CHRONIQUES D'ALBUMS




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YES
Live at the mesa arts center [ 2015 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album Live - Durée : 83.38 - Style : Rock progressif
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.frontiers.it
Contact groupe : http://www.yesworld.com
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 28 septembre 2015 - Chroniqueur : Ivan.Jack
 

Que dire ? Que dire de plus que ce que j’avais écrit pour ma chronique du précédent live, qui mettait à l’honneur le premier album du groupe ainsi que “Going for the one” ? Pourtant, les cinq anglais nous gratifient ici de deux albums cultes de leur discographie, l’excellent « Close to the edge » et le mythique « Fragile »… et Dieu sait que j’ai adoré ces albums, mimé les solos de guitares, chanté à tue-tête les paroles, fait du « air-drums » sur les coussins de mon lit d’adolescent… Mais il faut savoir laisser la place quand il est temps et partir en panache…

Cela n’a pas l’air d’être dans les plans du groupe que de s’arrêter, tant ils enchaînent les albums live en proposant l’intégralité de leur « vieille » discographie… Car c’est bien là le problème, outre le fait que nous serons tous d’accord pour trouver le meilleur de Yes dans ces albums-là , du moins jusqu’à relayer, ou même Drama en forçant un peu, Yes est un groupe âgé, vieillissant, dotée d’une production vieillotte (Ah ce Billy Sherwood, si je le tenais !), avec des automatismes vieux comme le monde, des musiciens au bout du rouleau, qui ne savent même plus aligner leurs plans techniques d’antan.

Quelle honte d’entendre le jeu d’Alan White si plat et soporifique, qui nous donne envie de hurler « Bill Bruford, reviens !!! », quelle désolation d’entendre les fautes et autres approximations d’un Geoff Downes qui massacre la virtuosité des passages pianistiques composés par le grand Rick Wakeman, le tout soutenu par des sons de claviers d’un autre âge… Et puis ces chœurs autrefois triomphants d’un Chris Squire vertigineux de puissance et de mélodie, assénés ici à coups de souffles coupés et de changement voix de tête/voix de poitrine haletants… Pas digne d’un monstre du rock tout ça…

Heureusement, la jeune recrue qu’est Jon Davison, sosie vocal hallucinant de Jon Anderson, quoique un peu froid et manquant de feeling sur la longueur, est présente pour soulever le niveau de ces morceaux néanmoins exceptionnels pour l’époque. Steve Howe sort également du lot avec ce jeu inimitable de guitare qui donne tout son charme au son du groupe, mais le papy de la six-codes a du mal à tout jouer correctement quand même…

Chris Squire n’étant plus parmi nous depuis quelques mois (une perte terrible pour le monde musical, paix à son âme !), les musiciens de Yes devraient prendre une retraite bien méritée, avant de définitivement tomber dans le ridicule et de ne donner à notre souvenir qu’une pâle image de leur grandeur passée. Un grand groupe certes mais dont la magie s’est consumée…








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