Pavillon 666 - metal rock webzine MEPHISTOFELES
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Mise en ligne le : 06 novembre 2025  | Intervieweur : SpadeMayhem | Traducteur : SpadeMayhem


INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
Spade : Salut les gars ! Alors, vous avez aimé jouer sur la scène du WeStill, tout à l’heure ?

Gabriel : Pour être honnête, on a jamais joué devant autant de monde. C’était fou ! Notre plus grosse audience, c’était peut-être 200 personnes jusqu’ici.

Luca : Oui, c’est ça.

Spade : C’était en Argentine ?

Luca : Oui, en Argentine !

Spade : Est-ce que vous êtes déjà venus en France ?

Gabriel : On a joué une fois à Paris, mais c’est tout.

Spade : Mais jamais ici, à Vallet.

Luca : On a vraiment aimé venir ici. Tout le monde était incroyable, que ce soit les festivaliers ou l’équipe, les gens du backstage, du backline, le mec qui s’occupe du son, l’hospitalité. Tout était parfait.

Gabriel : Oui, l’ingé son était vraiment sympa. Tout était fait pour que ça roule et ça plaise à l’audience.

Spade : Pouvez-vous tous les trois vous présenter aux lecteurs de Pavillon 666 ?

Gabriel : Moi, je m’appelle Gabriel. Je viens d’Argentine et je suis le chanteur et le guitariste de Mephistofeles.

Ismael : Je suis Ismael, le bassiste de Mephistofeles.

Luca : Je suis Luca et je joue de la batterie pour Mephistofeles.

Spade : Ok, enchantée de vous connaître (Rires). Donc, quelle est l’histoire de
Mephistofeles ? Comment a été créé le groupe en 2013 ?

Gabriel : Au début, il n’y avait que moi. C’était un projet solo. J’enregistrais des morceaux chez mes grands parents, dans ma chambre. A l’époque, je n’ai pas trouvé des musiciens tout de suite pour m’accompagner alors j’ai juste travaillé sur ma musique et partagé ça sur Internet. C’est comme ça que tout a commencé.

Spade : Ok c’est vraiment cool ! Et après, tu as rencontré tes musiciens ?

Ismael : Je connais Gabriel depuis l’âge de 15 ans environ. Il avait ce projet dans la tête mais il ne trouvait pas de musiciens pour jouer avec lui. Et j’ai fini par lui dire, je peux jouer avec toi si tu veux !

Gabriel : Et ça c’est marrant, parce que je ne t’ai jamais vraiment demandé. Et un jour, il m’a dit “Mais, t’es con, pourquoi tu ne me demandes pas de jouer dans ton groupe ?”. Et j’ai dit “D’accord, donc tu veux jouer avec moi.” et il a répondu “Oui.”

(Tout le monde rit)

Spade : Et toi Luca, quand as-tu rejoint le groupe ?

Luca : J’ai rejoint Mephistofeles il y a environ deux ans et demi. C’était en septembre 2023, je crois.

Gabriel : Oui, c’est ça.

Luca : C’est une histoire assez drôle. Gabriel m’a appelé et m’a dit “Hey salut, j’ai viré Ivan (le précédent batteur ndlr), je voudrais que tu viennes jouer avec nous dans trois semaines à ce concert. Tu es le seul qui peut y arriver.” A l’époque je vivais pas loin de chez eux, donc j’ai pensé ‘Ok, je crois que je vais jouer dans Mephistofeles, du coup.” Ce sont mes amis, mais aussi mon groupe préféré donc, j’ai mis en pause tous mes projets, dit à mes clients “Désolé, les gars, vous devez attendre, je dois jouer avec Mephistofeles.” Et j’ai commencé à jouer chaque jour pour pouvoir être prêt à temps. Et c’est tout !

Gabriel : En 2015, c’était la première moûture du groupe, avec le premier batteur, Ivan. En 2023, on était un peu en hiatus pendant deux semaines. Puis, Luca a rejoint notre groupe, parce que, comme il a dit, on est potes. En fait, je ne savais même pas qu’il jouait aussi bien de la batterie, mais j’ai vu une vidéo sur son Insta, il jouait une cover de… je me rappelle plus quoi, mais je me suis dit “Ouais, c’est le gars à qui je peux demander ça.” Et il a dit oui, et c’était cool. Non seulement il a sauvé la date, mais c’était lui qu’il nous fallait pour la suite de l’aventure.

