Dans la famille death-metal, il y a de tout, des pionniers, des vétérans, des nouveaux aux dents longues. Il y a aussi ceux qui avaient jeté l’éponge dans les 90’s et qui reviennent bien décidés à nous renvoyer au cimetière. Il y a bien entendu ceux qui lancent une nouvelle formation composée d’anciens membres de groupes ayant splité, faire du neuf avec du vieux, pourquoi pas ?
Mais là aujourd’hui j’ai entre les mains le 14ème méfait intitulé « vindictive miscreant » enregistré par un groupe trentenaire n’ayant jamais baissé la garde au fil du temps. Je veux parles de MASTER et de son mentor légendaire Paul Speckman.

MASTER originaire de Chicago, mais maintenant basé en République Tchèque nous offre son death-metal cru, sans fioriture issu de la scène punk/thrash « dirty » dont le groupe a conservé la spontanéité.

Alors dirons certains, leur death old-school c’est toujours pareil. Oui et non en fait, car si la base reste la même les compositions du nouvel effort arrivent à retenir notre attention car, outre le chant varié de Paul Speckman dans l’extrême, la guitare sait être vicieuse et le duo basse/batterie fait toujours des envieux parmi les jeunes formations du style qui s’essaient à copier plus ou moins le « maïtre ».

Ce nouvel album de Master, après maintes écoutes des huit pistes proposées, se révèle être l’un des meilleurs du groupe, sinon le meilleur avec quelques surprises au détour de vos enceintes. Pas de perte de vitesse pour ces pionniers du metal-de-la-mort-qui-tue, mais des accélérations, comme quoi c’est dans les vieux cercueils que l’on retrouve les meilleurs squelettes !

Un seul conseil afin de clore cette petite chronique, courrez, courrez, chez votre dealer favori fin d’acquérir cette nouvelle perle du death metal bien vivante, conseil d’ami.