CHRONIQUES D'ALBUMS




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SATYRICON
Live at the opera [ 2015 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine Double CD Live - Durée : 99.00 - Style : Black n opera
Informations :Disponible en format vidéo
Interview : pavillon 666
Contact label : http://www.roadrunnerrecords.com/
Contact groupe : http://www.satyricon.no/ https://www.facebook.com/satyriconofficial
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 12 mai 2015 - Chroniqueur : sarvgot
 

Votre serviteur n’est jamais vraiment objectif quand il s’agit d’évoquer une nouveauté estampillée SATYRICON. Le groupe évolue sans cesse, depuis le début des années 2000 (REBEL EXTRAVAGANZA) jusqu’au dernier album éponyme sorti en 2013. D’un black traditionnel chanté en norvégien le combo est passé à un style beaucoup plus contemporain, brutal un peu plus accessible aussi : le black n roll.

Ce LIVE AT THE OPERA s’inscrit dans cette génétique d’évolution sonore constante. Cette fois le groupe s’offre les services de l’orchestre national de l’opéra d’Oslo, dans lequel a également été enregistré cet unique concert. Les 55 accompagnants ne sont pas musiciens. Aucun instrument ne s’ajoute aux traditionnelles guitares/basses/batteries et claviers du groupe, SATYRICON est accompagné d’un chœur orchestral. 55 voix magnifiant la musique dite ‘extrême’ de Satyr, pour un concert dont on ne trouve, aujourd’hui, que très peu de défauts. Et pourtant, la chronique sera parfaitement objective.

Dès l’ouverture (VOICE OF SHADOWS) le groupe vous plonge dans l’ambiance de ce que sera ce concert. Le riff démarre instantanément, bientôt rejoint par le chœur apportant une profondeur et une certaine tragédie, entre fantasmagorie et oppression. Captivant. Le groupe a ensuite choisi le très rentre dedans et accrocheur NOW, DIABOLICAL. L’apport considérable des 55 voix justifie encore plus le choix artistique du combo. La montée des chœurs juste avant le refrain et le pont sur ce morceau peut vous glacer le sang. Comme à plusieurs autres moments de l’album d’ailleurs.

Ce premier CD est davantage tourné vers le dernier album de SATYRICON, qui offrait une belle opportunité à ces nouveaux arrangements. L’apport de ce chœur est davantage marqué sur les titres plus anciens (DIE BY MY HAND et REPINED BASTARD NATION) du fait de l’orientation plus Black des albums dont ils sont issus (respectivement THE AGE OF NERO et VOLCANO). Les titres ne s'en trouvent pas dénaturés pour autant, mais l’on distinguera bien les deux versions, au contraire des titres récents, dont ces nouveaux arrangements semblent tellement évidents. On en vient à tenter de se rappeler comment le morceau sonne sans ces voix. C’est le cas de PHOENIX, titre qui avait fait parlé à sa sortie car chanté entièrement en voix claire pour un résultat très rock. Il est ici magnifié et cette version LOTA devient supérieure à l’originale.

Le deuxième CD est plus condensé et offre un aperçu plus large sur le répertoire des norvégiens. Il regroupe également les morceaux les plus emblématiques du groupe. On y retrouve THE INFINITE OF TIME AND SPACE apparaissant sur le dernier album en date. Un titre déstructuré, plutôt progressif qui sied donc à l’exercice. MOTHER NORTH, l’hymne black metal par excellence, est inévitablement présent. Il y avait déjà à l’époque (NEMESIS DIVINA) des chœurs sur ce morceau. Ils sont ici retravaillés, plus présents et amplifiés. En 1997, les moyens étaient beaucoup plus modestes et la comparaison nuit à la version originale. Mais certains préféreront malgré tout le côté roots de 1997 à cette version 2015.

D’un point de vue technique il n’y a quasiment rien à redire. Certains pourront reprocher la froideur de l’interprétation, à l’instar de ce qui a pu être dit sur le dernier album, mais un concert de cette envergure et de cette qualité ne se fait pas sans préparation. Certes c’est très carré, rien ne dépasse et il n’y a pas d’improvisations, mais le résultat est juste bluffant. SATYR, en véritable showman parvient, sans difficultés, à se mettre le public dans la poche. Et pourtant la poche de son futal est plutôt serrée (aaah les slims). Le film du concert traduit très bien ce sentiment et plusieurs fois le public accompagne le groupe à grand coup de ‘oh-oh-oh’. Les morceaux choisis s’y prêtent très bien d’ailleurs.

Une très grande livraison du groupe norvégien SATYRICON donc. Non seulement en terme d’interprétation, mais également d’un point de vue technique audio et vidéo. Si le film n’est pas beaucoup évoqué, sachez qu’il complète parfaitement le disque, il est même un objet indispensable pour qui aime bien SATYRICON, ou le metal plus généralement.








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