Il y a des groupes de metal Italiens qui mériteraient beaucoup plus de reconnaissance dans le style tel IBRIDOMA qui après plus de 18 ans d'existence nous offre encore une fois un nouvel et 5ème album bien léché, bien travaillé et qui vaut le détour. Ce nouvel opus s'intitule "City of ruins" et devrait prendre une place méritée dans le paysage heavy/thrash européen.

Le quintette formé en 2001 par le batteur Alessandro Moroni a subi certes quelques changements de line-up au cours de sa déjà longue carrière, mais a su marquer de son empreinte le heavy/thrash dans une voie particulière que l'on pourrait situer entre Judas priest, Saxon et Kreator par exemple. Vous voyez donc dans quel terrain de jeu cette équipe originaire de Macerata en Italie officie avec brio jusqu'à présent.
Alors leur dernier opus en date paru en Novembre 2018 enfonce encore une fois le clou d'un power metal à l'Italienne dirons-nous avec notamment un chanteur qui module sa voix dans différents registres entre agressivité et mélodie imparables. Avec lui des musiciens prometteurs qui apportent leur lot de riffs thrashisants et soli remarqués soutenus par des rythmiques claires et précises.
L'artwork de couverture du CD, oeuvre de Gustavo Sazes semble vouloir donner le ton de ce nouvel enregistrement contenant dix titres variés et bien enlevés, le tout se terminant par une dernière piste "I"m broken" qui met en valeur encore une fois la "voix" du groupe sur le sujet émotionnel qui est en quelque sorte la ligne directrice de "City of ruins" faisant référence aux tremblements de terre récents en Italie.

Ce dernier album mérite donc que l'on s'attarde sur son écoute cela va de soi et tous les amateurs de bon power / thrash metal devraient y trouver leur compte bien entendu.