CHRONIQUES D'ALBUMS




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DEATHSTARS
Night Electric Night - Decade of Debauchery [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 73.30 - Style : Metal Industriel
Informations :Compilation
Interview :
Contact label : http://www.nuclearblast.de
Contact groupe : http://www.deathstars.net http://www.myspace.com/deathstars
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 29 octobre 2010 - Chroniqueur : Matai
 

Dix ans. Déjà dix ans que le fameux groupe d’indus assez glam nous sort des albums de qualité, envoutants, mécaniques et recherchés. Dix ans que les suédois n’en finissent pas de se faire remarquer et se faire un nom dans le petit monde du métal industriel. Et que nous fait Deathstars pour ses dix ans ? Une compilation.
Pas très original me diriez vous et vous n’aurez pas tort. Les combos s’habituent de plus en plus à sortir des best of au bout de dix ans de carrière. Et pour le coup je trouve que c’est un peu tôt pour Deathstars. Seulement trois albums et déjà un rassemblement de leurs titres phares ? Est-ce que ça en vaut vraiment le coup ?

Les interrogations sont nombreuses mais surtout justifiées car il y a un peu plus d’un an et demi sortait « Night Electric Night », la suit logique de « Termination Bliss » et surtout son clone en matière de compos. J’y avais perçu trop de similitudes et se démarquait moins de ce que Deathstars nous avait fait avec « Synthetic Generation » par exemple. Aujourd’hui arrive donc la compilation, pour en partie, faire habilement saliver les fans d’impatience en attendant un prochain vrai opus. Mais voilà, « Decade of Debauchery » n’est pas une compilation comme les autres comme on aurait pu s’en douter. L’album est un rassemblement de titres, certes, mais surtout un rassemblement de titres tous remixés par des rois du remix ou des groupes d’indus/électro principalement, je citerais entre autre The Kovenant ou même Sybreed.

Tout cela peut faire baver, d’autant plus que l’opus comporte des titres inconnus jusqu’à ce jour, à savoir « Black Medicines », « Revolution X » et « Our God the Drugs », trois titres énergiques, électroniques, futuristes, sexy et malsains, tous aussi intéressants les uns que les autres étant donné qu’on pourrait aisément les placer sur le premier album du groupe. Mais je regrette un peu le fait qu’ils soient un poil linéaire, même si le chant de Whiplasher est tout aussi sombre et craquant…et même si un solo rare pointe le bout de son nez …

Intéressons nous aux remixs en eux-mêmes. L’album s’ouvre avec « Opium » remixé par The Kovenant. On retrouve aisément la patte de ce groupe ci, officiant dans un style plus black et électro, et ça s’entend. Le morceau est beaucoup plus tourmenté, les riffs sont froids et tranchants, les samples bien industriels assez glauques sur un rythme pour le moins lent… « Opium » se veut alors bien revisité, mais surtout bien nouveau et bien psychotique…
Puis le claviériste et guitariste de Sybreed, Drop, nous reprend « Trinity Fields » et le transforme à sa façon. Le titre s’empreinte d’un amas de sonorités électro et perd un peu son côté glauque au profit d’un côté plus expérimental et barré.
A contrario, Xe-None sur « Last Ammunition » apporte sa patte « dance » voire techno et ce morceau pourrait facilement se laisser écouter dans une discothèque….pas transcendant, mais intéressant si vous voulez danser …

La majeure partie des titres sont donc assez électro et dynamiques, ce qui change vraiment de l’ordinaire quand on connaît un minimum Deathstars…certaines reprises peuvent tenir la route et apportent de l’originalité, comme celle de The Kovenant ou quelques autres. Mais on regrettera principalement le fait que beaucoup de remixs soient assez inutiles, sans intérêt aucun, gachant en partie l’essence même qu’avait instauré les suédois dans leurs compositions….autres inutilité ? Le fait que « The Fuel Ignites » soit remixé en trois fois et « Opium » deux fois…histoire de combler les trous, peut-être, mais à quoi cela sert-il vraiment de proposer en plusieurs exemplaires un même titre sous prétexte que c’est fait par une autre formation… ?

Bref, de bonnes intentions certes, mais un résultat qui laisse tout de même à désirer malgré quelques morceaux intéressants. Un album dispensable bien entendu et froid dans l’ensemble pour un groupe qui nous laisse plus ou moins présager de bonnes à l’avenir…en espérant que cette compilation ne soit pas le reflet du prochain album…








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