CHRONIQUES D'ALBUMS




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DRACONIS INFERNUM
Rites of desecration and demise [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 45.19 - Style : Black metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.hassweg-prod.com/
Contact groupe : http://www.facebook.com/draconisinfernum http://www.myspace.com/draconisinfernum
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 01 février 2012 - Chroniqueur : Ma2x
 

Trompeur.
Voilà la première impression que m'a fait ce deuxième album des Singapouriens de DRACONIS INFERNUM. Leur artwork, estampillé "Sickness 666", et mettant en scène moult vierges venant de perdre leur pucelage de la façon la plus brutale qui soit, le tout saupoudré de croix inversées en noir et blanc, m'orientait de suite vers une vague "Black/death bestial".

Sauf que...pas vraiment.

Petit flash-black tout d'abord. DRACONIS INFERNUM, c'est un combo de Singapour, formé en 2005, et déjà fort d'un premier opus "Death in my veins" sorti en 2008 chez les teutons de "Twilight-Vertrieb".
DRACONIS INFERNUM revient à la charge en Juin 2011 (le six, pour être précis) chez l'excellent label bien de chez nous "Hass Weg Productions".

C'est là que je commence à me poser des questions, étant assez inconditionnel des productions "Hass Weg". En opposant le style des groupes phares de ce label comme ORTHANC, MALEDICTION, MALMORT, MOURNING FOREST... qui officient plutôt dans un "true-black" classique et cet artwork bestial, je me dit que ce groupe cache quelque chose.

Fait et dit, il n'en faut pas plus pour aiguiser ma curiosité de chroniqueur et j'insère directement la galette dans le lecteur pour couper court à toute mes suppositions.

La première remarque est que le groupe puise son inspiration dans plusieurs catégories très distinctes.
L'influence, presque obligatoire, de ses voisins IMPIETY se fait directement ressentir, par la production, mais surtout par le batteur "Hammerfrost" (ex-IMPIETY, tiens, comme c'est bizarre...) envoyant blast-beats sur blast-beats.
Mais résumer DRACONIS INFERNUM a un vulgaire plagiat de ses petits camarades asiatiques serait très simpliste, et pour le coup, bien au dessous de la vérité.
On pourrait par exemple, rapprocher les guitares aiguisées, cristallines et tranchantes de MARDUK. Certains riffs, très rapides et en tremolo continu ne sont pas sans rappeler certains titres de "Opus Nocturne", "Nightwing", voire même, en extrapolant un peu, "Panzer Division Marduk".
La voix opte souvent pour une double voix, la première écorchée, la deuxième un tantinet plus grave. Cette double voix hargneuse à souhait, renvoie encore une fois au chant d'IMPIETY, sans tomber dans la copie pure et simple.

La production, assez puissante et propre, donne la pleine de mesure de l'efficacité des compositions du groupe. Ici, on envoie la sauce, avec un certain relent "old school" vraiment pas désagréable (cf : "Vengeance unto thee").
Le groupe aurait peut-être mérité un poil plus de sauce, mais bon, le rendu reste agréable.
Je ferais juste mon gros pénible en reprochant un trigg un peu abusif et plastique sur la batterie.

Dans les surprises de cet album, on peut noter la plus-que-surprenante interlude "... Of solitude and darkness" (cinq minutes trente, quand même), entièrement constituée d'un piano, qui peut faire penser aux interludes de DROWNING THE LIGHT sur l'album "Catacombs of blood", et qui vient tranquillement nous dire que dans ce monde de brutes, un peu d'émotion ne fait pas de mal. Ceci dit, on pourra discuter la présence d'un tel titre au milieu d'un album résolument brutal...

Enfin, une reprise de BATHORY, "Satan my master", beaucoup plus logique, au vu des aspects old-school du groupe, sur laquelle Xaphan de KULT OV AZAZEL vient poser sa voix, et lâche aussi un petit solo de guitare, tant qu'a faire le voyage, autant le faire bien.
Pour la petite anecdote, sachez également que c'est Xam Syroth, un ami du groupe, qui joue de la batterie sur le titre éponyme. La différence n'est pas vraiment flagrante, mais bon.

Au final, quid de cet opus ?
Une bonne production black metal, qui ravira les amateurs d'inspirations brutales et à l'ancienne ? Oui, très certainement. Le potentiel est là, pour un groupe qui devra confirmer son talent sur les albums à venir, ce qui, au vu de la qualité inhérente à ce "Rites of desecration and demise" ne devrait pas poser trop de problèmes.








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