A.O.R. est le terme générique utilisé outre atlantique pour classer les disques dans les bacs et renseigner les radios sur le contenu des albums qui s’entassent sur les bureaux ! peu commun en nos contrées, l’acrostiche signifie « Album Oriented Rock ». Ceci nous met donc au parfum concernant la première galette des Australiens de White Widdow et, il suffira de quelques secondes d’écoute pour savoir que nous avons droit ici à du pur hard FM.

Ceux qui ont connu l’époque « glorieuse » du hard-rock radiophonique des années 80 vont retrouver dans ce quintette tout le charme des guitares acérés à la Dokken, des claviers van Halen époque « 1984 », du chant qui en avait dans le slip ( !) période Survivor… Il ne manque que les permanentes et les sourires ultra-brite pour nous rappeler ô combien White Widdow fleure bon Europe et leur « Final Countdown ».
Que de nostalgie, ici ! les amoureux de Bon Jovi en auront pour leur argent, les autres vont s’emmerder royalement !

Bien sûr, les capacités des musiciens ne sont nullement à remettre en cause, loin s’en faut, mais l’absence totale d’innovation ou de modernisme laisse pantois. Jamais le manque d’originalité n’aura était aussi flagrant chez un groupe dont les compétences sont bien au-delà de la moyenne ! L’horripilation débarque rapidement, et l’envie de passer à autre chose ne se laisse attendre.
Espérons qu’il ne s’agisse ici que d’un parti pris de la part du combo !
Ce premier album a tout de l’hommage qui s’adresse en priorité aux quarantenaires dont les goûts musicaux ne sont pas parvenus à dépasser le stade fatidique des 80’s.
Ressortez vos classiques !