CHRONIQUES D'ALBUMS




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DIMMU BORGIR
Eonian [ 2018 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 54.20 - Style : Black metal Symphonique
Informations :
Interview : pavillon 666
Contact label : http://www.nuclearblast.de/fr
Contact groupe : https://www.dimmu-borgir.com http://
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 17 mai 2018 - Chroniqueur : Chart
 

Lorsque l'on pense à DIMMU BORGIR, on pense à un groupe qui n'a eu de cesse de se métamorphoser. C'est assez logique dans la carrière d'un groupe mais pas toujours systématique. DIMMU BORGIR a aujourd'hui 25 années d'existence et s'il est sorti de la masse c'est bien parce qu'il avait des qualités uniques et des albums remarquables. On pense aux chefs d’œuvre que sont « Enthrone Darkness Triumphant » en 1997, « Puritanical Euphoric Misanthropia » en 2001 suivi de « Death Cult Armageddon » en 2003. DIMMU BORGIR nous avait laissé en suspens avec « Abrahadabra » en 2010. Après une longue pause de 8 ans, le groupe est finalement de retour et c'est avec curiosité que j'ai abordé ce disque.

Personnellement, DIMMU BORGIR m'avait laissé relativement déçu avec « Abrahadabra ». « In Sorte Diaboli » en 2007 n'était pas non plus leur meilleur album d'un point de vue totalement subjectif. Le départ forcé de ICS Vortex et celui de Mustis, sans compter celui de Nick BARKER, marquait un nouveau virage pour le groupe. Effectivement cela allait se révéler être un tournant musical que chacun appréciera selon ses goûts. Alors après une si longue pause, si j'exclue le DVD paru en 2017 « Forces Of The Nothern Night », qu'allait être le nouveau visage de DIMMU BORGIR ? Ce visage porte le nom de « Eonian » et à l'heure où j'écris ces lignes l'album est déjà disponible. Les critiques le concernant sont plutôt contrastées. Il est vrai qu'à la première écoute cet album peut s'avérer déconcertant. Le groupe a une nouvelle fois choisi une voie musicale tout en conservant ses bases. Il s'agit bien entendu de la suite de « Abrahadabra » mais pas si simplement. Si je devais faire un pont entre cet album et un autre de la discographie du groupe, j'irais plutôt chercher du côté de « Spiritual Black Dimensions ». En effet, il s'agit d'un retour à un metal symphonique plus posé, moins orchestré, moins grandiloquent. Le groupe s'est concentré à nouveau sur ce qui faisait son essence. Il y a certes des morceaux toujours aussi imposants tels que « The Unveiling » ou « Interdimensional Summit ». Les orchestrations et les chœurs apportent cet esprit que le combo norvégien affectionne tout particulièrement. Mais je dirais que passés ces deux titres le groupe développe un univers différent plus proche de son passé musical. On perçoit cette sorte de retour aux sources assez bien dans les riffs de « Ætheric ». Certes il y a bien ce passage au milieu du morceau très orchestré mais on ne va pas s'en plaindre ! Au contraire même puisqu'il apporte une puissance époustouflante et très bien maîtrisée. Et si vous appréciez la noirceur et la lenteur, vous aurez de quoi vous mettre sous la dent avec les ambiances ténébreuses de « Council of Wolves and Snakes ». Le final de ce titre est encore une fois remarquable avec ses chœurs d'une grande puissance sur des riffs mélodieux dont Galder est le gardien. « The Empyrian Phoenix » est le titre qui me ramène radicalement aux débuts du groupe. Sur un mid tempo le groupe arriverait presque à renouer avec l'esprit d'un « Stormblast » à certains moments. Mais cela se fait ponctuellement et en alternance avec des arrangements typiquement plus récents. On continue sur cette belle lancée avec de très bonnes choses comme « Lightbringer », « I Am Sovereign » ou encore « Archaic Correspondence » jusqu'à la conclusion solennelle que constitue « Rite Of Passage ».

DIMMU BROGIR marque un retour intéressant. Certes, les fans sont beaucoup plus exigeants mais quoi de plus logique après 25 ans de carrière. Mais les norvégiens ont encore des choses à dire et cet album le prouve.








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