GOST
Nouvel album de Gost
News postée le : 08 février 2024


Gost prend vie dans une zone sombre entre le black metal et l'extrémité la plus obscure de la musique électronique. Depuis son EP Radio Macabre en 2013 puis la sortie de l’album Skull, six mois plus tard, Gost aka James Lollar est devenue un phénomène musical de plus en plus singulier. Bien plus agressif et sinistre que tout ce que la synthwave peut offrir actuellement, l’univers du multi-instrumentiste Texan n’est autre qu’un cauchemar numérique qui plonge l’auditeur dans des abysses digitaux.

Désormais, Gost est de retour avec un sixième album : Prophecy. Et autant ne pas s’y tromper : il s’agit là de son album le plus exaltant et risqué à ce jour. Prophecy reflète parfaitement l'horreur et les sinistres angoisses d'un monde en proie à la démesure religieuse et politique.

"Prophecy met en musique l’effondrement imaginaire de la civilisation occidentale, la fin du monde biblique, l'avènement de Satan et l'Armageddon", explique James Lollar. "En Amérique, on assiste à une montée en puissance d'un christianisme effrayé et à une réémergence de la panique satanique. Il m'a donc semblé que c'était le bon moment pour remettre Satan au centre des préoccupations".

Après l'expérimentation et les touches plus mélodiques de Valediction en 2019, Prophecy est comme un retour aux sources pour son créateur. Pour lui “Peu de temps après la sortie de Valediction, le COVID a frappé la planète. Et je pense que les gens n'étaient plus aussi intéressés par l'art car le monde était à genoux. Je voulais aussi me reconnecter avec certains de mes anciens fans qui n'avaient peut-être pas ressenti cet album autant que d'autres. Je voulais remonter dans le temps et faire revivre certaines choses old-school qu’ils avaient pu vivre par le passé. Avec Prophecy, j'ai notamment voulu revisiter certains des sons de Possessor. Mais plutôt que de simplement reproduire ces sons, je les ai développés. J'ai poussé la saturation et la compression dans leurs retranchements, ce qui a donné certains des sons les plus lourds que je n’ai jamais produits. Si des gens écoutent cet album à une rave-party, je pense sincèrement qu’ils auraient un sacré bad trip. Mais c’est un challenge amusant d’essayer de faire du metal avec des bruits digitaux. En d’autres termes : Prophecy développe le genre slasherwave que j'ai créé à l'origine avec Behemoth".





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