CHRONIQUES D'ALBUMS




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URFAUST
IX: Einsiedler [ 2009 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine MCD - Durée : 18:58 - Style : Black metal ambiant
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.van-gbr.de
Contact groupe : http://www.myspace.com/urfaustfans
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 16 octobre 2009 - Chroniqueur : Xahaal
 

Vàn Records nous présente encore un de ses groupe de black métal étrange et interpelant. URFAUST, ce nom dira certainement quelque chose aux plus trve blackeux d'entre nous car ils n'en sont plus à leur première offrande. Le groupe sévit depuis 1999, il sort sa première production en 2004 et s'en suit une succession de démos, EP, split, tape et vinyl comme il est de coutume dans le milieu. « IX: Einsiedler » serait le dernier EP du groupe avant leur premier véritable album du groupe. URFAUST est l'oeuvre de deux esprits du malin, IX et VRDRBR (Ca se prononce comme ça s'écrit).

Tout aussi bien fait qu'il soit, l'artwork ne met absolument pas dans l'ambiance de l'album. Représentant un homme arbre, des serpents et une sorte de magicien à la gandalf portant une lanterne, le tout stylisé à la façon « dessin pour enfant ». Il est joli mais aurait a mon sens bien plus sa place pour une pochette de pagan où folk.

Qu'à cela ne tienne penchons nous sur les deux titres que nous présente URFAUST. Le premier, « IX: Einsiedler » avoisine les douze minutes, il nous plonge dans un black métal ambiant et répétitif. La première chose qui frappe c'est le chant clair qui résonne comme une complainte presque religieuse au loin. L'effet est très réussi et la voix onirique nous transporte... Où nous transporte elle? Malheureusement pas très loin... Très vite on se fait à cette voix répétitive et monotone que je soupçonne ouvertement de ne clamer que de simple « La la la ». Les ambiances qui l'accompagnent sont absolument toujours les mêmes tout au long des douze minutes. Mêmes accords de synthé, même rythme de batterie, même guitares saturés et même riff de basse. Si l'on omet bien sûr une intro avec juste les accords au synthé et un long final où les guitares se taisent pour laisser place à un petit solo de synthé d'à peine six minutes parfois très faux et dissonants. S'il est possible que j'exagère c'est mon ressenti personnel... Après si vous aimez entendre le même riff lent pendant douze minutes c'est votre choix.

Le second titre de « IX: Einsiedler », plus court celui ci (presque sept minutes), est beaucoup moins intéressant, c'est pour dire quand même. Encore une fois on retrouve le même riff tout au long de la chanson avec tout de mêmes quelques variations de batterie et une alternance guitare claire et guitare saturé. D'ailleurs parlons en de cette guitare, un son absolument affreux digne du plus reculé des blackeux. Une guitare claire presque saturé, claquante et grésillante et le pire c'est quand vient se greffer la distorsion. Une espèce ce gros bruit infâme, une cacophonie immonde et presque fausse ne ressemblant cette fois ci plus qu'à un gros grésillement. Le tout accompagné d'un chant hurlé à la SILENCER mais qui ne ressemble ici qu'à un type à quatre patte dans sa cave en train d'imiter le hurlement du loup. D'ailleurs je ne sais pas ce que veulent dire ces paroles mais je suis prêt à parier que le chanteur ne fait rien d'autre que « Ahou ahou », mais plus à la « trois petits cochons » qu'à la spartiate si vous voyez ce que je veux dire. Le tout se termine sur un solo qui n'a rien à envier de celui de « War » de BURZUM avec les grésillements en plus.

Bref, inutile d'aller plus loin « IX: Einsiedler » est décevant. Très décevant même, c'est un véritable piège. Imaginez ma frustration en entendant les première lignes de chant, je me laisse porter par ce chant et puis j'attends... J'attends... J'attends, et je retombe. URFAUST a pourtant fait mieux, tant pis ce sera pour une autre fois et puis un CD de black c'est toujours plus old-shcool avec des toiles d'araignées et de la poussière non?








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