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ANTIPOPE |
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Mise en ligne le : 02 décembre 2011 | Intervieweur :
Chart
| Traducteur : CHART |
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01. Salut et merci avoir accepté de répondre à cette interview. Est-ce que tu pourrais en guise d’introduction nous présenter le groupe et son histoire ? MIKKO : Salut ! ANTIPOPE est un groupe de metal finlandais de metal composé de 5 personnes. Nous avons sorti plusieurs EPs et un album à l’automne 2010. Aujourd’hui, nous avons un nouvel album « House Of Harlot » disponible à la fin du mois de novembre. A propos de l’historique du groupe et bien si vous voulez vous plonger plus en profondeur sur ce sujet, il y a une biographie complète sur notre site web. Mais, je vais essayer d’en parler un peu ici. Nous avons formé ANTIPOPE en 2004 avec Santtu (Basse) et notre premier batteur Jyri, qui nous a quittés en 2008. Depuis ce moment-là nous avons évolué sous forme de quintet. Nous considérions le groupe comme un projet studio mais avec le temps nous voulions transporter notre acte blasphématoire sur scène et nous avions besoin de guitaristes. Je ne suis pas très doué pour jouer et chanter en même temps. Nous avons réalisé notre premier EP « Chaosmos » en 2009 et le suivant un an plus tard. L’année dernière, notre premier album était disponible. 02. Comment est venue l’idée du nom du groupe ? Nous avons choisi ANTIPOPE comme nom afin de représenter l’esprit et la philosophie qui sont à l’origine de notre musique. Rester droit dans ses bottes sans qu’aucune autorité ne vous dise ce qui est acceptable ou préférable. Notre relation avec ce nom est réciproque, il représente ce que nous avons fait jusqu’à présent et continue de nous servir de guide. 03. Êtes-vous en mesure de définir votre style musical ? ANTTI : Oui, nous sommes tout à fait en mesure de le faire, mais, est-ce que nous en avons envie ? Nous jouons une musique qui pourrait être définie par plusieurs mots clé mais aucun d’entre eux ne pourrait englober entièrement notre musique. MIKKO : Il n’a jamais été important pour nous de classifier la musique que nous produisons. Vous pouvez l’appeler metal mais, est-ce que c’est du « black metal » ou du « death metal » ou du « gothic metal » ou je ne sais quoi ? Je ne pense pas que ça le soit, du moins, si vous essayez de la classifier par ses nuances techniques. Les mots clés sont là pour rassurer les gens, la musique n’est pas sensée arriver en étant prise dans une toile rassurante. Nous utilisons différents styles afin de créer différentes humeurs. La source de la force du groupe est dans la rébellion et je pense que c’est une chose que l’on sent bien dans le résultat. 04. Quels sont les groupes qui ont une influence sur vous ? MIKKO : D’une manière générale, les artistes qui suivent leur propre voie. Mais, si je dois parler des influences musicales, il y en a une infinité. Personnellement, si je devais être obligé de citer des noms, je dirais CRADLE OF FILTH, NIONE INCH NAILS, MORRISSEY, IRON MAIDEN, MANOWAR… Mais je suis sûr que ceux qui nous écoutent vont entendre beaucoup de références différentes dans notre musique. Il est très courant que les gens me disent que notre musique sonne comme tel ou tel groupe, que je n’ai actuellement pas encore écouté. 05. Il s’agit de votre deuxième album, comment se sont passées les phases d’écriture et de composition ? Cela nous a demandé assez peu d’efforts et peu d’exigence. Le nouvel album diffère beaucoup du précédent mais la transition s’est faite naturellement d’une musique progressive vers quelque chose de plus direct. Le processus a démarré tout de suite après que nous ayons terminé « Desert ». Je voulais continuer sur la même lancée émotionnelle et l’orientation musicale que sur « Desert ». Nous avons mis un peu plus de 4 mois pour l’écriture. Nous avons ensuite répété et arrangé les idées et j’ai ensuite commencé à m’occuper des textes. J’écris d’abord la musique et ensuite les textes. 06. Est-ce que vous avez utilise des morceaux de vos 2 EPs pour votre premier album ? Non, nous n’avons pas utilisé de vieux morceaux et nous ne faisons jamais ça. La plus grande partie du plaisir vient de l’écriture de nouveaux morceaux, d’explorer l’inconnu et des territoires encore vierges. Retourner vers d’anciens morceaux ne servirait pas cet objectif. Ce qui a été écrit par le passé est lié à un certain état émotionnel. Il est impossible que d’anciens morceaux avec une charge émotionnelle se retrouvent sur un nouvel album ayant une énergie différente. Pour moi, écrire de la musique est un peu comme un écrire un journal même si je ne veux pas que les morceaux racontent ma vie. Mais je pense que les connotations émotionnelles peuvent être associées à ce que j’étais en train de vivre au moment de l’écriture. 07. Quels ont été les retours sur ce premier album ? Assez mitigés. Les chroniques étaient plutôt réservées. Il n’y a pas eu un gros buzz ou quelque chose comme ça. Mais, je n’ai pas vraiment été surpris par cette réaction, l’album a été fait sans aucun compromis mais aussi avec une expérience limitée. Peut-être que quelqu’un dans le futur le trouvera « frais » et dira que tout ce que nous avons fait ensuite était surproduit. 08. Quels sont vos projets pour 2012 ? ANTII : Nous allons donner des concerts pour promouvoir l’album. MIKKO : Oui, et à un moment donné nous allons commencer à travailler sur le prochain album. J’ai commencé d’ailleurs à trouver quelques idées il y a quelques jours. Mais, je ne cherche pas à me jeter tout de suite dans l’écriture. Je viens d’écrire deux albums très rapidement. Je vais laisser les idées sortir naturellement et les écrire lorsqu’elles seront restées assez longtemps dans ma tête. 09. Merci pour vos réponses, je vous laisse le mot de la fin : Merci aussi pour cette interview. En mot de la fin, j’aimerais vous conseiller vivement à vous qui lisez cette interview de jeter une oreille à « Hous Of Harlot ». Si un album complet vous intimide, regardez notre nouvelle vidéo « A Thing So Vile » sur YouTube. |
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