Spade : Donc, tu as fini par rester, Luca, après ça ?

Luca : Après le concert, j’ai dit, peut-être que je vais rester un moment avec Mephistofeles. Jouer un peu et voir ce que ça donne.

Gabriel : On a une super alchimie.

Spade : Et Luca, tu gères toujours tes projets perso ?

Luca : Pour l’instant, c’est en pause. J’ai besoin de musiciens pour continuer et j’ai besoin de temps pour ça, que je n’ai pas pour l’instant, puisque je le consacre à Mephistofeles. J’ai un album prêt à sortir, mais je ne sais pas si je peux le défendre sur scène. Peut-être plus tard.

Spade : En tout cas, j’adore votre univers. C’est comme si Jodorowsky rencontrait Dario Argento.

Gabriel : Wow !

Ismael : C’est très specifique ! (Rires)

Spade : Beaucoup de vibes psychédéliques, sexuelles et démoniaques. Quels sont vos influences pour Mephistofeles ?


Gabriel : Pour être honnête, je ne suis pas un vampire. Je ne dors pas la tête en bas, je ne bois pas de sang. C’est juste que ça me plaît tout ça.

Spade : Tu aimes l’occulte ?

Gabriel : Oui, ça m’intéresse un peu. Je lis de temps en temps des trucs à ce sujet, mais je suis plutôt un poser qui veut juste en parler aux gens qui aiment ça. J’adore cette imagerie un peu creepy, comme les films de série B, parce qu’ils sont parfois un peu mauvais.

Spade : Bon, focalisons nous sur votre musique. Certains disent que c’est du heavy psych, d’autres, du stoner doom. Comment décririez-vous votre style ?

Gabriel : Je dirais que c’est plus du heavy rock, avec une vibe que vous pouvez retrouver dans les premiers albums de Black Sabbath. Cela ressemble à ça pour moi. Je ne dirais pas que c’est du doom stoner, car je trouve que tout se ressemble un peu dans le genre, de nos jours. En fait, ça a commencé comme du doom stoner, mais maintenant c’est plus du heavy rock.

Ismael : J’appellerais plutôt ça de la “musique d’hommes des cavernes”.
(Tout le monde rit)

Gabriel : Ou de la musique de singes ! C’est du old school, de la musique forte et on donne tout ce qu’on peut déployer sur la scène.

Luca : Par exemple, on utilise pas de pédale de distorsion, on frappe la batterie le plus lourdement possible, comme ils le faisaient dans les années 70. De nos jours, les groupes ont plus l’habitude de faire ça.

Spade : Ok, donc de la musique d’hommes des cavernes !
(Tout le monde rit)

Spade : Quel est votre processus créatif ?

Gabriel : Au début, j’ai toujours écrit les morceaux. Je disais, le morceau est comme ça et tu le joues comme ça. Mais maintenant, on se voit 4 fois par an environ, parce que Luca vit assez loin et il a ses propres projets.

Ismael : Du coup, on essaye un morceau et si ça marche bien…

Gabriel : Le fait d’avoir cette alchimie aide bien sûr. On peut partager des idées, des opinions, on s’intéresse à ce que tout le monde dit et on se fait confiance.


(Soudain, quelqu’un joue de la guitare au merch à côté)
Gabriel : Désolé pour ça, ce n’est pas nous !
(Tout le monde rit)

Gabriel : Quand Luca vient enregistrer avec nous, on essaye tout ce qui nous passe par la tête, peu importe si c’est bien, pas bien ou si on le sent pas. Mais, on ne peut pas vraiment expérimenter, parce que nous n’avons pas assez de temps pour ça. Après avoir fini notre tournée européenne, nous avons envie de louer une maison, y bosser un mois ou quelques semaines, et répéter, communiquer, enregistrer proprement, sans se précipiter et essayer de produire un nouvel album; Mais, on ne peut pas trop faire ça maintenant car Luca habite loin. Mais, grâce à notre alchimie et à lui, on peut jouer ici, parce que c’est un gars responsable et fiable.

