« Traversez la rivière ! » telle est l'invitation que nous envoient les Frenchies basés à Tours de BEYOND THE STYX avec leur nouvelle galette « LEVIATHANIMA » enregistrée au DOME STUDIO d'Angers et mixée par Jamie KING (ayant produit entre autres BETWEEN THE BURRIED AND ME).

Actifs depuis 2011, ayant ouvert pour entre autres HACRIDE, TAGADA JONES, VULCAIN ou ZUUL FX les p'tits gars distillent un métalcore puissant et bien léché, un cocktail avec du SUICIDE SILENCE mixé avec du WHILE SHE SLEEPS avec un zeste d'AUGUST BURNS RED le tout influencé par CHIMAIRA et teinté de mythologie Grecque dans les paroles, la promesse est donc alléchante.

Pour les fans de ce genre musical, dont je fais partie, ce n'est pas le choix qui manque tant il y a de groupes de qualité actuellement sur le marché, d'ailleurs des festivals aussi importants que le HELLFEST ne s'y sont pas trompés, n'en déplaise aux auto-proclamés « puristes du true metal » (ahahahah WTF???) en programmant le samedi sur la main stage 2 en 2014 pas moins de 5 groupes de métalcore, genre qui était relégué sur des scènes annexes auparavant.

L'artwork de la pochette est sympa mais manque un peu de relief, ce qui n'est pas le cas de ce qui nous attend.

L'intro de ce « LEVIATHANIMA » nous met tout de suite dans le bain : puissant et mélodique...on va s'en prendre plein les oreilles c'est sûr !

Bingo, à l'entame d'« AUTOPGORGONES », la puissance du chant mi-growlé, mi-hurlé d'Emile STYX, les riffs rageurs et le rythme de la grosse caisse nous envoient direct à Bagdad sous les bombes et les rafales d'AK-47.

Les compos s’enchaînent sans qu'on puisse reprendre son souffle jusqu'à « RESPICE FINEM », brève respiration instrumentale histoire de recharger les armes et on retourne au front avec « SANCTUARINK » morceau dont est issue la première vidéo de l'album. S'en suivent « LupUS »,  « VenOMEN(on!) » et « INSURR@CTION » titres qui nous laissent dans l'ambiance festive du départ, « C'ETAIT PAS MA GUERRE COLONEL !!! » dirait un certain RAMBO.

On termine l'écoute par « 101 DEMONS », personnellement le morceau que je préfère, avec sa rythmique plus lente et ses riffs bien malsains suivi de « ODY55EU5 » qui ferme le ban.

OUF ! J'en suis sorti vivant mais on a eu chaud aux miches et aux cages à miel !

Au final un album très bien produit, très propre avec de bonnes compos qui, sans révolutionner le genre, confirme que, COCORICO, nous autres Frenchies pouvons produire de la qualité et rivaliser avec les maîtres du genre que sont les Américains et les Anglais.

Allez, OK les gars vous m'avez convaincu, j'embarque avec CHARON pour traverser la rivière de l'enfer, BON SCOTT, DIO et DIMEBAGG m'attendent au bar !