CHRONIQUES D'ALBUMS




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WHEELFALL
The Atrocity Reports [ 2017 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 41.02 - Style : Post Metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.apathiarecords.com/
Contact groupe : http://www.facebook.com/wheelfall/ http://wheelfall.bandcamp.com/
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 22 octobre 2017 - Chroniqueur : NegativeHate
 

Et voici les Nancéens de WHEELFALL de retour !
Ce n’est que lors de la sortie de leur avant-dernier album que j’ai découvert le combo Nancéen. J’ai toujours été attiré par leur univers même si jusqu’à aujourd’hui aucune de leurs notes ne m’avaient encore atteinte. Qui plus est, cet album était vendu avec un roman d’une centaine de pages, une initiative qui m’avait beaucoup touché à l’époque. Deux arts réunis en une sortie, une sorte de pack culturel qui ne peut que faire avancer les combinaisons entre les différentes disciplines artistiques. Car si beaucoup de documentaires au format bouquin sortent sur des thèmes musicaux variés, c’est bien une histoire qui accompagnait le CD, les paroles n’étant qu’un résumé sommaire.
Malheureusement, je n’ai pas pu mettre la main sur ce pack maintenant épuisé…
Mais je me rattrape aujourd’hui donc avec « The Atrocity Reports », la dernière sortie en date publiée encore une fois sur Apathia Records. Pas de livre ici, mais un joli digipack bien énigmatique. Qu’est-ce que j’aime leur univers !

Cet univers se prolonge bien-sûr dans leur musique. En effet, c’est glauque et ce dès le premier titre à l’introduction bien dérangeante. On y entend entre autres un homme mettant en marche un lecteur de cassette. La cassette en question contient des paroles gutturales, inhumaines. Tout ceci nous lance profondément dans l’écoute. Mais mis à part une ambiance sépulcrale qui se répand d’un bout à l’autre de l’album, WF nous propose un Post Metal teinté de Sludge. Bien évidemment, le côté crade, apeurant de l’ambiance n’en est que renforcé.
Je pense que c’est ça la force du groupe. Ils développent quelque chose de chiadé tout en restant dans leur univers. Quelques touches d’Indus viennent diversifier le tout, mais tout ceci reste en accord avec l’image qu’ils veulent nous donner d’eux. Les passages plus atmosphériques dédiés à l’ambiance sont remplis de variations planantes nous permettant de bien nous ancrer dans l’écoute. Aucune redondance n’est à déplorer ! Leur passé de groupe de Stoner y est forcément pour quelque chose : faire tourner un riff en boucle sans ennuyer l’auditeur n’est pas chose aisée. Cela doit être grâce à cette expérience que l’écoute est aussi prenante. D’ailleurs, certaines compositions semblent fortement tournées vers ce genre, en témoigne « Compulsions »…
Le travail du chanteur est aussi à souligner. Bien sûr, la post-production y est pour quelque chose, mais cet effet de chant gueulé dans un mégaphone est totalement raccord, surtout lors de déclamations de phrases répétitives, à la manière d’un aliéné. La folie est présente aussi dans ce chant sur « Black Bile », un chant faux et juste en même temps. L’harmonie présente derrière la voix n’est pas en accord avec cette dernière, créant des dissonances, des tensions qui ne seront résolues qu’une fois la conclusion du couplet arrivée. Et encore, car plus le titre avance plus la dissonance augmente jusqu’à atteindre son paroxysme à la toute fin.
L’album se conclue sur un titre assez changeant par rapport au reste des compositions. Il y a une dimension conclusive dans « Lost Cause » qui m’attire énormément, avec par exemple cette manie de laisser traîner un riff, un pattern de longues minutes avant de jouer la note finale. Comme si le groupe voulait que jamais ça ne finisse, comme si l’on nous retenait dans ce brouillard noir.

C’est donc ce brouillard noir qui fait la force de « The Atrocity Reports » qui est un album sombre, empli de nappes d’ambiances tordues et malsaines. Encore une aventure bien rodée pour le groupe qui apparemment affectionne ces ambiances ésotériques. Quoi qu’il en soit, WHEELFALL s’est dépassé, que ce soit pour la musique ou pour le CD en lui-même. Encore une fois, un beau parallèle entre les arts !








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