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NVRVD |
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CHRONIQUE | |||
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Mise en ligne le : 21 juillet 2013 | Intervieweur :
Goldatarte
| Traducteur : Pitite-X |
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1. Bonjour NVRVD ! Vous êtes un groupe très mystérieux, vous savez. Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ? Jona: Je ne suis pas sûr de comprendre en quoi le public nous trouve mystérieux (on a beaucoup entendu cette remarque ces derniers mois, dans des articles le plus souvent). Ce n’est pas un trait que nous forçons, on fait simplement ce que l’on aime. C’est peut-être à force de regarder des films de David Lynch ! En gros, nous sommes trois mecs enfermés en studio avec des tonnes de matériel, des odeurs douteuses et pas de chauffage. Et nous formons un collectif de fortes personnalités. On diffère beaucoup les uns des autres et on n’aime pas la même musique, ni le même art, la même esthétique, le même style de vie, les mêmes boissons et nourritures. Disons que notre musique est le résultat de ce sur quoi nous nous entendons ! Chaque chanson est le fruit de trois approches différentes. Comme on fonctionne ainsi depuis longtemps, on a appris à communiquer et à travailler ensemble. 2. Coma est donc votre premier album ; quelle est sa place dans votre discographie ? Je suis sûr de pouvoir parler en notre nom à tous à ce sujet parce que c’est le disque auquel nous nous sentons le plus « liés ». Dans sa majeure partie, il a été composé collectivement. Chacun a pu amener sa pierre à l’édifice. Je crois que c’est le premier enregistrement dont nous sommes tous 100% satisfaits. Coma est très proche de ce que nous donnons en concert, ce qui n’était pas le cas de nos enregistrements précédents. Un grand merci à Role, de Die Tonmeisterei. C’est lui qui a donné à notre travail le son que nous espérions. 3. Coma a été composé à Oberhoe (dans la Thuringe en Allemagne) ; pourquoi cet exil ? Avez-vous atteint votre but ? Notre ami Florian (qui se charge de nos clips et de nos photos) nous a proposé de nous installer dans cette vieille maison qu’il possède au fond des bois. Comme on avait toujours espéré composer un jour ailleurs qu’en studio de répétition, on a sauté sur l’occasion et on est venus jammer dans la forêt. Avant notre arrivée, on n’aurait jamais imaginé que l’endroit aurait une telle influence. On a fait la route de nuit, et on s’est arrêtés en chemin pour une pause-pipi. C’est là, au beau milieu de la nuit, qu’on a réalisé à quel point la région était paisible. Ce que l’on a tendance à oublier quand on vit en pleine ville. L’atmosphère de l’album s’est beaucoup ressentie de cette expérience. Je dirais donc que venir là a été un excellent choix. On a déjà réservé la maison pour notre prochaine saison de composition prévue plus tard cette année ! 4. Pourquoi avez-vous choisi le vinyle pour ce disque ? Tout simplement parce que c’est le format idéal pour ce genre de musique. Je suis moi-même fan de vinyles et je ne vois pas de meilleur support. J’adore cette sensation, quand on entre dans un PETIT magasin de disques et qu’on farfouille à travers les 33 tours. C’est peut-être de la nostalgie, mais ils me semblent avoir bien plus de « valeur » que les Cds. Et puis il y a une véritable pochette et non cette surface minuscule. 5. Vous faites une musique d’extra-terrestre – je veux dire que vous n’appartenez ni au post-hardcore ni au black metal. Comment décririez-vous votre musique ? Je nous considère définitivement comme un groupe de hardcore. Mais cela ne regarde que moi, et beaucoup nous considèrent comme un groupe de metal, ce qui me convient aussi. Pour moi, il ne s’agit pas tant de musique que d’attitude, d’image, de pochettes et de paroles. Disons que l’on fait du hardcore mêlé de styles et d’éléments issus d’autres genres. 6. Quels groupes écoutez-vous ? Il serait plus rapide de mentionner les groupes que nous n’écoutons pas ! Voyons voir... Je sais que Lukas écoute du Led Zeppelin à longueur de temps. Il est à fond années 70, avec Led Zep’, les premiers Toto et Mike Oldfield. Mais il écoute aussi de la musique extrême, comme Converge ou le Dillinger Escape Plan. Stefan écoute plutôt du crust-hardcore comme Masakari, Nails, Oathbreaker ou Perth Express. Mais il aime aussi Moddi, auteur, compositeur et interprète norvégien. Une musique calme et sereine, avec beaucoup d’énergie. J’écoute pas mal de musique instrumentale comme ◯, Russian Cirlcels, Ølten ou Kerretta. Et puis des groupes comme Queens Of the Stone Age, Neurosis, Cult of Luna, Breach, Eagle Twin, Abraham, Junius, Isis, Cursed et, bien sûr, Converge. Et ce ne sont que quelques noms... 7. Avez-vous des concerts prévus ? En France peut-être ? Non, mais ce n’est pas l’envie qui nous manque ! Si quelqu’un veut nous proposer une ou deux dates, nous serions ravis de nous produire en France. 8. Merci pour ces réponses. Avez-vous un dernier mot pour le public français ? Merci de prêter attention à notre petit groupe pouilleux, nous apprécions ! |
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