Luca : Je fais juste le management…

Gabriel : Mais c’est déjà énorme !

Spade : Comment est la scène doom en Argentine ?

Luca : En Argentine, il y a comme un revival. Je ne dirais pas que c’est une mode, car cela ne serait pas juste. On est en plein dans la deuxième vague, la première, c’était en 2013, à peu près, qui a sorti de nombreux groupes excellents. Mais, cela s’est essoufflé et ça a repris, il y a deux ou trois ans, avec de nouvelles formations, qui font très bien les choses. Cela commence à popper un peu, doucement, ce n’est pas énorme, c’est toujours un peu underground.

Spade : Est-ce qu’il y a des festivals doom en Argentine ?

Luca : Il y en a un oui, un petit, qui a été monté par nos amis de Wicca et qui s’appelle Doom Doom Sister. On joue beaucoup là-bas, c’est devenu assez habituel de faire la tête d’affiche, on adore bosser avec eux. Sinon, on joue à des festivals qui mêlent plusieurs genres de metal, parfois des festivals psyché mais pas purement doom.

Gabriel : C’est en train de s’épanouir, oui.

Spade : En France, la scène doom metal n’est pas très grosse non plus. Mais je pense, qu’avec l’influence de groupes comme Castle Rat, il y a de plus en plus de groupes qui jouent ce style.

Ismael : Je pense pas que les argentins connaissent trop Castle Rat, à mon avis.

Gabriel : Ouais, c’est juste que tu dois plus sortir un petit plus !
(Rires)

Gabriel : Ils viennent d’où, eux ?

Spade : America. Fuck yeah !

(Starts singing) Gabriel : Living in Americaaaa ! Euhhh, j’arrête là.

Spade : Bon, vous pouvez faire une cover de ça pour votre prochain album !
(Tout le monde rit)

Spade : Votre dernier album “Violent Theater” est sorti en 2022. Vous avez dit que vous bossiez actuellement sur un nouvel album. Mais, c’est peut-être un secret, non ?

Gabriel : Non, c’est pas un secret, on bosse vraiment dessus.

Luca : On a déjà 5 morceaux de prêts.

Gabriel : C’est pour ça aussi qu’on veut louer une baraque pour travailler dessus et avoir un peu d’intimité.

Luca : Comme un chalet ou quelque chose comme ça.

Gabriel : Trois semaines, juste nous trois, comme Black Sabbath avait fait en son temps. Lucas est ingénieur du son.

Luca : Mais non, je ne suis pas ingénieur du son…

Gabriel : T’est un putain d’ingé son, ok ?

Spade : Le Westill accueille de nombreux groupes ce week-end. C’est lequel votre préféré ? ?

Tous : Graveyard !

Luca : Mais, j’aimerais aussi dire IAH, qui sont des amis et qui jouent demain. Ils sont d’Argentine comme nous.

Gabriel : Il y a de nombreux groupes ici, je n’aime pas trop en choisir qu’un, car tous les groupes sont top.

Spade : Vous avez déjà vu Graveyard sur scène ?

Gabriel : Ce sera notre première fois.

Spade : Merci à vous, d’avoir pris le temps de répondre à mes questions. Le mot de la fin ?

(Le guitariste a recommencé à jouer au merch)
Gabriel : Je voudrais saluer le guitariste qui joue à côté de nous !
(Rires)

Ismael : Je voudrais te remercier car ton interview était super et j’espère que tes lecteurs vont l’aimer aussi. Je suis désolé, car les réponses étaient un peu brouillon parfois.
(Tout le monde rit)

Gabriel : Merci, Cécile !

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock
Spade : Hi guys ! How did you like your gig here in Westill Fest ?

Gabriel : To be honest, we never played for this amount of people. It was really crazy ! We used to play for, maybe like, two hundred people.

Luca : The best amount, yes.

Spade : Back in Argentina ?

Luca : Yes, back in Argentina.

Spade : Have you ever been to France before ?

Gabriel : We already played in Paris, but that was the only time.

Spade : But never here in Vallet.

