Après avoir scrupuleusement écouté cet album plusieurs fois, je reste toujours circonspect. La première chose qui me vient à l’esprit c’est : « Heureusement que cet album est limité à 100 copies ».
Bref, comment vous dire… Musicalement ces mecs sont bons ça c’est une évidence. Par contre j’ai beaucoup de mal à comprendre ce qu’ils ont essayé de faire.
C’est incroyable parce que le bon Black Metal, ils le tiennent et pas qu’un peu. Cet album qui est leur tout premier a de très méchantes teintes très obscures qui se rapprochent d’Inquisition.
Bien souvent les morceaux démarrent un brin acoustiques, pagan ténébreux puis débouchent sur les chapeaux de roue sur un Black Metal incisif, violent voire malsain. Puis en plein milieu de chaque morceau, c’est le drame ! Le break survient histoire de casser un peu la frénésie et c’est à ce moment précis que je ne comprends plus rien.
Des breaks complètement décalés par rapport à ce qu’ils font viennent se mettre comme des bâtons dans les roues de titres qui avaient plutôt bien commencés.
C’est soudain une sorte de musique veloutée qui s’impose à l’oreille, sonnant tantôt symphonique, tantôt new wave à la mode FM, du genre des lignes mélodiques repiquées à Dépêche Mode. C’est vraiment surprenant
Le pire étant sur « Endless Journey » où l’on dirait un mixage d’Inquisition avec les guitares d’Indochine. C’est franchement pas terrible le résultat.
Je trouve personnellement dommage que ces ajouts superflus viennent ternir un album qui sans tout cela pourrait être extrêmement bon. Les musiciens sont vraiment bons, les compo aussi, la prod également, alors pourquoi faire des choses comme ça ?
De toute façon, cela reste à mon entière appréciation et je vous invite à vous faire vous-même votre opinion en vous creusant l’oreille sur « Inner Paradox » de Firesfrost.
Soit dit en passant, la jaquette de l’album est absolument magnifique.