CHRONIQUES D'ALBUMS




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ELECTRIC WIZARD
Time To Die [ 2014 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 65.32 - Style : Stoner Doom Metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.spinefarm.fi/
Contact groupe : http://www.facebook.com/electricwizarddorsetdoom http://www.myspace.com/electricwizarddorsetdoom
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 13 décembre 2014 - Chroniqueur : NegativeHate
 

Les géants du Stoner Doom Metal du Dorset, Royaume Uni sont de retour ! ELECTRIC WIZARD revient en 2014 avec « Time To Die » après un « Black Masses » extrêmement critiqué. Le nom de ELECTRIC WIZARD m'est familier mais je dois vous faire une confidence, je n'ai jamais écouter une seule musique de ce groupe. C'est donc pour me plonger pleinement dans l'écoute sans que mon point de vue soit influencé par les sorties précédentes de la bande. « It's time to listen now ! »

Une clairière paisible et calme, de l'eau qui coule, les cris d'oiseaux au lointain... Le rêve ? Non , « Incense For The Damned » ! Mais ce paisible paysage ne restera que quelques temps avant de faire place au son dantesque du Sorcier Électrique ! Cette première musique est si l'on regarde les paroles une sorte d'explication de la prise de drogue que Justin compare à « l'encens du condamné ». Niveau instrumental, les riffs ne sont pas si pachydermiques que ça et sont même assez entraînants. On entre tout de même dans le psychédélisme absolu à la fin lorsque que le seul passage lent et réellement lourd du morceau devient l'hôte d'un solo de toute beauté. Le titre éponyme commence sur les cendres du précédent grâce à une transition de saturation. On découvre un titre résolument plus lent et plus sombre grâce, entre autre, à la voix plaintive du chanteur ou encore aux guitares aux soli totalement mélancoliques. Pas grand chose à redire dessus à vrai dire à part que l'on est happé dans un univers noir et que cette descente aux enfers se confirme avec le titre suivant « I Am Nothing ». Cette musique est pour la violente émotionnellement parlant ne serait-ce qu'au niveau des paroles dont voici un petit extrait : « I am nothing / I mean nothing / I see nothing / I feel noting... as I kill you ». Sur le papier, ça ne fait pas réellement crédible, mais en musique le mal-être est totalement présent ! Les riffs dissonants couplés au chant agonisant ainsi qu'aux feedbacks vous feront dresser les poils, effet garanti ! L'écoute se poursuivant, on arrive à l'instrumental « Destroy Those Who Love Gods » ponctué d'enregistrements qui nous ferait presque tomber dans le malsain. Mais d'après ce que j'ai entendu (et qui est peut être faux!) ce serait des enregistrements de croyants démontrant que la musique Rock et Metal sont des abominations et l’œuvre du démon.. En tout cas l'instrumental est totalement chaotique... Le prochain titre « Funeral Of Your Mind » est nettement plus rythmé , le groupe nous montre un nouveau visage malgré le fait que l'oppression due à la noirceur de l'album soit toujours présente. Ce visage est beaucoup plus typé Stoner et les feedbacks vont bon trains ! Ce titre ne m'a pas réellement marqué, et je ne saurai dire pourquoi.. Peut être à cause de la pas très grande diversité des ambiances, rythmes et mélodies à l'intérieur du morceau.. Quoi qu'il en soit, la suite se nomme « We Love The Dead ». Le début m'intrigue directement, il a un parfum de changement, un goût un peu plus clair que les autres titres.. Tout d'abord la mélodie introductive est beaucoup plus mélodique justement malgré le bourrage à la Fuzz et autre distorsion. Il ne faudra pas attendre longtemps pour que le groupe ne nous claque un riff qui se situe entre la lourdeur de l'éléphant et la lenteur du paresseux... Mais là aussi quelque chose me choque. Le fort taux de distorsion crée une dissonance immense entre les ondes de la guitare et de la basse, et je la trouve extrêmement exploitée sur ce titre. Enfin le jeu de guitare se mêlant à la voix grâce à la réverbération donne au morceau une dimension presque astrale, une dimension angélique. Le single de l'album vient de commencer et on revient dans le Doom Rock ici. Ce titre est le plus court de l'album si l'on excepte l'instrumental et ça choquerait presque ! On a tout juste le temps de s'habituer au morceau, de plonger dans son univers et pouf, on change ! C'est donc court, mais c'est aussi pour moi l'une des meilleurs de l'album. Si on retire la saturation et qu'on la remplace par quelque chose de plus doux, le morceau suivant (« Lucifer's Slave ») aurait tout l'air d'un classique de Rock voir Rock psychédélique. Moi qui m'était plaint du changement de tempo titres précédents, alors là ça tient de la révolution. J'ai jamais vu la cymbale Ride être frappée aussi rapidement de tout l'album ! Bien sûr, on me fait mentir (comme d'habitude) à la moitié du morceau à peu près lorsque que EW met un gros coup de frein (très bien placé d'ailleurs) et ébranle toute mon argumentation... Bon je vous en veux pas parce que cette musique est totalement planante, mais bon ! Par contre, le solo en guise de conclusion, ça devient rapidement rébarbatif et pénible, on s'y attend et on l'attend.. Enfin, le dernier titre, celui qui clôt le CD, « Saturn Dethroned » ! Il débute tranquillement sur une nappe d'orgue mixée au cri des instruments... C'est vraiment ce que j'ai entendu de plus joli et mélodique dans tout l'album.. Cela ne dure que deux minutes et quelques avant de revenir aux bruits d'eau du début ainsi qu'à un passage d'enregistrement... Un final assez court .. Dommage !

Bon, la première chose que j'ai pensée lorsque j'ai entendu le petit clic significatif de l'arrêt de la lecture du CD par mon lecteur CD, je vous le dis vraiment, c'est « ouf, enfin ». ELECTRIC WIZARD nous a pondu un CD de toute beauté mais beaucoup de faiblesses font que, à force, nous sommes de moins en moins touché par la musique. Le plan des musiques est toujours à peu de chose près le même et je peux pas dire que cela m'est aidé à ne pas décrocher du disque. Malgré cela, de bonnes surprises sont au rendez-vous, les ambiances sont vraiment très bien travaillées et les riffs pesants.
D'ailleurs, je vais me replonger dans l'écoute des autres album. Mais pas maintenant, trop d'ELECTRIC WIZARD tue la magie du sorcier...








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