Ce ne sont pas 4 garçons dans le vent, mais bien 4 garçons super vénères qui nous débarquent tout droit de Brest avec un album aussi énergique que dément.
Il y a bien longtemps que je n’avais pas écouté un album de rock aussi énervé au sens propre du terme.
Cet opus qui ne contient malheureusement que 7 titres est une vraie bombe !!
A la fois énergique et apocalyptique cet opus vous tombe dessus tel un raz de marée sonore et emporte absolument tout sur son passage.
« So straight architecture » est pour moi un album quasi parfait, il n’y manque rien. Des sons électro se heurtent à des sonorités garages, le tout emballé avec une voix très « screamo » particulièrement déchirante.
Dans n’importe quel festival de musique extrême, les Valse Noot passeraient comme une lettre à la poste et sans censure.
Ce combo est une véritable entreprise de démolition, une arme de destruction massive. Un bon psychothérapeute se pencherait sur la question de savoir ce que l’on a fait à ces garçons pour qu’une telle rage surgisse dans chacun de leurs morceaux. Je voix d’ici ce bon vieux Pasteur leur cavaler après avec son vaccin…
Ca tabasse dans tous les sens du premier au dernier titre. Il n’y a pas de répits et pas de prisonniers.
Ce côté noisy qu’ils cultivent leur va comme une camisole. Il le maîtrise à la perfection et semble s’en délecter. C’est d’ailleurs un des points fort de l’album avec des turnarounds et des loopers qui balancent sans cesse des sons hallucinés comme des vertiges incessant.
Lorsque la tronçonneuse sonore s’arrête soudainement, on a vraiment l’impression d’avoir pris des paires de tartes à la volée, on a mal partout…
Personnellement je suis resté complètement scotché par cet album des Valse Noot qui m’a fait l’effet d’un essorage à 1200 tours/min. Je ne m’en suis toujours pas remis tellement c’est bon !!
Si quelqu’un d’entre vous lis cette chronique et les a vus en concert et de plus y a survécu, merci de me laisser un message, je veux savoir comment c’est…