CHRONIQUES D'ALBUMS




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B.R.E.F.
Goyave Chronicles [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine MCD - EP - Durée : 37.09 - Style : Fusion
Informations :
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Contact label :
Contact groupe : http://www.facebook.com/bref.music?sk=app_178091127385 http://www.myspace.com/bref
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 01 janvier 2012 - Chroniqueur : Bakounine
 

Il y a des moments où je cherche comment introduire une chronique et où j’ai du mal à trouver la bonne manière. Je mets le Cd, j’écoute : j’aime, mais pas d’inspiration. Je réécoute : j’aime encore, toujours rien ... Je réécoute l’album paisiblement jusqu’à 22.47. A 22.48 d’écoute, ma mère débarque en me faisant remarquer qu’il est Minuit et que « ça suffit les conneries ». Ça m’énerve, j’éteins la musique, je fais craquer mes cervicales (je fais toujours ça quand je suis contrarié) et je vais me coucher, parce que je ne suis pas le genre de chroniqueur qui chronique un album sans l’écouter à moult reprises... Le lendemain, je change de méthode, je regarde l’album, le groupe s’appelle B.R.E.F., curieux, ça me rappelle un truc. Je me demande si le leader du groupe s’appelle Pépin ; ça me fait marrer. Mon frère rentre pour savoir pourquoi je ris, je lui explique, il sort de ma chambre l’air blasé. L’EP s’appelle « Goyave Chronicles » et parle d’histoires de super-héros, à la manière des comics américains se passant dans la ville imaginaire de Goyave City (comme quoi, il n'y a pas que moi qui fait des jeux de mots débiles…), je regarde la photo des membres du groupe au look allant de tenues de mafiosos new-yorkais à l’époque de la prohibition, à des voyoux parisiens des années 30, en passant par un Gavroche. Je passe aux infos sur le groupe, les types viennent du Tarn, je me dis que ce n’est pas une « Tarn » en soi. Je me tape la tête contre le mur pour me punir de ce calembour hautement daubesque... Et au final, je me dis que je vais peut-être me mettre à parler de l’album. B.R.E.F. j’ai introduit ma chronique…


Bon, commençons à parler de la musique quand même, puisque c’est ce qu’on est censé faire. B.R.E.F. évolue dans un registre "fusion" pur jus, à la fois authentique et imaginatif, parfois osé, sans jamais réellement dépasser la frontière ténue de l’avant-gardisme total. La base du groupe est bien "rock", même si elle n’hésite pas à incorporer quantité d’autres atmosphères diverses et variées, avec notamment beaucoup de passages "funky" avec une basse chaloupée, ou "jazzy" avec des effets de cuivre, certains passages plus "noisy" ou carrément "hip-hop", d’autres sonnant très "néo-metal" à la LIMP BIZKIT ou LINKIN PARK (celui d’autrefois), avec quantité de scratches tout au long de l’album. Ça faisait longtemps que je n’avais pas entendu autant d’effets de Dj sur un cd assimilé metal. Les voix seront également très fluctuantes et amèneront de nombreuses variations, passant de chant rappé hip-hop à des voix plus profondes rappelant Serj Tankian ou encore diverses effets débiles à la Mike Patton (« BB Brown », « Zombies »). Le concept est plutôt mis en avant, malgré le fait que presque tout soit en anglais, notamment avec une avalanche de bruitages diverses (Un chat, Donald, Un Vendeur de champignons à la criée,…), on aura également droit à de courts interludes pour nous faire rentrer dans les diverses ambiances et introduire certains morceaux (on citera notamment « Meshubref » ou une très convaincante imitation des géants du thrash progressif ou pas ^^). On est vraiment dans de la pure fusion et les noms de groupe qui nous apparaîtront seront sans aucun doute liés à ça, on pourrait citer PRIMUS, LIMP BIZKIT, FAITH NO MORE évidemment, PSYKUP pour une référence franco-française (l’EP est d’ailleurs enregistré par un ancien membre du groupe), ou les parisiens de CITY WEEZLE, pour citer une découverte récente.
Le résultat final est un album moderne, direct et énergique (un « Robert Stoler » est par exemple assez dansant), fouillé et particulier dans sa conception, sans doute désarçonnant pour le réfractaire aux choses barrées (mais pas au vieux briscard amateur d’avant-gardisme que je suis…) sans être trop obscur et incompréhensible.


Au final, les petits gars de B.R.E.F. ont mis en place les ingrédients pour un bon trip fusion de derrière les fagots, pas foncièrement inédit mais toujours diantrement efficace, ne reste plus qu’à trouver la mèche qui saura lancer le groupe dans le grand bain, et ajouter un peu de tabasco pour pimenter un futur qui risque de s’avérer heureux pour un groupe très prometteur. Il n’y a, au vu de cet Ep, aucune raison perceptible pour que ce ne soit pas le cas, bref, un nom à retenir…








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