Mon regretté grand père disait souvent (et il ne disait pas que des conneries!): "y'a pas à tortiller du cul pour chier droit!"… cette expression, un tantinet familière il faut bien l'admettre, m'est tout de suite venue à l'esprit lorsque que j'ai écouté pour la première fois ce "old school" des Deadly sins!
Ici pas de fioriture mais un retour direct ("in your face" comme le disent si bien les english!) aux racines du thrash-metal des années 80/90. Là où beaucoup de groupes tapant dans le revival s'auto congratulent en hommages pompeux et s'engluent dans des compos obsolètes, les deadly sins parviennent eux, avec maitrise et brio, à faire renaitre l'agressivité et la puissance des parrains de l'extrême.
L'efficacité du groupe réside en premier lieu en une savante copulation entre la scène US (Testament, Slayer, overkill, exodus…) et la scène Européenne de l'époque (destruction, kreator, at the gates…). Jamais démonstratif, le quintette, aidé d'un son et d'une production aux petits oignons, balance 5 titres accrocheurs conçus pour le secouage de tête et le broyage de cervicales.
Un titre tel "DEPC" aurait sans aucun souci sa place sur "the legacy" de testament, ce n'est pas peu dire! Bien entendu on pourrait reprocher l'absence d'une petite touche un peu plus perso, mais la sincérité et motivation du combo comblent la lacune. J'imagine aisément l'ampleur des morceaux sur scène… (Les veinards ont ouvert pour death angel tout récemment)
Allez! on ressort les vestes à patches, on boit des kros tiédasses sur le parking de la MJC du coin et on soutient les groupes qui ne font pas semblant!
Vieille école? Non, véritable école….retour aux sources les filles!