CHRONIQUES D'ALBUMS




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SNAFU GRAND DESORDRE ORCHESTRE
Knives and bells [ 2014 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 40.51 - Style : Post rock déjanté
Informations :
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Contact label : http://www.season-of-mist.com
Contact groupe : http://www.sna-fu.com http://www.myspace.com/snafurocks
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 11 février 2014 - Chroniqueur : Ivan.Jack
 

Dans ces temps un peu moroses et grisâtres, je vous propose de découvrir un jeune groupe français, (fraîchement débarqué du label qui monte qui monte, Klonosphere), qui ne manque pas d'énergie et de positivisme, Sna-Fu Grand Désordre Orchestre et son troisième album « Knives and bells »... Alors désordre il y a, c'est indéniable, orchestre pas une seule seconde, ces jeunes loups sont bien fougueux et ne manquent pas de ressort, me faisant même penser aux premiers albums de Suicidal Tendencies dans l'intention et la folie... Retour au skate-rock ???


En effet, dès le premier morceau bien nommé « Furious and Fast », on est happé dans une furie électrique comme rarement au tout début d'un disque, le chanteur se montre volubile et son flot de paroles semble sans fin... « You don't like this song » est une ironie du sort car c'est le contraire qui se produit, tant l'enthousiasme reste entraînant sur ce morceau génialement gai et « That's all I got » et « I hate Berlin » nous démontrent encore leur côté « fun » et déjanté, surtout dans les mélodies vocales et les riffs très criards parfois des guitares... La production est, comment dire... sans artifice, pas de traitement de son alambiqué ni de delays surdimensionné, c'est rock, c'est roots, c'est punk, limite hard-core parfois, (« I'll give you money » et « Deadosaurs »), à l'instar du son des premiers albums des ricains de D.R.I. et de Verbal Abuse, à la fin des années 80...

Les cinq musicos lorgnent un peu vers le meilleur stoner, comme sur le heavy « Catrina » et s'attaquent aussi au post-metal et ses rythmiques complexes et asymétriques (« Clairvoyant », « All In »). Parfois les gars nous surprennent avec un feeling bien rock'n'roll, tel « Serial Death Lane » et sa trace carrée, on ne peut plus droite, le rythme de batterie de départ fait même penser à du AC/DC, pour évoluer à nouveau dans leur domaine de prédilection : le bordel... Non, je blague un peu, ce n'est pas si désordonné qu'ils veulent nous le faire croire... C'est moins propre que de l'AOR ou du rock prog', c'est certain, mais les morceaux sont tout de même construits et surtout nous mettent une pêche d'enfer dès le matin en partant au boulot... Faites-le, j'ai testé à 7h30, la gueule dans le fût, ce n'est que du bonheur, vos collègues vous appelleront « l'étincelle » ou « le court-circuit » toute la journée, tellement vous serez allumés !!

Chose incongrue et intéressante, la basse suit son propre mouvement, comme dans « You don't like this song » où elle semble décalée avec les guitares et même la batterie...cela rend tout l'intérêt de la base des morceaux justement, ça change... Par contre, la voix du chanteur... euh, de l'hurleur... peut déconcerter de temps en temps... Ses essais mélodiques sont assez peu concluants et sa voix hurlée, saturée et monocorde (« Gangs », « Rising »), peut devenir un tantinet énervante au bout des 12 morceaux de cette galette, elle part souvent dans les mêmes fréquences que les notes médium des guitares et je pense que trop de saturation agace un peu les tympans à la longue... Après, ça fait partie du style aussi...

Si vous n'avez pas la pêche en ce moment, si vous en avez assez de ce ciel gris qui vous plombe le moral et des trombes d'eau qui n'en finissent pas de couler sur votre maison, si vous attendez le printemps avec impatience, prenez une bonne dose de Sna-Fu, vous verrez, vous aurez du mal à replonger dans le noir, leur musique est anti-dépressive, positive, énergique et donne réellement envie de sauter sur les murs comme une pile chargée à 300%. Je pense qu'en live, ça doit bouger quelque peu dans la fosse, et sur scène aussi bien sûr...








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