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THE LIGHTBRINGER
Heptanity [ 2017 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 57.17 - Style : Epic Power Black Orchestral et Cosmique Metal
Informations :
Interview :
Contact label :
Contact groupe : http://www.thelightbringerofficial.com/bearersoflight.html https://thelightbringermetal.bandcamp.com/
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 13 avril 2017 - Chroniqueur : Eniok
 

Avec tous ces genres dans metal, on fini par se dire que faire des mélanges improbable de styles pourrait donner des formations intéressantes. On oublie tout ce qui est doom/death, heavy/power, stoner/doom (ou sludge). C'est comme les Pokémon, c'est toujours les même types qui reviennent, il n'y a pas de Pokémon feu et plante ! Avec The Lightbringer, nous avons le mélange de deux genres à la base contradictoire : le Black et le Power !
Le mixe entre le genre le plus epic et le plus sombre. Et c'est sur Heptanity que l'on va découvrir ça.
The Lightbringer est un groupe Québécois formé en 2010 et ayant déjà sorti un album. Heptanity est en fait un album concept de 7 pistes, chacune parlant de 7 divinités (hepta = sept). Le livret est d'une rare beauté. Même si la couverture est un peu simple, elle représente en fait un heptagramme, une étoile à 7 branches, chaque sommet porte le symbole d'une divinité. Dans ce livret, on a à chaque page les paroles et une peinture de la divinité qui va avec. J'insiste c'est vraiment MAGNIFIQUE ! A la fin, on a tout les membres du groupe, représentés sur un fond cosmique. De plus, les instruments ne sont pas explicitement cités : par exemple, pour le chant, nous avons « Abyssal Voice » (chant black), « Warrior Voice » (chant epic) et « Celestial Enchantments » (chant féminin). Pour les guitares c'est « Dynamic Fires Of Creation », pour la basse c'est « Storm Of Nightwaves », pour la batterie c'est « Pulse Of The Colossus » et pour tout ce qui est piano et autres claviers c'est « Orchestration Of The Stellar Winds ». On ne peut même pas espérer calculer le niveau d'epicness du groupe, alors qu'on a juste vu le livret ! Le CD n'est pas en reste, si vous aimez les trucs spatiaux etc... c'est pour vous !

Commençons par la première divinité, le Paon Etoilé « Starlit Peacock », le morceau « The Infinite Stars Of Creation ». C'est en quelque sorte l'intro de l'album, les orchestrations arrivent progressivement mais on a une vague idée de ce que va être la suite : c'est très symphonique, cosmique et epic. Tout cela est dû au somptueux mélange des genres, et de cette majesté dans la musique rappelant des groupes comme Septicflesh, mais dans un délire différent, on s'entend.
Passons à « The Sword Of Crystalline Light » qui parle de « High Archangel » (le Haut Archange). Tempo assez doux, un riffing un peu ensorcelant avec des choeurs, cette piste dépasse les 9 minutes mais c'est un réel voyage à travers les étoiles. Ici, ce qui rappelle le black metal, en plus du chant, c'est les riffs lancinants, qui sonnent assez tristes selon moi, donnant un aspect mélancolique. Vous allez pouvoir apprécier sur ce morceau, la voix angélique de la chanteuse qui porte parfaitement la musique sans être trop en avant (comme c'est le cas dans beaucoup de groupes de metal symphonique).
Ensuite, on passe à l'élément du feu avec « The Fire Of Life And Death », the « Scorching Dragon » (le Dragon Brûlant, oui c'est plus classe en anglais). Ce le morceau le plus court (6 minutes) mais il commence fort, il est ardent comme un brasier qui s'enflamme ! Une base de black metal avec un riffing power metal. La musique illustre parfaitement un combat de dragons crachant des flammes, le tempo est très rapide, ça blast, le tout est très frénétique mais n'est jamais confus.
La piste suivante, « The Sundering Hammer Of Earth » traite du Colosse Blindé « Armored Colossus ». On s'attend à une musique plus lourde, à l'image du design du Colosse. Pas tout à fait. Pour le Colosse, The Lightbringer a préféré l'imager par la puissance. Vers le début, il y a un riff qui fait beaucoup penser à du Gojira. Au milieu du morceau, c'est plus léger, avec le retour du chant féminin qui sublime le tout.
Après vient « The Crushing Thunderbolt Of Skies » du Gryphon Azuré (Azure Gryphon). Le début fait office d'interlude, puis intervient le chant power qui éclate comme un coup de tonnerre, soutenu par le synthé et les blast beat de la batterie. Le chant féminin revient apporter la touche cosmique au morceau, puis le tout prend son envol pour exploser dans les cieux en une multitude de mélodies aux accents symphonique. Ce morceau reste cependant assez sombre mais apparaît comme un éclair au milieu de l'album.
Était-ce la tempête avant le calme ? C'est ce qu'on pourrait se dire lorsque l'on voit le morceau « The Emerald Pearl Of The Ocean » qui dure 11 minutes, pour nous parler de « Mother Siren » (la Mère Sirène). En effet c'est assez calme, mais c'est plus comme un vaste océan de tristesse. L'ambiance est bien plus sombre, on se sent perdu au milieu de cette mer à la fois reposante mais inquiétante. Mais que l'on va finalement qualifier de magnifique, car l'immersion est, une fois de plus, totale. On se laisse emporter par la musique, on vogue à travers différentes émotions hypnotisantes mais toujours avec cette mélancolie qui ne quitte pas les compositions. Cette mer qui se déchaîne au fil du morceau, formant un siphon musical où s'entrechoquent tous les instruments et les orchestrations.
On attaque le dernier morceau « The Sceptre Of Fundamental Darkness », qui parle du Démon Ophidien (Ophidian Demon). Ce démon serpent s'annonce sombre et puissant et... la musique le décrit comme tel. Le morceau est très black metal, il sonne comme un affrontement final entre des guerriers et le fameux démon ! La présence du chant féminin est presque rassurante, et fait de ce morceau le plus epic, rappelant parfois Rhapsody (en plus noir), surtout le passage final qui ferait presque verser une larme tellement c'est beau.

Que vous dire de plus ? Chaque musicien et chanteur est talentueux, il n'y a aucune fausse note, le chant est d'une somptueuse beauté. Je ne l'ai pas dit mais le groupe est complètement indépendant. Et que oui, la prod est juste excellente. En un seul mot : le Talent.
J'ai donc adoré cet album, merci The Lightbringer de nous proposer un album d'une telle qualité, je ne sais même pas si l'espèce humaine mérite un tel présent. Un album qui vient direct dans mon top 2017, aux côté d'Ethmebb et d'Helioss entres autres.

Points positifs :
- Tout. De la première seconde à la dernière, en passant par le livret, le concept etc...

Points négatifs :
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Tracklist: Divinités :

1- The Infinite Stars Of Creation Starlit Peacock
Stalit2- The Sword Of Crystalline Light High Archangel
3- The Fire Of Life And Death Scorching Dragon
4- The Sundering Hammer Of Earth Armored Colossus
5- The Crushing Thunderbolt Of Skies Azure Gryphon
6- The Emerald Pearl Of The Ocean Mother Siren
7- The Sceptre Of Fundamental Darkness Ophidian Demon








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