Luca : We really liked it here. Not just the people there but the crew was amazing. I mean everything, the backstage, hospitality, the backline, the sound guy… Everything was perfect.

Gabriel : Yes the sound. The sound guy was very kind to us. Everything was done to be good and better to the audience.

Spade : Can you introduce the three of you to Pavillon 666’s readers, please ?

Gabriel : My name is Gabriel Ravera. I am from Argentina. I am the lead vocals and guitarist for Mephistofeles.

Ismael : I’m Ismael, the bass player of Mephistofeles.

Luca : I’m Luca and I play drums for Mephistofeles.

Spade : Ok nice to meet you (laughs). So, what’s the story behind Mephistofeles ? How was the band created back in 2013 ?

Gabriel : At first, it was just me. It was a mono band. I used to record stuff at my grandparent’s house, in my room. I didn’t find any musicians at the time so I just started to do music and put it on the internet to look for musicians. And so it’s started like that, in my bedroom.

Spade : Ok that’s really cool. And then afterwards you met your musicians ?

Ismael : I know Gabriel since we are 15 or something. He had this project in mind. He didn’t find the right people to play. And I told him, I can play with you if you want.

Gabriel : And it’s funny, because I never really asked you. And one day he said, “you fool, why don’t you ask me to play in your band ?”. I said “ok you want to play” and he answered “yes”.
(Everyone laughs)

Spade : And you, Luca, when did you join the band ?

Luca : I joined the band like, two and a half years ago. Something like that. It was about september 2023.

Gabriel : Yeah, that’s right.

Luca : This is a funny story. Gabriel called me and said “HEY, I just fired Ivan (former drum player), I want you to play with us in three weeks. You’re the only one that can make it.” At the time, I lived far from the other guys around 150 km away, but I was like “ok, I guess, i’m going to play in Mephistofeles.” They are my friends but it was also my favorite band so… I paused all my projects, all my clients, telling them that “Sorry guys, you have to wait, I ought to play with Mephistofeles.” And I started to play drums every day to get it on time. And that’s it !

Gabriel : In 2015, it was mark 1 of the band, with the old drummer, Ivan. And we played with him until 2023 when Luca joined. The band had a little hiatus back then for a couple of weeks. Then, Luca joined the band because, like he said, we are friends. At first, I didn’t know he played drums so good, but I saw him on Instagram doing a cover, of… I don’t remember what, but I told to myself “Oh yes, that’s the kind of guy I could ask right now to do this.” He lives far from my home but I asked him nevertheless. And he said yes and it was great. Not only he saved the gig, but he was also the right call.

Spade : So you stayed, Luca, after that ?

Luca : After the gig I said, maybe I’ll go for some time with Mephistofeles, I was like ‘Let’s play and see.”

Gabriel : A nice chemistry.

Spade : And Luca, you still have your own projects, now ?

Luca : It’s on a long nap. I need the right musicians and I need the time which I don’t really have at this moment, for Mephistofeles’ sake. I have an album to release, but I don’t know if I can play it on stage, because I don’t have the people. So maybe, in the future.

Spade : Well, I wanted to tell you, I really like Mephistofeles’ universe. It’s like Jodorowsky meets Dario Argento !

Gabriel : Wow !

Ismael : That’s very specific. (Laughs)

Spade : Lots of psychedelic sexual and demonic vibes. What are your influences for Mephistofeles ?

Gabriel : To be honest, I’m not a vampire. I don’t sleep upside down, I don’t drink blood. It rings a bell on me all this stuff.

Spade : You like the occult ?

Gabriel : I mean interested to it. I read from time to time to it but I’m kind of poser that wants to speak out for everybody who just like that kind of stuff. I like the imagery, that creepy vibe like B Movies, because they are kind of trashy,

Spade : So let’s focus on your music. So, some say it’s heavy psych, others, stoner doom. How would you describe your style ?

Gabriel : I would say it’s heavy rock, with a vibe you can find on Black Sabbath’s first albums. It sounds like that, to me. I won’t tell it’s doom stoner, but I think today’s doom stoner sounds the same. I mean it’s started like doom stoner but nowadays it developed on heavy rock.

Ismael : I would call it “caveman music”.
(Everyone laughs)

Gabriel : Or monkey music ! It’s old school, loud music and do whatever you can on stage.

