ALBION est le 11ème album studio du combo Britannique de heavy mélodique qui sévit depuis 1996 : TEN. Le chanteur / guitariste from Manchester Gary HUGHES, après quelques projets solos revient donc donner un successeur à HERESY AND CREED sorti en 2012 qui avait connu un succès mitigé.

Alors TEN nous fait-il du TEN comme d’habitude ?

Eh bien à ma grande surprise, bien que je ne sois pas un fan absolu de ce qu’on appelait dans les 80’s le « hard FM », je me suis laissé prendre par cet album qui a une sonorité et un rythme plus que plaisant, par la voix suave de mister HUGHES, les claviers intelligemment utilisés et le mixage léché de Dennis WARD qui s’est occupé entre autres de UNISONIC des sieurs Mickael KISKE et Kai HANSEN, une référence du point de vue de la qualité (Deutsche qualitat dirait Claudia !).

L’artwork de la pochette signé Gaetano Di Falco (qui a travaillé entre autres avec MANOWAR) est sympa, si toutes les guerrières étaient gaulées comme ça, on ferait l’amour, pas la guerre ! ALBION fait référence à l’ancien nom des îles de Grande-Bretagne, au pays Celte cher à mon cœur, aaaahhh, le TRISKEL sur le drapeau ! J’aime !

D’entrée de jeu on est cueilli par le riff d’ « ALONE IN THE DARK TONIGHT » qui annonce la couleur, c’est pêchu mais pas trop, les tympans sont caressés pas agressés ! S’ensuit un « BATTLEFIELD » de la même veine.

J’adhère moins à « IT’S ALIVE » que je trouve un peu plus faible dans l’énergie mais c’est pour mieux repartir dans l’hymne guerrier celtique « ALBION BORN » dans lequel j’aurais aimé personnellement entendre des cornemuses comme sur le champ de bataille de STIRLING !

On ne coupera pas à la ballade, « SOMETIMES LOVE TAKES THE LONG WAY HOME » un classique du genre, aux sonorités Whitesnake/Coverdaliennes des années 90, aaahhh, on en a fait pleurer des filles là-dessus (mais non, pas de rire !).

« A SMUGGLER’S TALE » relance la machine avec son intro électro-acoustique, on y est toujours, avant d’embrayer sur le premier single issu de l’album « DIE FOR ME » titre plus consensuel de plus de 7 minutes mais qui maintient le rythme ainsi que « IT ENDS THIS DAY ».

Bon, une deuxième ballade, c’est peut-être de la gourmandise, ou c’est pour conquérir un public féminin plus large... Perso je trouve « GIOCO D’AMORE » hors sujet par rapport à la thématique de l’album, mais bon, si on peut emballer une fois encore, on ne va pas se priver !!!

On termine en lâchant les chevaux avec « WILD HORSES » qui clôture cet album en beauté.

Dans la sonorité, « ALBION » est un excellent album de métal mélodique qui me rappelle le « HEAD FIRST » d’URIAH HEEP que j’ai adoré et écouté en boucle à sa sortie en...1983 !

Au final, il faut écouter cet album au calme, au coin du feu, avec un verre de bon bourbon à la main, une belle guerrière à ses côtés et une peau de bête au sol, on ne sait jamais, il y a quand même 2 ballades !!!