CHRONIQUES D'ALBUMS




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LUCID DREAM
The eleventh illusion [ 2013 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 60.31 - Style : Hard rock progressif
Informations :
Interview :
Contact label :
Contact groupe : http://www.luciddream.it
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 11 décembre 2013 - Chroniqueur : Ivan.Jack
 

Dur, dur de se faire une idée sur ce jeune groupe italien, il me faudra plusieurs écoutes pour réaliser que le dédain un peu prétentieux de ma première impression (honte sur moi!) se transformera petit à petit en intérêt, puis en admiration et finira par faire naître cette chronique plus que positive sur ce groupe que j'avais pris au départ comme un énième combo de hard-rock mélodique italien, noyé dans la masse de cette musique qui détient un sursaut de renouveau ces temps-ci...


Lucid Dream est jeune, certes, et possède beaucoup de défauts inhérents aux jeunes groupes, comme cette voix très haut perchée, juste mais « too much » car utilisée un peu n'importe comment. Je comprends qu'un chanteur ayant la chance d'avoir une large tessiture puisse vouloir à tout prix démontrer ce dont il est capable, mais les années et l'expérience lui apprendront à l'utiliser à bon escient et avec parcimonie, je lui fais confiance...

Une petite intro comme la présentation d'un spectacle exceptionnel, et c'est parti ! « Evolution » et « Leave me Alone » se révèlent être deux petits bijoux de hard-rock mélodique comme on n'en fait plus beaucoup, avec toute l'originalité qui caractérise le groupe. La démarche musicale me rappelle un peu les groupes des années 70 comme Hawkwind, Angel, où même les premiers albums de Rush (« Caress of steel » et « Fly by night » surtout) qui convoitaient un hard-rock somme toute classique mais avec ci et là des pointes de leur personnalité unique et des détails qui faisaient tout l'intérêt de leur style. D'ailleurs ici, avec la ballade « River Drained », on sent dans le timbre de Alessio Calandriello le vibrato dans les notes aiguës comme ce qui caractérisait la voix Geddy Lee de Rush. De belles mélodies de saxophone viennent pimenter le son du morceau, pour le bonheur des oreilles, un peu kitch toutefois mais bien senties...

L'impression que les musiciens se sont amusés dans la composition est flagrante, ils ôtent parfois un temps dans un riff somme toute basique ou rajoutent parfois une mesure incongrue là où on ne l'attendait vraiment pas... Et quel bonheur d'entendre une vraie batterie, avec de vraies harmoniques de caisse claire et de vraies résonances de cymbales, pas plus d'effets qu'il n'en faut, rien de trafiqué, un son de guitare qu'on sent tout simplement sorti de l'ampli, une basse bien présente, on a l'impression de vivre une répétition générale dans leur local de répète, tout en ayant un son paradoxalement lisse et harmonieux. « The lightseeker » en est un parfait exemple, le genre de titre qui correspond à l'univers du groupe et de ce qu'il raconte, une sorte de cosmic-story, comme un conte pour enfant, fantastique, éveillant les sens et les visions les plus étranges et irréelles.

De bons morceaux épiques et costauds également sont présents ; « Back to cosmos 11 » est flamboyant, « Black » est une pièce maîtresse, épique et pleine de puissance rythmique et mélodique, faisant penser aux premiers Dream Theater (époque Images and words...) et Iron maiden (époque Piece of mind..).

On a droit à une deuxième ballade, « Two suns in the sunrise », toute en douceur et feeling, comme le « Tears » de l'album 2112 de Rush, dommage que la chanson soit si longue à s'achever... « The eleventh illusion » comme « Black » joue dans la cour des grands des années 80, le chant frôle légèrement avec le timbre du regretté Midnight du groupe mésestimé Crimsom Glory, un joyau de musique progressive... Pour se reposer enfin, nous sommes conviés au planant « The pulse of infinity » et terminons l'histoire avec une petite veillée au coin du feu, et cette voix féminine douce et reposante nous contant une histoire en italien, où l'on plonge sans hésiter, sans se retenir...

Très bonne surprise que ce deuxième album de Lucid Dream, du hard-rock progressif qui n'en fait pas trop, peu de démonstrations techniques (à part les envolées vocales et à la fin pompeuses car trop attendues...), une belle musicalité, un bon son old school et des musiciens qui nous racontent une histoire, à laquelle on ne nous résiste pas.... ils iront loin !!








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