Luca : We don’t use delay pedal, we do like bashing the drums and try to do a sound as heavy as possible as they did back in the 70’s. Nowadays, the bands feels more comfortable to do that.

Spade : Ok, caveman music, so !
(Everyone laughs)

Spade : What is your creative process, now ?

Gabriel : First, I always write the songs. Before, I said, the song is like this and you play it like that. But now, we see each other like 4 times in a year, because Luca’s lives far, he has his projects.

Ismael : Now we try a song and if it works well…

Gabriel : The chemistry helps of course. We can share ideas, opinions, we care about what everyone says, we trust each other.

(Someone plays guitar in the distance)
Gabriel : Sorry for that, we’re not doing that. (Everyone laughs)

Gabriel : Nowadays, when Lucas comes to rehearse, we try everything that came to our minds, whether it’s good, or bad, or we don’t feel like it. We just keep the best stuff. It’s a new way to try the things. But, we can’t experiment, we don’t have enough time to do this. After finishing our European tour, our next step, it’s to rent some house, get together like a month or some weeks, and properly rehearse, with proper communication, proper recordings with no hurries, with no rush and try to make a new album. And we can’t do that now, because Lucas is far away. But, thanks to this chemistry, thanks to him, we can be here, because he’s a good and responsible guy.

Luca : I’m just doing the management.

Gabriel : But that’s a lot !

Spade : How is the doom metal scene back in Argentina ?

Luca : In Argentina, there’s likely a revival. I wouldn’t say it’s a fashion, because it doesn’t sound good. We are experimenting like the second wave of this, the first wave being like in 2013, something like that, that gave us some great bands. Then, it fell, people didn’t enjoy as much the style, until it revived like two or three years ago, bringing some new bands, trying to do things right. The thing is trying to pop out again, slowly, it’s not huge, it’s still really underground.

Spade : Are there doom festivals in Argentina ?

Luca : There’s a festival, actually, it’s a small one, with our friends called Wicca, Doom Doom Sister. We play a lot there, it’s quite normal to headline those festivals for us, we really like to work with them. We play at mixed metal festival, sometimes psychedelic festivals but not specifically doom metal.

Gabriel : It’s kind of a glow-up thing, I guess.

Spade : In France, the doom metal scene is not really big. But I think with bands like Castle Rat, there’s like more bands popping out here and there.

Ismael : I don’t think that anybody knows much about Castle Rat in Argentina. That’s my opinion.

Gabriel : Yeah, you just have to go more in the world.
(Laughs)

Gabriel : Where are Castle Rat from ?

Spade : America. Fuck yeah !

(Starts singing) Gabriel : Living in Americaaaa ! Welll that’s it.

Spade : Well, you can do a cover for your next album for sure, now.
(Everyone laughs)

Spade : Your last full-length record “Violent Theater” has been released in 2022. You said that you are working on a new album… But it may be a secret.

Gabriel : No ! It’s not a secret. We are working on it.

Luca : We have 5 songs ready yet.

Gabriel : So, that’s why we want we want to rent some place to have some privacy, to make the album.

Luca : Like a cabin or something like that.

Gabriel : Three weeks, you know, just the three of us, old school way like Black Sabbath did. Luca’s a sound engineer.

Luca : Not sound engineer.

Gabriel : He’s a fucking sound engineer, ok ?

Spade : Westill Fest welcomes a lot of great bands this week-end. If you had to pick one band as your favorite one, which one would it be ?

Everyone : Graveyard!

Luca : Still, a great mention to our friends IAH who are playing tomorrow, there from Argentina too.

Gabriel : There’s a lot of great bands here, I don’t like to pick one, because every band is good.

Spade : Have you already seen them on stage, or not ?

Gabriel : It would be our first time.

Thanks for answering my questions. What is your last word ?
(Guitar play in the distance again)

Gabriel : I want to say hello to the guy who’s playing guitar right next to us !
(Laughs)

Ismael : I want to thank you because your interview was really fun and that your readers like it too. I’m sorry, because the answers sounds like pretty sketchy.

(Everyone laughs)

Gabriel : Thank you, Cécile !




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