoup de nous avoir accordé de votre temps ! Je vous laisse le mot de la fin. Nous vous remercions de votre soutien et de votre attention ! C’est certain, nous nous verrons bientôt... en mars. Dans la mesure où les fans français nous ont toujours soutenus, je vous rappelle que vous pouvez visiter le site de notre fan club français sur Facebook où vous trouverez plus d’informations : http:// www.klogr.net/share/ Avec tous nos remerciements ! À bientôt, et bonne route ! |
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